
Le chanteur Pascal Danel est décédé dans la nuit du mercredi au jeudi à l’hôpital, à 80 ans, après un malaise cardiaque pendant une opération.
Rappelez-vous

Le chanteur Pascal Danel est décédé dans la nuit du mercredi au jeudi à l’hôpital, à 80 ans, après un malaise cardiaque pendant une opération.
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Avant les présentations, sachez que ce groupe a définitivement marqué mon adolescence, au point où, par moments, j'aurai aimé endossé leurs costumes (de scène) pour sortir avec les copains. Partant du principe que le ridicule ne tue pas.

Un ami proche a réussi à m'en dissuader, et je ne lui en veux pas. 
Je me contentais de vénérer ce poster qui trônait sur le mur de ma chambre, et qui en faisait sourire plus d'un.

Mais alors, qu'avaient-ils de si attirants ?

- - - - - - La genèse : - - - - - -
En 1964, le guitariste Dave Hill et le batteur Don Powell formèrent donc le Groupe "les Vendors"

(Dave Hill en bas à gauche & Don Powell au milieu en haut)
qui deviennent les " ’N Betweens".

Composition du groupe :
Dave Hill

Un an plus tard, un chanteur et guitariste les rejoint : Noddy Holder.


Après 4 ans, le groupe doit changer de nom: les ’N Betweens optent pour Ambrose Slade

Cela leurs permet de lancer leur 1er album : "Beginnings" (passé inaperçu)

Mais Chas Chandler, ancien bassiste des Animals et manager de Jimi Hendrix, leur fait raccourcir leur nom en "SLADE" !
Un groupe de Glam Rock va naitre...

En 1971, SLADE laisse de côté le look skinhead et chacun se laisse pousser les cheveux à nouveau.

Ils enregistrent alors une reprise de « Get Down And Get With It » du chanteur de Rhythm ’n’ Blues Bobby Marchan qui faisait partie de leur répertoire live depuis des années.
(attention au son !)
L’intensité du groupe est rapidement communicative.
Holder et Lea commencent également à composer ensemble.

Une collaboration, mélangeant Rock et musique folklorique, « Coz I Luv You » sort en single et se retrouve catapulté en première place des ventes !
Devant ce succès, le groupe remet le couvert avec « Look Wot You Dun » qui se hisse à la quatrième place.
Il semble évident que ce sont les titres du duo, à l’orthographe très particulière, qui feront les fondations du succès de SLADE.

Les membres du groupe n’ayant pas le look de playboys permanentés qui sera associé au genre dans les années 80, mais plutôt celui qu’on est en droit d’attendre de membres de la classe ouvrière de la campagne anglaise.
Or, le Glam Rock anglais se définissait plus par les costumes extravagants et clinquants que par des visages de tombeurs.

Leur succès est propulsé jusqu’en Australie, qui verra le groupe y effectuer une tournée – chose rare à l’époque pour un groupe anglais – avec Status Quo en première partie !!
« Take Me Bak ‘Ome » devient leur deuxième numéro 1 anglais et fait même une timide entrée dans le Top 100 américain, bientôt suivit par un troisième, « Mama Weer All Crazee Now » toujours pour la seule année 1972.
L’année 1972 se termine pour le groupe avec leur troisième album, Slayed? .
Deuxième single issu de l’album « Gudbuy T’ Jane » manque de peu la première place et s’impose un peu partout dans le monde.
C’est à cette époque que Holder commence à porter le chapeau haut de forme à miroirs qui deviendra sa caractéristique.

