@jool a dit dans L'horoscope Gorafi :
Lion : Vous n’aurez droit qu’à une douche cette semaine. Choisissez bien votre jour ! (On vous conseille mercredi).
Mercredi, c'est demain...non, ça ne me convient pas car j'ai gym tonic le jeudi, donc, douche jeudi soir. Nonméo, j'ai encore le droit de choisir mon jour et mon heure !
@agathe : ce livre-là est récent, il n'est paru qu'en 2020. Mais quand je regarde tous les ouvrages cités à la fin, il y en a un paquet !
@Arpenteur : oui, mais pour les enfants Lebensborn, ils ne savent rien sur père et mère, c'est un néant qui pèse lourd sur leur identité . Lebensborn serait presque leur nom commun à tous. Mais pas question de comparer les souffrances des uns et des autres : c'est la leur à chacun, c'est leur croix et c'est eux qui la portent, seuls.
La guerre de 39-45, c'est environ 60 millions de morts dans le monde : des soldats, des résistants, des civils, la Shoah.
Ça, c'est la grande Histoire. Mais il y eut aussi la " petite " histoire, dont celle des enfants nés dans des Lebensborn, autre projet fou d'Hitler qui exterminait les enfants juifs pour faire émerger la race dite supérieure, avec des enfants conçus de pères allemands et de mères choisies pour leurs caractéristiques génétiques ( vues comme des collabos ). On en a guère parlé, de ces enfants dits de la honte car ils dérangeaient. Voilà des vies bousillées qui n'ont pas ému grand monde.
Retirés à leurs parents dont ils ne savent même pas qui ils étaient car on leur changeait leur nom, comment ceux qui ont survécu ont-ils vécu la haine, le rejet puis l'indifférence ?
Eux n'obtiendront jamais un quelconque pardon, parce qu'ils sont aussi considérés comme coupables puisqu'ils ils portent la monstruosité de leurs parents dans leurs gènes.
Pas de devoir de mémoire non plus : ils ne sont qu'un point de détail dans l'Histoire !
Entre 9 et 12.000 enfants seraient nés dans des Lebensborn allemands, norvégiens et même français ( le manoir de Lamorlaye dans l'Oise ). Près de 10.000 enfants aux caractéristiques physiques aryennes ont également été arrachés à leurs parents dans les territoires conquis par les Nazis pour être placés dans ces centres de germanisation.
Ce livre met en scène une femme, Hildegard Müller, 76 ans, aux souvenirs réduits à peau de chagrin, mais dont la douleur est toujours aussi vive.
Il est écrit avec des phrases qui se limitent à l'essentiel, sous forme de fragments, sans en rajouter pour faire pleurer dans les chaumières, juste pour dire durement, presque sans émotion, la vérité toute nue, sans fards, sans force détails et je pense que c'est justement cette sobriété qui fait toute la puissance du récit.
Qui empêche aussi que la lecture en devienne intolérable, bien qu'elle nous prenne quand-même aux tripes et au coeur. Il peut donc être lu par le plus grand nombre.
Ce roman est une fiction, mais fondée sur un important recueil de documents et d’analyses sur l'histoire vraie des lebensborn et des enfants qui en sortirent. Extraits pour donner une idée du contenu :
. " Proies faciles, les femmes n'en finissent jamais de payer les conflits initiés par les hommes ".
. " Je suis frappée par la similarité de nos destins, à Anne Frank et à moi. Comme elle, je suis une victime du Reich. Les Juifs obligés de se cacher et les enfants de SS qu'on cache ".
. " Mon héritage n'est qu'une dette, irremboursable, dont mes enfants continuent de payer les intérêts. La haine se transmet mieux que l'amour. La haine entre enfants de victimes et enfants de bourreaux est un héritage infernal".
. " La sélection de tous ces jeunes enfants qui devaient remplacer ceux qui s'étaient fait gazer. Dépeuplement, repeuplement. Je suis née de ce vase communicant, de cette vase communicante. je ne pouvais que m'enfoncer dans cette boue ".
