@leo a dit dans La transidentité, qu'en penser ? :
pour un homme qui n'est pas taillé, physiologiquement et culturellement pour le rôle, de plus en plus exigeant : fort sans être agressif, puissant sans être orgueilleux, drôle sans être vulgaire, intelligent sans être pédant... le culte du mâle parfait est si rigoureux chez un certain nombre de femmes contemporaines (heureusement pas toutes) que cela en devient risible parfois, ou inquiétant car on peut se demander si un certain nombre de femmes n'aspirent pas à un simple basculement, vers une domination féminine radicale où les hommes doivent être surveillés et redressés, ou être beaux gosses et se taire sous peine d'être anti féministe, donc probablement fasciste, etc.
Je n'ai pas osé décrire les choses comme toi, mais je les pense : les femmes, dans quel pourcentage ?
je n'en sais rien, ont chèrement conquis leur autonomie matérielle grâce aux études et au travail.
( Question travail, elles doivent encore continuer à se battre pour obtenir l'égalité des salaires ).
Serait-ce la raison qui excite leur exigence à vouloir un homme considéré comme " supérieur ",
se disant qu'elles méritent mieux qu'un " gringalet sans envergure fagoté comme un as de pique " ?
Je pose une question, je n'affirme rien.
Quand on verra l'autre d'abord comme un être humain avant de le voir comme un être genré conforme
aux normes en vigueur, ce sera un vrai pas vers plus d'humanité.
Pour en revenir aux transgenres, j'en ai eu un comme patient à l'HP où je travaillais :
Après sa dernière opération ( l'ablation du pénis et création d'un vagin ), elle est devenue la compagne d'un cinéaste.
Le milieu des arts est plus tolérant que la moyenne des individus lambda ( la moyenne, il y a bien sûr des exceptions )
concernant toutes sortes d'excentricités : mot que j'emploie ici dans le sens de " position écartée
par rapport à un centre, à un axe de référence ".
La référence étant qu'un homme doit rester un homme, et bien viril de surcroît, et une femme doit
rester une femme, féminine et pas trop grosse, hein. Les clichés ont la vie dure.
Les discriminations, les violences, le rejet familial sont des conséquences de ces clichés.
Je me demande combien de parents acceptent d'offrir à leurs enfants les nouvelles poupées barbie non genrées...
@icescream : l'exemple de Clem est encore autre-chose : elle n'est pas transgenre, elle est intersexe.
Pas de transition la concernant : elle veut conserver ses attributs tant ceux masculins que ceux féminins.
Mais le problème reste effectivement le même concernant la non acceptation par les autres.
Cela me fait penser à Conchita Wurst qui avait gagné au concours de l'eurovision en 2014.
Il n'est pas transgenre, il est quoi au juste, un travesti ?
Sa beauté est troublante parce qu'elle est à la fois masculine et féminine.
Et pour l'eurovision 2019, Bilal Hassani, pas transgenre non plus, mais non " genrable " également.
( pas anodin le choix d'une danseuse obèse, pour dire : stop aux clichés réducteurs.
Allez, parenthèses musicales pour détendre l'atmosphère, comme dit Léo 
Je vais peut-être avec ce post recevoir encore un dyslike : nerver mind
.