Pour cette version (que j'ai découverte), il fallait osé 
1973 commence bien avec « Cum On Feel The Noize » qui prend la première place dès sa sortie.
« Sweeze Me, Pleeze Me » suit le même parcourt et le groupe joue dans les plus grandes salles du pays.
Puis d'autres tubes dont « Everyday » (quasiment leur seul grand slow avec « How does it feel »)
C'est alors que Chandler propose à SLADE de faire un film. Ce sera Flame (vendu sous le titre "Slade in Flame" )
Contrairement à ce qu’on aurait pu penser vu les autres films mettant en scène des Stars du Rock et avec un groupe proposant une musique populaire et authentique comme SLADE, le film offre un regard sans concession sur la difficulté pour un groupe pop de percer dans le business musical.
La bande-originale offrira un nouveau succès, notamment avec « Far Far Away » et « Standin' On The Corner »
Voulant à tout prix percer en Amérique, SLADE s’y embarque pour 2 ans, mais leur accent prononcé, leur look extravagant et le côté folklorique de leur musique ne semble pas être ce que recherche le publique américain de l’époque, en pleine désillusion suite aux problèmes auxquels les Etats-Unis font face alors.
Et comble de malchance, ne pouvant pas défendre leur nouvel album, Nobody’s Fools, dans leur pays, les ventes seront décevantes pour un groupe habitué aux sommets comme SLADE.
Lorsqu’ils rentrent chez eux, nous sommes en 1977, en pleine furie Punk.
Le Glam Rock est hélas bel et bien passé de mode et SLADE arrive trop tard pour arriver à faire une transition.
Pourtant, des groupes de Glam Rock (tels Sweet ; Garry Glitter ; Roxy Music ; T. Rex ; Sparks ; Suzi Quatro ; David Bowie ; Kiss...), SLADE était celui dont le son était le plus brut, le plus sonore, le plus étincelant et extravagant, donc le plus enclin à trouver sa place dans la nouvelle scène.
Mais l’éloignement de son public ainsi que leur look trop haut en couleur les classèrent dans la catégorie des 'Has-been'.
Pourtant, le groupe sort de bons albums avec "Whatever Happened" To SLADE, en 1977, ou "Return To Base" en 1979, mais ni eux ni les très bons singles indépendants « Burning In The Heat Of Love » et « Rock ‘n’ Roll Bolero » ne rencontrent le succès.
SLADE est au bord de la rupture et, devant la chute des ventes, Dave Hill se reconvertit en chauffeur de mariage à bord de sa Rolls....

Et puis le miracle a lieu.
Alors qu’Ozzy Osbourne se désiste à la dernière minute du festival de Reading en 1980, SLADE est appelé pour sauver la fête.
Dave Hill n’y croit guère mais est convaincu de participer à ce qui semblait être le concert d’adieu du groupe.

Pourtant le groupe créé la surprise, rappelant aux nouveaux fans de Hard Rock à quel point SLADE était un groupe de bêtes de scène. Entre ce succès britannique et la montée du Glam Metal aux Etats-Unis le groupe se retrouve une seconde jeunesse et arrive enfin à percer en Amérique !
"Till Deaf Do Us Part", en 1981, remporte un joli succès en Europe tandis que "The Amazing Kamikaze Syndrome", porté par les singles « Run Runaway » et « My Oh My », entre dans le Top 40 américain.
Si 2 albums sortirent encore ("Rogues Gallery" en 1985, "You Boyz Make Big Noize" en 1987), il semblait bien que sans concert SLADE avait perdu sa raison d’exister.
En 1992, Holder décide alors de quitter le groupe pour tenter d’autres aventures (DJ, comédien…).
Et ne voyant pas l’intérêt d’un groupe sans son chanteur si charismatique et partenaire d’écriture, Lea quitta le groupe également.
Depuis, Hill et Powell ont continué à faire vivre les vestiges du groupe, d’abord sous le nom de SLADE II.
Mais sans la voix de Holder et de nouvelles compositions cela se termina assez vite, au grand dam de beaucoup de fans.

Quelques albums qui ont fait date :
Leur deuxième album : Play it loud

Slade alive (inclus le fameux "Get Down and Get With It" le morceau le plus puissant rarement entendu)


SLADEST (l'un des meilleurs)

Old, New, Borrowed and Blue (inclus "Don't blame me" et le magnifique slow "Everyday")

Slade In Flame (Bande originale du film)

Nobody's fool

Récapitulatif de leurs hits à connaitre (orthographe volontairement écorchée) :
Know who you are ; Coz I Luv You ; Look Wot You Dun ; Take me bak ome ; Mama weer all crazee now ; Gudbye to Jane ; Cum On Feel The Noize ; Skweeze me, pleeze me ; Everyday et Far far away
Physiquement, que sont-ils devenus ?

