@Heidi : je pense que nous avons tous les sentiments en nous, les bons comme les mauvais, à l'état de germes. Ils se manifesteront ou pas en fonction de plusieurs critères :
1- la personnalité de chacun.
2- l'éducation qui apprend à réfréner les mauvais instincts et à développer les bons sentiments.
3- les aléas de la vie qui permettent de comprendre la souffrance de l'autre, l'ayant vécue un jour soi-même.
L'humain n'est ni foncièrement bon, ni foncièrement mauvais. Mais pour moi, une chose est sûre : il est auto-centré ( c'est lié à l'instinct de survie ) et il agira de façon à préserver le plus possible son intégrité physique et:ou psychique.
Rien n'est gratuit dans ses comportements. Il fera preuve de bienveillance pour en obtenir quelque-chose en retour : la valorisation de son image aux yeux des autres afin d' obtenir de la reconnaissance et de là, sentiment d'amitié ou d'amour.
Ce mécanisme n'est pas toujours conscient, il ne faut pas négliger les rôles du subconscient et de l'inconscient ( le moi, le ça et le surmoi, merci papa Freud ).
Si la bienveillance exige dans certains cas de faire un effort qu'on n'a pas envie de faire, est-on spontanément prêt à faire un quelconque sacrifice pour qu'elle soit manifestée ? Honnêtement, on va d'abord calculer ce qu'il va nous en coûter et quelle est la limite de l'acceptable pour soi.
On le voit dans la vidéo avec l'enfant qui réfléchit avant de donner une pièce de jeu au petit copain. Il ne la donne pas spontanément, il la donne après avoir calculé que tout compte fait, il ne perd pas grand-chose 
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De la lettre de Voltaire, je retiens cette phrase, tellement vraie à mes yeux.
" Ce qui fait et qui fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable orgueil des hommes ". Spinoza les nommait : les passions tristes.
Pour moi, c'est la spiritualité qui nous apprend à les dompter.
Je dis bien spiritualité, pas religion bien que celle-ci en comporte, quelle qu'elle soit, car on retrouve dans toutes le fameux adage : " ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse, et de là, fais à autrui ce que tu aimerais qu'on te fasse ".
Et c'est dans ce faire que les choses se compliquent . Exemple : savoir demander pardon ( une des manifestations de la bienveillance ) et c'est bien l'orgueil qui nous freine dans cette démarche.
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