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@Artelise a dit dans gratitudes :

"vivante".

Voilà le mot qui résume tout. Les émotions font partie intégrante de notre humanité.
Leurs manifestations physiques sont souvent plus parlantes que les mots surtout quand on n'arrive pas à les dire. Après, ils sortent mieux et avec plus de justesse.
Quand on se fait du souci pour nos enfants parce qu'on les voit dans une situation difficile, les larmes nous viennent : il ne faut pas les retenir. Elles lavent le chagrin.
J'ai toujours considéré les larmes comme une entreprise de nettoyage.

@elenwey : oui, je sais que l'on parle d'intelligence émotionnelle maintenant. Pour mémoire :
l'intelligence émotionnelle réfère à la capacité de reconnaître, comprendre et maîtriser ses propres émotions et à composer avec les émotions des autres personnes.
Lucidité ou la prise de conscience de ses émotions.
Contrôle ou la maîtrise des conséquences de ses émotions.
Relation ou la maitrise de son impact sur les autres.
Bin tu vois, c'est sur ces points que je sais que bien peu de gens en sont capables.
Pour la majorité, l'émotionnel, c'est action-réaction.
Et dans ces cas-là, l'intelligence est squizzée car c'est le cerveau primitif, non, plutôt l'ego qui réagit et l'ego n'est qu'un enfant...
qui ne possède pas une intelligence mature.
Je pense que tu as eu l'occasion de le remarquer ici ou là .

5e item validé , avec " un roman publié avant 1900 " : Récits Fantastiques de Théophile Gautier.
Très belle plume, mais des descriptions à n'en plus finir qui rendent la lecture fatigante. Franchement, ce livre de 474 p aurait pu en faire moitié moins. A partir de la 235è, j'avoue avoir lu en diagonale toutes les fastidieuses narrations de détails pour ne lire en profondeur que les passages qui font vraiment l'histoire.
Dans l'univers de Gautier et donc dans ces récits parus entre 1831 et 1856, on retrouve comme thèmes récurrents l'amour, la mort et la hantise du temps.
Mais, abordés avec une certaine légèreté et dans le cadre du mélange entre rêve et réalité, ces récits tiennent lieu de contes et ne sont pas, de ce fait, angoissants ou déprimants.
Pour définir en quoi consiste la part de fantastique chez Gautier, voici un extrait du conte intitulé " Arria Marcella " :

Mah que calor, un bon conseil : ne jamais râter l'occasion de s'hydrater .

@apis-32 : ce matin, mon 2e fils m'a appelée et à la fin de la conversation, il me dit : " à propos Moune, je t'aime, ça fait un moment que je ne te l'ai pas dit ". Et voilà, je me suis mise à pleurer, submergée par l'émotion. Il a ri : " m'enfin, tu vas pas pleurer ". Bin si, parce qu'il faut bien qu'elle sorte, cette émotion . Il a ri parce qu'il a l'habitude de me voir pleurer de ce genre d'émotion.
Ces larmes-là, je ne les cache pas. Par contre celles de mon angoisse pour eux, oui, parce qu'ils n'ont pas besoin que je remue ainsi le couteau dans la plaie.

@r_bbbb : ah bin voilà : effet de tout ce que tu as ingéré . En fait, tu t'en veux d'avoir été émoustillée par un mec qu'après coup, tu ne trouvais pas digne de ton dérapage verbal. Je te taquine bien sûr.
Avec cette nouvelle précision, je te confirme : tu n'as pas à te mettre ainsi la rate au court-bouillon. N'en retiens qu'une chose : tu as séduit, c'était flatteur mais ça ne t'a pas perturbée plus que ça ( sauf après et là, tu es maso ).
Si ça t'arrive quand tu seras vieille, tu le relativiseras vachement plus en n'en retenant que le côté agréable de la chose .