Dave Hill & Don Powell (11/02/2020)

Noddy Holder (29/03/2020)
Jim Lea (12/07/2018)

Quelques liens
http://www.slade.free.fr/history1.html
http://www.slade-weerallcrazee.co.uk/files/sladetxt.html
http://www.sladefanclub.com/1998--later-years.html

Que sont-ils devenus (physiquement)
(acteurs/actrices US)
@Shanna Merci pour ce quiz fort original.
Et pour ton développé des résultats tjs aussi plaisant à savourer.
"Miadonna" & "Mitanic" 
Bravo à la Documentaliste, @Steliane 
Et bien sûr aux 3 podiomés, et à nous tous. 
Le sujet de @Lapin sur la chanteuse Sigrid m'a donné envie de vous présenter une autre fabuleuse chanteuse norvégienne : Rebekka Bakken, née en 1970 à Oslo.

Cette artiste s'est fait connaitre il y a quelques temps avec cette belle chanson : "Powder Room"
que je vous suggère d'écouter les yeux fermés dans l'obscurité et au moins 2' si possible.

Compositrice, pianiste et interprète norvégienne de jazz et de blues, Rebekka Bakken étudie le violon et le piano dès l'enfance et joue dans quelques groupes avant de partir en 1995 pour New York, afin de devenir une musicienne professionnelle.
Sa rencontre avec le guitariste autrichien Wolfgang Muthspiel débouche sur des concerts et l'enregistrement de trois albums en commun, suivis d'un quatrième, Steinhaus (2003), avec le joueur de oud (guitare arabe inspirée de la lyre) tunisien Dhafer Youssef.
Elle collabore avec le trio de la pianiste Julia Hülsmann sur l'album Scattering Poems (2005).
De retour en Europe, Rebekka Bakken signe avec le label Emarcy et développe un style à la lisière du jazz, du blues et du pop-rock, représentant la nouvelle génération de chanteuses norvégiennes sur The Art of How to Fall (2003), Is That You? (2005), I Keep My Cool (2006), Morning Hours (2009) et September (2012), avec entre autres musiciens, Eivind Aarset, Lars Danielsson, Marc Ribot, Patrick Warren ou Gail Ann Dorsey, voire l'Orchestre philharmonique de Vienne !
En 2014, elle consacre l'album Little Drop of Poison aux compositions de Tom Waits, accompagnée par le HR Big Band, orchestre de jazz de la radio de Francfort.
Elle s'entoure de musiciens norvégiens, comme le guitariste Johan Lindström, pour les albums suivants, Things You Leave Behind (2018) et Winter Nights (2020).

Décès de Catherine Laborde, à l'âge de 73 ans.
......

Merci pour cette information.
Elle était tellement agréable à écouter (trop peu), et a marqué le paysage audiovisuel.
@Shanna a dit dans QUIZ - La réponse adéquate 4 :
Une question @tous :
vous préférez quand les résultats sont anonymes ...
ou bien voir en détail qui a répondu quoi
...
Oui : "qui a répondu quoi", stp
Et ça permet aussi de se remémorer ce qu'on avait écrit 
Content de voir ce Topic, remémoré par @LeaPierce , car groupe (re)découvert par @Spillway via le Sujet des frissons musicaux.
Je confirme donc que j'aime bien la sonorité de leur musique et la douce voix de leur chanteuse : Romy Madley-Croft.
Qui a sorti son premier single en solo (en septembre 2020), et que je remets donc ici pour le plaisir.


