L'évènementiel est surmédiatisé et les médias quels qu'ils soient savent très bien y faire pour choquer notre émotionnel.
Or, il faudrait envisager les problèmes en se détachant un minimum des émotions, comme le stipule
à juste titre @leo, pour trouver des solutions qui ne correspondent pas à des sur-réactions.
Si les crimes sont jugés des mois voire des années après les actes, c'est bien pour permettre à la vivacité
des réactions émotionnelles d'être moins prégnante.
Léo, tu analyses les choses " à froid " ( et c'est la raison pour laquelle certains ici interprètent mal tes propos )
en mettant de côté ton émotionnel pour conserver le plus possible d'objectivité.
Mais le mettre de côté ne signifie en rien qu'on en est dépourvu ;). Cela permet d'aller plus en profondeur dans un débat.
Je rebondis sur cet exemple :
la fille du voisin 8 ans, qui a échappé à toute cette influence societale sur la guerre des sexes, a dit à son père qui est un homme blanc cis genre hetero qu'elle voulait être un garçon mais d'une manière réfléchie et elle a réussi à faire comprendre qu'être dans ce corps de petite fille c'est une souffrance pour elle.
Ma soeur petite-fille tenait le même discours. Elle ne s'habillait qu'en pantalons, pas question de mettre robe ou jupe, se frappait le thorax pour empêcher ses seins de pousser, bref : un vrai garçon manqué.
Mes parents l'ont laissée faire, mais sans se dire pour autant : il faut l'accompagner dans son désir d'être un garçon. Les années ont passé, elle est tombée amoureuse ( d'un garçon ), s'est mariée et a fait volontairement 3 enfants alors que les changements du corps pendant la grossesse étaient pour elle une abomination .
Qu'en aurait-il été si elle avait été confortée dans son désir d'être un garçon dès l'enfance ?
Je pense comme @leo qui dit : " Laisser des enfants, qu'on ne reconnaît pas suffisamment mûrs pour tout un tas d'activités et de prises de décision, et à bon escient, prendre de telles décisions est un glissement grave ! Très symptomatique du désordre et de la confusion mentale de ce type de changement social désarticulé."
Ne pas rabrouer l'enfant mais ne pas trop cautionner non plus, car la puberté fait évoluer les choses.
Si le désir de changer de sexe perdure, car cela se peut aussi, il sera toujours temps de mettre en place les moyens pour y parvenir.
Cette confusion mentale que tu évoques , Léo, est un vrai problème de nos jours.
Mais rien que l'évoquer sera perçu comme un manque d'ouverture d'esprit alors qu'au contraire,
cela permet d'envisager plus sainement tous les tenants et aboutissants d'un problème.