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@LeaPierce : je connais un homme, connu grâce à nos rencontres lors de balades de nos chiens, qui me pose problème. Il voudrait aller plus loin avec moi. Moi, je lui ai pourtant dit clairement dès le départ qu'il n'y aurait que de la camaraderie entre nous. Mais il espère quand-même que je changerai d'avis, il me fait du chantage affectif et joue la pauvre victime. Du coup, je deviens de plus en plus directe et dure avec lui et hier, je lui ai dit que je ne supportais plus la pression qu'il me met.
Là, je lui ai dit que je ne voulais pas balader les chiens avec lui avant début janvier, étant prise par moult préparatifs avant l'arrivée de ma smala lundi prochain. Je pense que ce cas est décrit dans ton bouquin...faut que je le lise .

Voilà un duo qui me transporte, j'adore :

@agathe : j'ai trouvé au début du mois un livre dans la boîte aux livres de mon village qui convient pour l'item sur la couleur dans le titre.

@leapierce : il s'agira de la couleur bleue, je l'ai bien avancé et pourrai le présenter d'ici quelques jours. Donc, je laisse tomber les 2 autres entre lesquels j'hésitai. Je les lirai plus tard et en parlerai s'ils le méritent.
Oui je sais : tout ce foin que j'ai fait pour en arriver là, je suis une emmerdeuse à mes heures.

@Artelise : à la différence d'une communauté religieuse ou personne croyante, lui ne cherche pas à enseigner quoi que ce soit, juste à raconter son expérience, ce qu'il a vécu pendant une nuit perdu dans le désert.
Et il explique que, s'il a eu une espèce de révélation sous forme de ressentis uniquement, il se refuse par contre à adopter une quelconque religion et préfère garder sa foi en " musique intérieure ". Telle est ma position aussi .
On peut donc le lire sans crainte d'y trouver la moindre once de prosélytisme vu qu'il considère que personne n'ayant la vérité, nous sommes tous, athées comme croyants, dans l'ignorance, laquelle doit être une ouverture à la tolérance .

@Plume : pas courant de trouver associés violoncelle et guitare, il me semble. C'est très sympa .
Un quatuor à cordes est, en musique classique, composé de quatre instruments à cordes : généralement deux violons, un alto et un violoncelle.

Voici un quatuor avec le violoncelle bien sûr accompagné de 3 violons .

Boude pas, Beethoven, je ne t'oublie pas pour autant.

1- un livre non fiction : " La nuit de feu " de E-E Schmitt.
2- un recueil de poésie : " La poursuite du bonheur " de Michel Houellebecq.
3- un livre dont le titre comporte une couleur : " L'éléphant bleu " de Ysabelle Lacamp.
4- un livre qui donne faim : " La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules " de Philippe Delerme.
5- un roman publié avant 1900 : " Récits fantastiques " de Théophile Gautier.
6- un livre avec le mot "guerre" dans le titre : " De guerre lasse " de Françoise Sagan
7- un livre qu'un popcorner vous a fait découvrir : " La mécanique du coeur " de Mathias Malzieu ( topic de Lea Pierce ).
8- un livre qui passe le test de Bechdel, c'est à dire où 1-2 femmes dont on connaît le nom parlent ensemble au moins une fois à propos de quelque chose d'autre que d'un homme: " Les Inséparables " de Simone de Beauvoir.
( Court roman de 151 pages suivi dans le livre de " Malentendu à Moscou " et de " Portrait de Jean-Paul Sartre ") .
2 femmes dont on connaît le nom, Simone de Beauvoir rebaptisée Sylvie Lepage dans le roman et Elisabeth Lecoin dite Zaza renommée Andrée Gaillard. L'histoire vraie d'une amitié très intense entre 2 filles, de leurs 9 ans jusqu'à leurs 22 ans, âge du décès de Zaza. Simone de Beauvoir change leurs noms ainsi que celui des lieux fréquentés, certainement pour prendre un peu de distance avec cettre tranche de vécu trop intense émotionnellement et de ce fait trop douloureuse suite à la mort de Zaza ( d'une encéphalite aïgue ).
Dans leurs longues conversations, elles se parlent comme elle n'a jamais parlé à personne, dit Simone de Beauvoir.
Elles parlent bien sûr des amours malheureuses parce que contrariées de Zaza, mais aussi très souvent de quelque-chose d'autre qu'un homme et notamment de leur amitié si particulière.
Extraits :

" Heureusement, nous ne parlions jamais ni de sexualité ni de religion. Beaucoup d'autres problèmes s'étaient mis à nous préoccuper. Nous étudiions la Révolution française. Nous discutions à perte de vue sur la justice, l'égalité, la propriété."

