Je suis le froid, je suis la glace
Je parcours doucement ta peau, je t’envahis chaque jour un peu plus…
Je suis le vide, je suis le silence
Je m’immisce doucement autour de toi…
Tu essaies de m’échapper, de trouver une solution, mais de mes doigts invisibles je te maintiens dans le noir.
Tu manques d’air, tu te retrouves piéger. Tu tends la main, tu appelles à l’aide mais en vain, le désert ne te renvoie qu’un écho.
Je suis l’indifférence, je suis un regard vide, un manque de désir
Tes larmes coulent mais ne trouvent pas le chemin de la liberté. Les mots se bloquent érigeant un mur dont tu es prisonnière. Chaque jour est un peut être et l’avenir qu’un goût d’incertain.