@Hilda-Van-Holp je ne suis pas d'accord, j'ai travaillé 10 ans, alors là vie de femme au foyer c'est cool à côté, c'est pas du travail.
Ta vie de femme au foyer est cool par rapport à ton travail peut être mais c'est tendu de dire ça comme si c'était une généralité, ça depens de mille trucs : si tu élèves des enfants, combien, comment ils sont, et quel boulot tu fais aussi. Je suis d'accord, le travail de femme (ou homme !! Oui ça existe !!) au foyer devrait être reconnu et rémunéré, ne serait-ce que pour protéger le parent en cas de divorce, décès, et au moment de la retraite.
@Chloé Ca m'étonne pas, en fonction des centres de formations on peut avoir une formation très théorique, très psycho (c'est le cas de l'endroit où j'ai fais la mienne) ou plus pratico pratique. Cependant même si on arrive avec un bagage de base faut savoir s'adapter au terrain ensuite. Mais il y a des éduc qui ne se sentent plus peter !
@ayamé Ah oui bah j'imagine que vous les IDE vous voyez bien ce que sont les limites institutionnelles. Après j'avoue que là ça fait plusieurs années que j’enchaine les contrats assez court, un an max, soit parce que ce soit des CDD soit parce que ce sont des CDI pas viable pour moi, et j'aimerais me poser, mais bon on verra de quoi l'avenir est fait. Et je garde mon projet en médiation de coté, il est là dans un coin, pour l'instant pas possible à mettre en place mais ça viendra aussi.
@Spip Sacré boulot que tu fais ! Comme quoi t'as bien fait de suivre ton instinct et de t’arrêter. Et oui des éduc qui font ce boulot pour de mauvaises raisons il y en a plein, certains vont sciemment bosser avec des personnes vulnérables pour avoir un sentiment de pouvoir et de contrôle.
J'ai passé un BAC L en 2012. Suite à ça je savais que je voulais travailler dans le social, j'ai toujours eu la fibre, mais je me sentais pas assez mature pour passer des concours. J'ai commencé un BTS Économie Sociale Familiale, que j'ai raté avec brio. Deux année d'études assez difficiles, entre autres parce que ce cursus, assez scientifique et très...trad wife ne me convenait pas. Durant ces 2 années j'ai fais 2 stages, dont auprès de personnes adultes en situation de handicap intellectuel. Ça m'a plu, j'ai passé les concours éducatrice spécialisée une 1ere fois, raté. J'ai ensuite fait un service civique, une belle année je dirais ! Du boulot, un peu, mais surtout des potes et la fête. J'ai repassé les concours, ratés encore. J'ai travaillé ensuite un an en contrat d'aide à l'emploi en Institut Medico-éducatif, avec des enfants en situation de handicap. Une année difficile encore, Je découvre douloureusement les limites de l'institution mais je suis trop naïve et pleine de bonne volonté pour m’arrêter là. Je repasse les concours, bingo, cette fois c'est la bonne. Je commence mon parcours de formation d'éducatrice spécialisée. Je découvre le métier, et je créé mes amitiés les plus fortes. C'est une formation extrêmement intéressante et riche, mais difficile. Aujourd'hui le diplôme n'est plus du tout le même que celui que j'ai passé d'ailleurs. J'ai 3 stages à faire, 2 sur 3 sont assez catastrophiques, encore à cause des institutions mais je m'en sors. Mon dernier stage en maison d'enfants à caractère social me sauve, je tombe sur un tuteur de stage qui me redonne la foi en mon métier, et je décide de faire mon mémoire sur ce stage là qui ne dure que 10 ou 8 semaines car mon stage précedent de un an a été une expérience trop douloureuse et je ne me voyais pas écrire 50 pages dessus.
Je décroche mon diplôme avec des belles notes, je suis fière de moi.
1ere expérience pro en tant que diplômée en 2020, en foyer appartement avec des personnes en situation de handicap vivant dans des logement autonomes, en coloc ou studio. Et bam, COVID. On doit réorganiser tout le fonctionnement du service, les personnes ne peuvent plus faire leur courses ou sortir, car si l'une d'elle ramène le COVID ça va très vite en institution. Une période épuisante, pour cette raison, et aussi parce que je peine à être intégré par l'équipe, et ma cheffe est particulièrement virulente. Bref, mon contrat se termine, tant mieux.
Fin 2020, suite à un décès brutal d'un proche, je dois faire une pause et me reconstruire. Je met ce temps à profit malgré tout, je me forme en médiation par l'animal/zoothérapie.
C’est un soin alternatif non médicamenteux qui se pratique à l'aide d'un animal familier, consciencieusement sélectionné et éduqué, sous la responsabilité d’un professionnel, appelé « l'Intervenant Professionnel en médiation animale » dans l'environnement immédiat de personnes chez qui l'on cherche à éveiller des réactions visant à maintenir ou à améliorer leur potentiel cognitif, physique, psychosocial ou affectif. » source
Cette formation me permet de formaliser mon projet dans un mémoire assez court mais je commence à voir un peu plus clair.
Aujourd'hui j'ai plusieurs expériences assez courtes, je suis dans une boite qui ne me fait pas du bien, comme celles d'avant d'ailleurs. J'aime autant mon métier que je le déteste, et il ne se passe pas un jour sans que je songe à tout plaquer et à élever des salers dans le Cantal ou alors que je raconte une anecdote du boulot avec passion, c'est là toute l’ambiguïté du bouzin. Pour autant je n'ai pas encore pu mettre en place mon projet de médiation, ça viendra, mais pour le moment je cherche le poste où je pourrais enfin me poser, même si c'est pas le job de ma vie, c'est qu'un boulot. J'aime ce que je fais mais pas au point d'y laisser ma santé mentale, et c'est pas tous les jours évident.