" Vous ne l'avez jamais su : mais du jour où je vous ai rencontrée, vous avez été tout pour moi. J'avais décidé que si vous mouriez, je mourrais tout de suite ( Simone ).
" Je pensais qu'il n'y avait que vos livres et vos études qui comptaient vraiment pour vous ( Zaza ).
" D'abord il y avait vous. J'aurais renoncé à tout pour ne pas vous perdre. Vous ne vous en doutiez pas ? ( Simone ).
" Quand vous m'avez donné ce sac pour mon anniversaire, j'ai pensé que vous aviez vraiment de l'affection pour moi ( Zaza ).
" c'était bien plus que ça !
" C'est drôle : nous avons été inséparables pendant tant d'années et je m'aperçois que je vous connais si mal ! "

( Le vouvoiement était de rigueur dans leur milieu bourgeois ). Je découvre une S de B si différente de l'image que je m'en faisais. Elle se révèle dans ce roman sensible, pudique, pas si sûre d'elle et capable d'aimer intensément (sans sexualité ) une autre femme. Histoire émouvante que j'ai lue en quelques jours tant elle m'a prise au coeur : j'ai connu ce genre d'amitié et la perte de mon amie a été plus douloureuse que celle d'un amoureux, parce qu'avec elle, comme Simone, nous parlions comme nous n'avions jamais parlé à personne. Mais le destin a été généreux, il m'a permis de retrouver une telle complicité avec celle à laquelle aujourd'hui je confie mes plus intimes secrets ( et elle de même ).
Nous parlons de tout : autant de choses sérieuses de politique, sociologie, spiritualité, etc que de choses légères ou drôles.

Bon, j'ai lu des romans assez courts, ce qui explique que j'en sois déjà à 8 items de validés. Mais le prochain ( pour valider un huis-clos ) comptant 341 pages, vous ne me verrez pas revenir de sitôt ) .

@Mai-Tai : ce livre est incroyable. Il mélange, outre les époques et les lieux, les genres : roman historique, thriller, science-fiction, socio-psycho-philosophie mais sans être intello comme tu dis.
Si on ne devait lire qu'un seul livre dans sa vie, ce doit être celui-là. Pour moi, il est de la même veine que les mythes fondateurs de l'humanité.
Au début, la mise en place des différents personnages, lieux et époques est certes déroutante, mais en avançant dans la lecture, les éléments s'articulent autour du fil conducteur : le texte sur la cité des nuages et des oiseaux. A mes yeux, il symbolise les rêves, les espoirs, le désir de dépasser sa fragilité de ces 5 enfants. Ils nous renvoient dans la foulée aux nôtres, nés dans notre esprit dès l'enfance et qui ne nous quitteront plus, même s'ils évoluent au cours du temps.
Ce n'est donc pas un hasard si les personnages sont tous des enfants : ils nous renvoient à notre propre enfance, avec ses blessures qui ne se referment jamais tout à fait, qui font la force et la faiblesse des adultes que nous sommes devenus.
Ces 5 enfants sont tous attachants, mais 2 surtout m'ont renvoyée à moi-même :
. Omeir qui aime ses bêtes plus que beaucoup d'humains
. Seymour, hypersensible à l'agitation et au bruit des hommes, amoureux de la nature et obsédé par l'idée de la protéger.

Voilà ce que j'ai à dire après la lecture de 245 pages. Ce livre me tient en haleine, je reviendrai commenter quand j'en aurai lu plus. Vraiment un grand merci à toi de me l'avoir fait découvrir. I am very happy .