Jean Sarrus
Comédien (membre historique des Charlots)
79 ans

Ils s'en vont les uns après les autres.
Reste encore Jean-Guy Fechner
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et Luis Rego



@agathe a dit dans QUIZ - La réponse adéquate 4 :
@Cygoris
.............
toi, tu ne les roules pas, tes nems ? tu fais comment ?
Ben non, je les achète 

Bonjour à tous.
@Kachina m'ayant fait découvrir cette fabuleuse chanteuse fin 2021 sur le forum, je souhaitais ouvrir un Sujet afin de mettre en valeur cette artiste américaine..... (appréciée aussi de @Tany-mena et @Music )
Son site https://www.bethhart.com/music/

.... et profiter que soit sorti fin février 2022 un nouvel album composé de reprises de Led Zeppelin.
Avec des tons les plus délicats et mielleux aux notes les plus hautes en passant par des sons rocailleux et soul, ses interprétations de l’irrésistible « Whole Lotta Love », l’entêtant « Kashmir, » le très funky « The Crunge » ou de l’incontournable « Stairway To Heaven », sans oublier les deux superbes medleys – « Dancing Days/When The Levee Breaks » et « No Quarter/Babe I’m Gonna Leave You Now » – qui encadrent « Black Dog », Beth nous entraine dans un tourbillon d’émotions.
Mais remontons le temps pour découvrir qui est-elle :
Beth HART (née à L. A. le 24 janvier 1972) est une chanteuse, compositrice et musicienne américaine de Los Angeles. Et dans son adolescence elle s'est aperçue que le diable n'aimait pas la lumière.
Ancienne-gagnante de “Star Search” (compétition Vocaliste dans une émission TV américaine présentée par Ed McMahon). Aujourd'hui elle joue du piano, de la guitare, du violoncelle, de la guitare basse et des percussions.
HART est mariée à son directeur de route Scott Guetzkow.

Les enregistrements :

En 2012, Jeff Beck, qui joue un rôle majeur dans sa carrière, la recrute pour chanter devant le couple Obama, qui l'ovationne.
A Paris aussi, elle remplit l'Olympia 2 années de suite !
Le succès croissant lui vaut de collaborer avec le 'guitar hero' Joe Bonamassa.
Article : https://stringfixer.com/fr/Beth_Hart

"Le succès ne m'a jamais aidée, précise-t-elle. Les prières, un thérapeute, une médication contre la bipolarité, un entourage attentionné, un mari aimant... voilà ce qui a chassé mes démons. Certains viennent encore et repartent, d'autres restent auprès de moi et je m'en accommode".
Article complet sur telerama.fr
La première trace discographique de la carrière de Beth HART commence en 1993. A l'époque, la chanteuse ne se produit pas encore sous son simple nom mais au sein d'une formation qui porte cependant le patronyme de Beth Hart And The Ocean Of Souls.

Parmi les musiciens qui l'accompagnent dans cette première aventure, se trouvent le guitariste Jimmy Khoury, qui la suivra durant encore quelques années, ainsi que le pianiste et claviériste Geoffrey Leigh Tozer.
Ce dernier se charge des compositions avec Beth HART pour 12 titres auxquels se rajoute une reprise du 'Lucy In The Sky With Diamonds' des Beatles sur laquelle nous aurons l'occasion de revenir.
Si ce premier opus éponyme n'a pas rencontré un immense succès, il est cependant l'occasion de découvrir une chanteuse exceptionnelle, qui met ses trips sur la table, et affiche une fusion entrelaçant les empreintes de Dani Klein (VCD) ; LP ; Etta James ; Janis Joplin ; Tina Turner & Asia (pour son énergie) - rien que ça !
Emportée par son enthousiasme, Beth HART se laisse souvent aller à un abus de trémolos et à un excès de cris dominants. Rien de rédhibitoire cependant, car ce qui marque immédiatement l'auditoire, c'est la puissance hors norme et la tessiture si particulière de la voix de la future diva. Mis au service de compositions qui font plus que simplement tenir la route, ce don ne peut pas passer inaperçu.
Du rock catchy et groovy comme ce sera son habitude tout au long de sa carrière, car Beth HART mêle de nombreuses influences à une base blues-rock servant de repère. Flirtant avec le jazz ('Just Call Me Up') ou le R'n'B ('Love Thing'), la belle et sa formation s'aventurent également sur des territoires très 70's avec un 'Can't Hear The Word' lent, puissant et à la redoutable accélération finale, ou un 'Love Suffers All' chaloupé et au refrain hyper accrocheur.
Son potentiel est époustouflant et profite de compositions traduisant déjà une ouverture d'esprit artistique et sachant envoûter l'auditeur par leur qualité et leur variété.
)