. " Si les parents passaient la sélection, l'enfant pouvait tout de même être rejeté, à tout moment, être recalé plus tard, tout au long de l'enfance.Cela signifiait stérilisation, expérience médicale, euthanasie ".
. " A t-on le droit de mêler nos souvenirs, ou plutôt leur insupportable absence, à ceux des rescapés des camps de la mort ? "
. " Le passé est en train de renaître de toutes les cendres de la guerre. La haine s'infiltre dans toutes les démocraties...pendant la seconde guerre mondiale, les gens avaient perdu la tête. Aujourd'hui, ils ont perdu le coeur ".
Un livre avec pour toile de fond la seconde guerre mondiale : " La race des orphelins " de Oscar Lalo.**
J'en fais un topic ( je me doute que ce genre de lecture ne passionnera pas des foules, mais ce que je mets dedans peut plaire à certains ) :
1- Un roman ou un essai sur ou aux temps de la Rome antique
2- Un roman ou un essai qui a pour thématique l'océan/la mer : " Océan mer " de Alessandro Baricco.
3- Un livre d'au moins 300 pages
4- Un livre inclusif : " Nous les filles de nulle part " de Amy Reed.
5- Un tome 2 qu'on n'a pas pris le temps de lire
6- Des contes ou légendes étrangers
7- Un livre d'un auteur espagnol
8- Un recueil de nouvelles : " 10 nouvelles fantastiques de l'Antiquité à nos jours " de Alain Grousset.
9- Un tome d'un manhwa : " Mijeong de Byun Byung Jun ".
10- Un livre avec une femme en héros principal
11- Un livre avec une créature imaginaire
12- Un livre où il y a des animaux : " la ferme des animaux de George Orwell ".
13- Un livre avec pour toile de fond la seconde guerre mondiale : " La race des orphelins " de Oscar Lalo.
14- Un livre dont le titre commence par "Le"
15- Un livre dont l'histoire se déroule dans un pays que l'on souhaite ou que l'on a visité :" Le roman de la momie " de Théophile Gautier.
Voilà, j'au lu le livre après avoir vu le film et franchement : les 2 m'ont autant régalée l'un que l'autre. J'ai trouvé les 2 fidèles aux personnalités des 3 héroïnes et présentant la même force, l'un avec " le poids des mots ", l'autre avec " le choc des photos ", pour reprendre l'ancien slogan de Paris Match.
@Mai-Tai et @Hornet : au sujet de Sarah la canadienne, je ne la trouve pas du tout antipathique dans le livre : elle est prisonnière du Système, inhumaine mais qu'envers elle-même parce que le monde du travail outre-atlantique l'est et ce très cruellement : il faut se battre, au-delà de ses limites, pour se faire et garder sa place en son sein dans lequel n'ont droit de cité que d'invincibles performers. Film comme livre décrivent très bien cette conjoncture.
@apis-32 : mon fils avait trouvé un hérisson dans la rue un mois de novembre : sorti d'hibernation, autant dire condamné à mort. On l'a gardé à la maison tout l'hiver ( il gambadait la nuit dans la maison et dormait le jour sous une armoire, très pote avec mes 2 furets qui lui portaient des croquettes ! ) puis remis en liberté au printemps. En pleine forme, le pépère : il a pas traîné pour prendre la poudre d'escampette, à ma plus grande joie 
.
@Nyanne : c'est aussi ce qui est arrivé à la voisine de mes parents quand son compagnon est décédé : pas mariés, les enfants l'ont mise dehors pour pouvoir revendre la maison qu'ils ont reçue de facto en héritage.
A notre époque, il faut se protéger comme disait une VDD ( pardon, j'ai oublié qui ).
@Cynthia80 et son mari ont bien fait les choses de ce qu'elle nous en dit.
@Chloé a dit dans Nos rencontres fortuites... :
les animaux sauvages devaient survivre par leurs propres moyens.