J'ai changé d'avatar et opté pour une illustration d'Ilya Kuvshinov, illustrateur russe (vous pouvez retrouver son travail sur insta, j'aime cette image depuis longtemps et je suis retombée dessus, elle est parfaite.
Vendredi j'ai un entretien d'embauche le matin et l'aprem je récupère ma nouvelle voiture. En vrai c'est des trucs cool mais qui m'angoisse parce que j'ai peur de foirer mon entretien et je suis pas tranquille à l'idée de conduire un nouveau véhicule (n’étant angoissée de la route).
@Marcel On t'a expliqué 50 fois pourquoi tes propos ont été mal reçu mais tu préfères faire comme si ces propos n'existaient pas. J'ai rarement été autant ignoré d'ailleurs c'est assez parlant !
@Marcel Il n'y a que toi qui compare l'incomparable et qui juge les réponses des autres. Personne n'a dit que tu étais une "méchante". Si toi tu n'es pas plus attristé que ça à la perte de tes animaux tant mieux pour toi mais gardes tes jugements pour toi. Tu te permet de faire des raccourcis alors que tu ne connais pas la vie des personnes qui te répondent. Je t'ai demandé plusieurs fois ce qui t'agace mais tu ne me répond pas, j'ai juste le droit à vote "négatif" (d'ailleurs je comprend pas bien le concept mais passons). Tu es hyper violente dans tes propos et tu te victimise ensuite quand on essaye de te dire qu'on est pas d'accord. Ça s'appelle du gaslighting.
@Hilda-Van-Holp Quand on utilise des animaux pour du soin et qu'on fait ça bien on veuille à ce que ça ne soit pas nocif pour eux. La zoothérapie/médiation par l'animale a des règles et le bien être animal est sans doute la première.
@Marcel moi je te demanderai bien qu'est-ce qui te dérange dans ce que tu appelle du "surinvestissement" ?
Et pour le coup si, je le dis, si une personne ne se remet pas de la mort de son animal c'est qu'effectivement il y a un souci. Mais là on est sur la santé mentale, et tes propos sont jugeant. Si je comprend le fond la forme est compliqué à lire et assez violente. Pour autant comme je l'ai déjà dis les animaux prennent de plus en place dans nos vie et nos considération, de plus en plus de gens font le choix du respect de l'animal et de son bien être (par le veganisme par exemple) et il y a même des avocats qui sont spécialisé dans le droit des animaux. Je considère les animaux comme mes égaux, je veux leur bien être, si ça c'est du "surinvestissement" pour toi alors pose toi des questions. Je ne vois pas en quoi le respect du vivant est extrême.
@Marcel C'est dommage de considérer que les personnes tristes pour la perte de leur animal n'ont que cette peine à gérer. C'est faux qui plus est et c'est vraiment très réducteur. Je comprend difficilement comment on peut en arriver à cette conclusion sans avoir d'infos sur les vies des gens avec qui tu interagis sur une plateforme virtuelle. Et comparer l'adoption d'un animal à celle d'un enfant c'est un non-sens complet.
Je rejoins @Marcel sur plusieurs points : oui on peut vivre sans animaux, et ça parait plutôt inquiétant de se dire que certains-es ont des animaux dans un seul but thérapeutique.
Effectivement si la seule difficultés de quelqu'un dans sa vie c'est de se remettre de la perte d'un animal c'est qu'il a un contexte social plutôt confortable. pour autant est-ce vraiment le cas ? Je crois que les gens qui n'ont que cette peine à gérer sont assez minimes, à moins de venir d'une classe sociale vraiment élevée.
Je rejoins aussi @Artelise, nos animaux prennent une place de plus en plus importante dans nos foyers et dans nos cœurs. Quand je dis que je ne conçois pas ma vie sans un animal c'est aussi parce que j'aime m'en occuper, j'aime leur apporter du confort, j'aime savoir que grâce à moi il y a 3 petits chats qui ne vivent pas à la rue (car évidemment quand on aime les animaux on les adoptent et on ne les achètent pas en animalerie).
Et ils nous le rendent tellement bien. Pour autant les animaux et en particulier les chats, sont des éponges émotionnelles. Adopter un animal dans le seul but d'aller mieux soit même je ne suis pas sûre que ce soit une bonne raison. J'ai un exemple d'une amie qui adopté son chien (un border collie) sans se renseigner sur la race, et vraiment dans l'objectif d'aller mieux dans sa vie. Bon, ça ne fonctionne pas, et force est de constater que si elle aime son chien, elle ne respecte pas ses besoins. Ceci dit loin de moi l'idée de nier l'importance d'un animal chez soi ou avec soi dans notre bien être, je suis formée en médiation par l'animal donc c'est quelque chose en quoi je crois.
Par contre comparer les deuils est assez absurde, tout dépend de la relation de chacun avec son bestiau, et ça appartient à chacun.
J'ai toujours vécu avec des animaux aussi, et je ne conçois pas ma vie sans. J'ai des chats principalement, mais j'aime beaucoup les chiens même si ce sont des animaux que je ne connais pas. On a eu aussi des Octodons, hélas on ne savait pas s'en occuper. Des souris aussi. Aujourd'hui j'ai 3 chats noirs ! Une belle petite meute !
ptdr je vois que mon histoire de garage fait jaser !
Malheureusement @Jabba-the-Hutt je n'ai pas eu le choix, mais j'avais effectivement pas l'intention de retourner chez lui à la base mais bon là je suis tombé en panne devant chez lui.
Et sinon je pense qu'il avait bien des biffetons dans les yeux, surtout quand il me voit arriver en détresse !!