A 18 ans, j'ai découvert Offenbach et ses contes d'Hoffmann et fus séduite.
Voici "Belle nuit, ô nuit d'amour" (Barcarolle) interprétée par 2 chanteurs lyriques que j'aime beaucoup :

11- un livre aux temps préhistoriques : " La caverne magique " de Michel Peyramaure.
Après m'être régalée, il y a quelques années, avec " Les enfants de la terre ", série romanesque en 6 volumes de Jean M. Auel, je ne boude pas mon plaisir avec ce roman qui me permet de retrouver cette fascinante période de l'humanité.

@icescream a dit dans La constance du prédateur :

c'était un peu faire du glauque pour du glauque

J'aime bien le glauque de temps en temps, bouh suis une affreuse nana !
Voilà, tu m'as donné envie de le lire .

Je crois qu'elle a déjà été mise, celle-là... Bon, alors, j'en mets une autre :

@Mai-Tai : oui, mais le plus intéressant pour moi, c'est de découvrir des auteurs et des romans grâce à la recherche que je fais pour valider les items : un loisir bien sympa . Je compte bien valider les 16 .

@icescream : tu avais évoqué ce livre sur un autre topic et tu avais réussi à me donner envie de le lire. Je l'ai donc acheté, je pense que je vais aimer car j'aime ses sujets de prédilection et son mélange de genres : anticipation, historique, ésotérique ( ai-je lu en com sur babélio ).

@agathe : cette chanson me fait toujours frissonner avec la même intensité.
Tiens, version en français :

@Egon : il faut valider 10 items, pas obligatoirement les 16. Il ne t'en reste donc que 4. D'ci la fin de l'année, c'est jouable, surtout si tu choisis des romans qui ne soient pas fleuves .

@icescream : psycho et thérapie, j'ai donné, à titre professionnel et personnel, alors...pas envie de me replonger là-dedans avec le regard d'autrui. Par contre, comme @Mai-Tai , suis allée voir ce que Yalom a écrit d'autre et je vais me laisser tenter par " La Malédiction du chat hongrois ": contes de psychothérapie par le biais d'histoires de femmes et " Le problème Spinoza " : les coms pour ces 2 ouvrages sur babélio m'ont convaincue.
Donc, merci à toi de me faire découvrir cet auteur .

@agathe : on ne sait pas qui regarde ce topic ni s'il plaît ou est boudé, on se fait plaise voilà tout, mais il est vrai que ça fait plaisir aussi de voir qu'il y en a qui l'apprécient, alors à mon tour de te dire Merci .

@Artelise a dit dans Popcorn Challenge Lecture 2024 :

J'ai hâte de savoir ce que vous allez lire, dans cette catégorie

J'ai déjà choisi le livre correspondant à ce thème, mais ce n'est pas lui que je vous mettrai en 1er. Je ne dis pas par avance tous les livres déjà choisis pour le challenge. Je trouve que c'est mieux de laisser planer le mystère.
En 1er, je viens de finir : - un livre où il y a des animaux : LA FERME DES ANIMAUX de George Orwell :
il s'agit non pas d'un roman mais d'une fable satirique de 135 pages, dans laquelle se cachent sous les traits d'animaux des personnalités politiques telles que Staline, Trosky et d'autres. Mais le message d'Orwell a acquis une portée universelle : " son texte nous dit que les êtres humains ont toujours au coeur l'espoir de construire un monde de justice sociale, mais que cet espoir est sans cesse menacé par les égoïsmes des dirigeants, leur soif de domination et leur appât du gain. Il nous dit que le pouvoir corrompt immanquablement ceux qui l'exercent. Ce message, bien pessimiste, nous parle encore aujourd'hui ( dictatures religieuses ou militaires ont ensanglanté et continuent de le faire le monde contemporain ) ".

@Mai-Tai : non, pas de spiritualité dans cette série, juste l'histoire des humains racontée par un humain qui aime les humains, ce qui rend le récit délectable.
Avec moult détails issus de toutes ses recherches scientifiques, c'est passionnant.

Voici un bien beau duo .

Un autre, très charmant .