@Shanna a dit dans QUIZ - Happy Halloween ! :
Chers spectres espiègles, momies sensuelles,
vampires ténébreux et sorcières verdâtres , voici...
ça promet
nb : bien la petite araignée en guise de souris

Lewis Alan Reed

alias Lou Reed

est né à Brooklyn le 2 mars 1942 dans une famille juive, il commence à jouer de la guitare dès l'adolescence.
C'est au sein des Jades, un groupe de doo-wop (style vocal new-yorkais très à la mode dans les années 1950), qu'il effectue son premier enregistrement, en 1956.
Considéré comme déviant par ses parents pour ses pulsions homosexuelles, il sera traité aux électrochocs ! 
Une expérience traumatisante qu'il commentera dans une chanson de 1974, Kill Your Sons.
À l'université de Syracuse, où il entre en 1960, il suit les cours du poète Delmore Schwartz, qui devient son mentor.


Auteur de chansons professionnel dès 1964, il écrit à la commande pour le label Pickwick Records, qui monte le groupe "The Primitives" avec Lou Reed et John Cale pour sortir le 45 tours The Ostrich.

Encouragé à former son premier groupe, il y fait la rencontre du Gallois John Cale, une des plus déterminantes de sa vie.


Avec ce musicien issu de l'avant-garde, le littéraire Lou Reed forme le Velvet Underground, bientôt rejoint par le guitariste Sterling Morrison et Moe Tucker à la batterie

(Le batteur d’origine s’appelait Angus MacLise. Il a quitté le groupe avant même son premier concert rémunéré (75$), à la Summit High School (New Jersey) en 1965, car il trouvait que leur musique était trop commerciale), puis temporairement par Nico, qui comptera beaucoup dans sa vie galante.

nb : le Velvet Underground tire son nom d’un livre érotique de 1963 écrit par Michael Leigh. C’est Tony Conrad, un ami de John Cale, qui l’avait montré au groupe.
Remarqué par Andy Warhol

le Velvet propose un son qui tranche radicalement avec la production rock des années 1960. L'alto de Cale, le jeu de batterie rudimentaire de Tucker et la voix grave de Reed composent une atmosphère inédite.
Les textes de Lou Reed frappent fort: il y décrit les bas-fonds, la drogue et le sexe avec une précision qui en feront le meilleur parolier du rock avec Bob Dylan. Et aussi l'un des premiers à déclarer vouloir s'adresser aux adultes, considérant le rock comme une activité artistique noble - parfois jusqu'à l'arrogance.
The Velvet Underground & Nico "I'll Be Your Mirror"
Après un deuxième album, Lou Reed congédie John Cale.
En août 1970, après 4 albums à l'insuccès chronique, Lou Reed quitte le Velvet Underground. Sa production le place dans le quartet des plus grands artistes de rock en activité.
Charismatique et inquiétant, il défraie la chronique en s'injectant de l'héroïne sur scène et en s'installant avec un travesti. Il est un des rares musiciens de sa génération à être acclamé par le mouvement punk, qui lui doit énormément.
ps : Lou Reed et John Cale se retrouveront en 1990 pour un somptueux album à quatre mains en hommage à Drella, surnom d'Andy Warhol, décédé en 1987.
Il reformera le Velvet Underground en 1993 le temps d'une tournée qu'il sabotera par son comportement dictatorial, avant de collaborer fréquemment avec l'homme de théâtre Bob Wilson.
Il enregistre ainsi The Raven, inspiré par Edgar Allan Poe, qui sera son dernier album solo.
À la surprise générale, et à la consternation de beaucoup, il collaborera en 2011 avec le groupe Metallica !
Je dédie en particulier ce sujet à @Kachina et @Punk-à-chien, et aussi à tous ceux/celles qui ont apprécié ses œuvres musicales.
The Velvet Underground-Heroin
The Velvet Underground "Heroin Live in Paris" (1993)
En 1971, Lou Reed signe un contrat en solo avec le label RCA Records et part à Londres (Angleterre) pour enregistrer son premier album.
En avril 1972, paraît "Lou Reed".

