Le 4 juillet 2012, les expériences ATLAS et CMS, ont annoncé qu’elles avaient toutes deux observé une nouvelle particule dont la masse se situait dans la région des 126 GeV.
Cette particule présente des caractéristiques compatibles avec celles du boson de Higgs (aussi connu sous le nom de boson BEH)
Les équations de la théorie unifiée rendent parfaitement compte de la force électrofaible et des particules porteuses de force qui s’y associent, à savoir le photon et les bosons W et Z.
Sauf qu’il y a un hic : ces particules seraient dépourvues de masse. Or, si le photon n’a bel et bien aucune masse, nous savons que les particules W et Z en ont une, équivalente à près de 100 fois la masse du proton.
Heureusement, les théoriciens Robert Brout, François Englert et Peter Higgs ont élaboré une théorie qui donne une masse au W et au Z lorsqu’ils interagissent avec un champ invisible mais omniprésent dans l’Univers.
Le boson de Higgs est donc une particule élémentaire dont l'existence, postulée en 1964 permet d'expliquer la brisure de l'interaction unifiée électrofaible en deux interactions par l'intermédiaire du mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-Kibble et d'expliquer ainsi pourquoi certaines particules ont une masse et d'autres n'en ont pas.

Des musiciens ont donc décidé de donner vie au Boson de Higgs en composant une courte mélodie, réalisée à partir des graphiques de résultats présentés par le CERN.
Conseil Européen pour la Recherche Nucléaire (institué en 1952 : le plus grand centre de physique des particules du monde)
Chacune des données a été convertie en une note de musique, puis jouée à la guitare électrique. 