En théorie, tu as raison. Mais vu qu'on empiète de plus en plus sur leurs territoires sauvages ( déboisement - bon, pas trop en France - urbanisation...), leur donner un petit coup de pouce est une bonne chose : juste retour des choses, je dirais.
@Hilda-Van-Holp : je connaissais pas à l'encre blanche. Je trouve ça très sympa.
Il y a une autre injustice : une femme au foyer n'ayant jamais travaillé ne perçoit que la demi-retraite de son mari quand elle se retrouve veuve. Lui veuf a retraite complète. Les frais sont pourtant les mêmes pour l'un comme pour l'autre ! Je suis pour un salaire au parent au foyer.
@Marcel : j'ai sup parce que je n'avais pas lu les coms juste au-dessus : j'avais donc un train de retard pour dire en fait pratiquement la même chose que mes VDD, voilà voilà , tu sais tout .
@Chloé : je sors aussi mes chiens en pleine nature, mais y 'a un endroit, quand j'y vais à pied, il me faut traverser une route et c'est seulement là que je les mets en laisse. Aussi quand, du bord du Tarn où ils sont libres, je décide de faire un crochet en ville.
@Mayhem : tout le problème est là : il y a des métiers que l'on aime et là où le bât blesse, ce sont les conditions dans lesquelles on l'exerce. Il y a parfois ( souvent ? ) un gouffre entre nos aspirations et ce que l'on nous demande. La pression que font subir certains autres, hiérarchie ou collègues, à la longue peut, comme tu l'évoques, mettre en danger la santé mentale.
En tant qu'infirmière, j'ai connu des endroits pourris où j'ai vu nombre de collègues démissionner, ce que je faisais ensuite aussi à mon tour pour ne pas y laisser ma peau. Par chance, dans mon métier, on trouve du boulot partout. J'ai été infirmière toute ma vie ( 30 % des diplômés quitteraient le métier au bout de 5 ans ). Ce qui m'a sauvée et aussi pour ne pas tomber dans la lassitude, ce fut de pouvoir rouler ma bosse dans différents hôpitaux, cliniques, CSSR ( centre de soins de suite et de réadaptation ).
Une de ses chansons que j'aime particulièrement, c'est celle-ci ( faut pas que je l'écoute quand je suis nostalgique, j'en ai les larmes aux yeux ) :
@shanna : et voilà, encore un bon moment de passé à lire les résultats : on ne boude pas notre plaisir et un grand merci à toi pour tes animations toujours marrantes et très bien ficelées 
.
@Dindon : je l'aime beaucoup, les mélodies de ses chansons sont toujours très belles.
@Marcel : perso, j'ai écrit : " je ne pourrai pas vivre sans chien ". C'est une façon de parler pour dire qu'en avoir un contribue à mon bonheur. Bon, on ne va relancer le débat: tout a été dit 
.
En ce moment, j'ai envie d'un teckel à poils durs. J'ai craqué en en voyant une au cours de mes balades et son maître m'a dit qu'il allait la faire reproduire. Mais je ne craquerai pas : 3 chiens...bin, je n'ai que 2 mains quand il me faut les mettre en laisse et puis, mes 2 loulous en crèveraient de jalousie, surtout ma femelle.
Non mais voyez : un regard pareil, ça en dit des choses .
@Marcel : merdum ! Ce que c'est pénible, l'administration française ! 
@Chloé : oh oui, c'est la galère. Je me souviens combien j'avais été enquiquinée pour un remplacement d de quelques jours, dans une clinique en plus de mon boulot officiel à l'hôpital ( c'est interdit mais je l'ai quand-même fait, il manque tellement d'infirmières qu'on sait qu'une partie d'entre elles s'arrondit les fins de mois comme ça ) dont j'avais égaré la feuille de paye. Je leur avais dit : laissez tomber, ça ne changera rien au montant de ma retraite. Bin non : il la voulait, j'avais dû comme toi recontacter l'employeur.