En décembre 1972, le songwriter revient avec son deuxième opus solo "Transformer" co-produit par Mick Ronson et David Bowie.

La chanson emblématique "Walk on the Wild Side" connaît un fort succès et lance la carrière solo de l’artiste.
Elle est l'adaptation musicale d'une nouvelle de Nelson ALGREN (1956)

Et du film "La Rue chaude" (Walk on the Wild Side) de 1962, avec entre autre Jane Fonda, qui l'inspira.
Musique d'Elmer BERNSTEIN

Version "Walk on the Wild Side" se terminant par le solo de Saxophone
Version la plus soft (la 1ère chanson que j'entendis de lui) de l'album : "Lou Reed Live"
"Walk On The Wild Side" sur scène (1984 au Capitol Theatre )
La version "Walk On the Wild Side" la plus longue (17'), mais pas la meilleure, musicalement, mais très bonne pour s'imprégner d'un concert, figure sur l'album : "Take no prisonners"

D'autres interprétations intéressantes
Dave Stewart + Vanessa Paradis
Alice Phoebe Lou
Suzanne Vega
Version jazzie : Stephy Haik accompagnée par André Ceccarelli
Jordan Mackampa (guitare acoustique)
Tessa Dixson
Puis suivront les albums :
Le très triste Berlin (1973), avec la chanson déchirante (notamment après # 5'30) "The Kids"
"Sally Can’t Dance" (1974).

En février 1974, paraît l’album live "Rock ‘N’ Roll Animal" qui, musicalement contient pas mal de riffs et une excellente interprétation et sonorisation !

Isolez-vous qq minutes, mettez un casque, et laissez vous emporter par
Sweet Jane
Heroin
Rock 'N' Roll
En juillet 1975, Lou Reed signe le double album Metal Machine Music (sans AUCUNE parole !
). C’est un échec commercial retentissant.
Rapidement compensé par "Live"
Contenant la pépite "Walk On the Wild Side" (mais sans le saxo)

Puis "Coney Island Baby" (1975)

(à écouter notamment si un soir vous avez le blues)
"Rock and Roll Heart" (1976)

"Street Hassle" (1978)

The Bells(1979)

et "Growing Up in Public" (1980).

En février 1982, il sort son onzième opus "The Blue Mask".

Suivront Legendary Hearts (1983)

et New Sensations (1984).

En 1986, Lou Reed signe son 14è album Mistrial (1986).

S'en suit New York (1989) sur lequel apparaît Maureen Tucker.

En janvier 1992, Lou Reed sort son 16è disque "Magic and Loss".

En février 1996, Lou Reed sort son 17è album "Set the Twilight Reeling".

Puis Ecstasy (2000).

En janvier 2003, Lou Reed livre son 19è opus "The Raven" inspiré par Edgar Allen Poe.
Laurie Anderson (sa femme)

David Bowie

Antony Hegarty, Steve Buscemi ou encore Willem Dafoe apparaissent sur ce disque.

En avril 2007, Lou Reed sort l’album d'ambiances éthérées "Hudson River Wind Meditations" destiné à ses séances de T’ai Chi et de méditations.
Disque qui est le négatif de "Metal Machine Music". Les deux albums partagent le fait d’être purement instrumentaux !
En juillet 2011, Lou Reed participera aux Vieilles Charrues (Carhaix)
En octobre 2011, Lou Reed signe avec Metallica l’album commun "Lulu".


Hélas, le 27 octobre 2013, la figure emblématique du rock new-yorkais Lou Reed nous quittait à l’âge de 71 ans.

Site officiel (apparemment abandonné depuis son départ
)
https://loureed.com/
Discographie complète de l'artiste (11 pages !)
https://www.discogs.com/fr/artist/11879-Lou-Reed
ET
http://www.xsilence.net/artiste-590.htm
ET
http://fp.nightfall.fr/index.php

Biographies
https://www.nostalgie.fr/artistes/lou-reed/biographie
https://www.universalmusic.fr/artistes/20000026000