Mon 1er grand changement fut causé par une multitude d'action que je pourrais résumer par un seul : harcèlement. Petit j'étais (et suis toujours) hyper sensible, un rien pouvais me faire pleurer souffrir ou rire. Le problème est qu'une partie de mes oncles cela les faisais rire de me voir "chouiner" comme ils disaient, à l'école à partir de la primaire le harcèlement scolaires car de leur point de vue ma sensibilité faisait de moi un être différent. Et j'étais très mal accompagné par mes parents. Avec le temps je me suis fermer. Sauf à ma mère avec qui j'ai compris que si je lui disais toute mes conneries je n'avais pas à craindre de sanctions ou punition et elle me disait "faut que jeunesse se face".
Mon 2eme fut la pratique du judo ou j'excellais en cour mais où les tournois me faisaient chier car ça me prenais du temps et je comprenais pas trop le but. Le judo a développé en moi certaines valeur auquel je me suis rattaché et qui m'a servis à me construire une certaines ligne de conduite et à reprendre confiance en moi. Sauf que je n'ai pas continué évolué dans le niveau moyen sans réel compréhension et suivi de ce que je faisais ma décourager.
Mon 3eme, arrivé au lycée j'étais devenu hautain, froid et amer. Le harcèlement avait continuer au collège. Et j'avais beaucoup d'espoir sur une évolution de mentalité et l'envie d'avoir une petite amie à commencer à se développée. Le harcèlement a diminuer mais au bout de 5 ans dans le même environnement et avec quasi les mêmes personnes j'ai appris à apprivoiser les choses et suis devenu plus confiant, moins amer et plus souriant. J'ai aussi basculer du côté des harceleur à harceler ceux qui s'en prenait aux autres, sûrement car moi y avait personne pour me défendre et qu'en première j'ai fais quelques choses de graves qui m'a remis en question (j'en parlerais sûrement un jour).
4eme: L'université fut pour moi l'émancipation de tout, j'avais travailler comme un dingue l'été pour économiser et ne pas travailler à côté de mon année de licence. Mes années malheureuse du collège et lycée étaient derrière moi, j'étais une autre personne j'ouvrais une nouvelle porte, je vivais toujours selon mes règles mais j'étais beaucoup plus ouvert. J'ai rencontré ma compagne et ma décision d'aller me perdre en pleine nature au fin fond du nord Canadien fut remis en cause, j'y ai vu l'espoir d'avoir ce que j'attendais avec impatience.
Reprise :
5eme: la naissance de ma fille, mais revenons 9 mois avant voulez vous ? Nous rentrions d'une soirée ciné-resto et on se met à discuter... Qu'est ce qu'on fait si elle tombe enceinte là alors qu'on prévoit pas avant quelques années. A chaque question comme ça, je réfléchis vraiment, je me projete, comme je me connais et que j'ai cette ligne directrice que je me suis donné c'est simple. On s'apprête à se pacser, nous sommes tous les 2 en CDI et n'avons pas d'emprunt, faudrais jute déménager quoi.
2 semaine et le PACs plus tard: je joue au PC et elle m'appelle dès toilettes, je me dis... Encore une araignée, comme elle a la phobie je met même pas sur pause et en fait non c'était pas ça. Elle m'informe que les tests sont positifs et qu'elle est donc enceinte. (elle prenait la pillule et n'a jamais oublié). J'ai dis OK, pas de problème je peux retourner jouer ?
Pour moi y avait pas de problème vu qu'elle m'avait poser la question et qu'elle connaissait pas la réponse, sa ne m'a pas véritablement secouer. Évidement j'ai arrêter de jouer, je l'ai rassuré toute la nuit etc. Et au final, on est jamais préparé à être papa... Quand j'ai vu ma fille avec ses grands yeux noir sans pleurer qui me semblais être la chose la plus fragile du monde et que je suis qu'un gros empoté... Cela m'a tellement ému... J'ai pris conscience d'être un père à ce moment là.
5eme: on venait de redemenager dans une maison et être propriétaire, j'avais tout ce que j'ai toujours désiré, une femme, un enfant, un emploi stable, être proprio. Et pourtant, une chose n'allait pas... Je n'arrive pas à trouver quoi, un grain de sable dans mes engrenages. Un sentiment qu'il me manque quelques choses ou plutôt que le vide n'était pas comblé. Je me suis mis à recontacter tout le monde de mes anciens amis avec qui on a jamais repris de nouvelle pour faire un point. J'ai replonger dans mon passé et ces périodes que je n'appréciai guère, période qui avait fait qu'au fond de moi une colère sourde et puissante me rongeait. Et rien, seulement voilà, il me restait qu'une personne à recontacter. J'ai fais le choix de ma compagne plutôt que cette fille que j'aimais encore au fond de moi depuis 11 ans maintenant, on s'entendait bien, j'ignorais qu'elle m'aimait à ce moment là et moi aussi je ne lui ai jamais dis cependant quand j'ai choisis ma compagne, je lui en voulais à cette fille de ne pas quitté son mec alors qu'on parlait de peut être sortir ensemble si elle était celib. Et j'ai coupé les ponts brutalement en lui disant de ne plus jamais me recontacter. Depuis le temps à passer et je me suis représenté à elle en disant que je me suis comporter comme un con à l'époque et m'en excuser. Savoir ce qu'elle devenait tout ça. Et tout c'est enchaîné très très vite. De la folie pure, elle m'avoua tout, qu'elle était encore avec son mec de l'époque mais qu'elle m'a toujours aimé et que j'étais son 1er amour. J'ai vraiment essayer de me montrer prudent et respecter mon code de conduite mais j'ai échoué...
Toute mes barrières, toute mes limites imposés ont tout simplement disparu, je me suis senti libéré et le petit vide avait disparu. J'ai eu beau possédé ce que j'ai toujours voulu... La seule chose dont j'avais besoin au fond... C'était elle...
Et je suis en ce moment dans le 6ème grands changement...
Voilà c'est long et pas forcément clair et je m'en excuse mais n'hesitais pas à poser des questions
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). Bref, je m'apprêtais à retourner vivre chez ma mère à 1 h de route et continuer mes recherches quand ma belle mère (mère de ma compagne) ma invité à vivre avec elles (ma belle mère, ma compagne et sa sœur) dans un petit appart. Surprenant car franchement les débuts avec ma belle mère était mal barré mais c'est une autre histoire.