Mon 7ème item concerne : un livre qu'un popcorner vous a fait découvrir .
J'ai choisi " la mécanique du coeur " de Mathias Malzien. @LeaPierce en a carrément fait un topic.
En longueur, cet écrit se situe entre la nouvelle et le roman ( 156 p ).
En genre, c'est un conte dit initiatique, dont la grille de lecture sera différente selon qu'on le lit ado, adulte ou senior.
Dans une ambiance fantastique où la frontière entre réel et imaginaire n'est pas toujours si évidente grâce à l'emploi de métaphores très poétiques, Mathias nous raconte comment mais surtout pourquoi " la mécanique du coeur " ne demeure jamais un rouage bien huilé : tous les sentiments et les émotions de l'être humain ( amour passionnel, possessivité, jalousie, trahison, désir de vengeance, communication rendue difficile à cause de la peur, du rejet, du manque de confiance en soi, etc ) défilent au fil des jours, ces sentiments qui font autant la force que la faiblesse du pantin humain...Je laisse la suite de mon analyse sur le topic de LeaPierce.
https://www.popcornfr.com/topic/1950/la-mécanique-du-cœur

@Cygoris : tiens, pour te consoler, voici ces 2-là :

@agathe : peu importe les dates, l'essentiel n'est-il pas de passer de bons moments avec les gens qu'on aime .

Le shiva lingam est une pierre sacrée en Inde pour être le symbole de Shiva. Placé dans une pièce, il apporte une forme de sérénité empreinte de puissance régénératrice. Il redonne de l'énergie.
J'adore cette pierre, de ce fait, j'en ai plusieurs dont certaines sont réservées à mes plantes.
Si cette pierre est bonne pour nous, elle doit l'être aussi pour tout le vivant. En tout cas, ça ne peut pas leur faire de mal et j'aime leur côté déco.
Culturellement, cette pierre est connectée au Dieu Shiva, le Transformateur et le Destructeur, l'une des divinités hindoues les plus importantes. Il est généralement représenté comme une divinité masculine à la peau bleue avec un troisième œil omniscient sur son front. Shiva et sa Déesse-épouse, Parvati, sont considérés comme la source de «Shakti» ou pouvoir, une grande force cosmique qui coule dans tout l'univers.
On trouve le shiva lingam exclusivement dans la rivière Narmada, l'un des 7 sites sacrés de l'Inde.
Cette pierre aurait encore plus de pouvoir maintenue verticale sur un socle appelé « yoni » qui signifie « vagin » en sanscrit ( c'est hot sex, n'est-il pas ? )..
Cela peut se comprendre comme l'union des 2 polarités complémentaires mâle et femelle.
Il y a beaucoup de symboles phalliques en Occident, mais en Inde ( et dans d'autres cultures aussi), le principe féminin a tout autant d'importance, car l'un sans l'autre n'est rien . En mettre un dans la chambre sur la table de nuit boosterait la libido, paraît-il.
Histoire de faire plaisir à mon ego, je vous montre le yoni que j'ai fabriqué pour l'un de mes lingams, avec un anneau de rideau en plastique blanc très moche et surtout trop grand.
Je l'ai rétréci en faisant 2 tours avec une cordelette que j'ai crochetée avec les doigts : le résultat est top, le lingam tient maintenant dedans et c'est joli.

Je vous montre aussi cet autre lingam dont le motif ressemble pour moi à un aigle aux ailes déployées : il me fascine.
( Pour le support, j'ai collé 3 anneaux en bois. La photo fait ressortir les lignes blanches de colle, en vrai heureusement, elles se voient moins ).

1- un livre non fiction : " La nuit de feu " de E-E Schmitt.
2- un recueil de poésie : " La poursuite du bonheur " de Michel Houellebecq.
3- un livre dont le titre comporte une couleur : " L'éléphant bleu " de Ysabelle Lacamp.
4- un livre qui donne faim : " La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules " de Philippe Delerme.
5- un roman publié avant 1900 : " Récits fantastiques " de Théophile Gautier.
6- un livre avec le mot "guerre" dans le titre : " De guerre lasse " de Françoise Sagan.
7- un livre qu'un popcorner vous a fait découvrir : " La mécanique du coeur " de Mathias Malzieu ( topic de Lea Pierce ).
8- un livre qui passe le test de Bechdel : " Les Inséparables " de Simone de Beauvoir.
9- un huis-clos : " Madrapour " de Robert Merle.

Robert Merle est un écrivain que j'apprécie parce qu'il arrive à parler de choses difficiles à entendre sans que cela ne nous plonge dans un insoutenable malaise.
J'ai lu de lui " Un animal doué de raison ", " La mort est mon métier " et " Fortune de France ". . Et maintenant " Madrapour " : un huis-clos qui se passe dans un avion où il est question, comme très souvent dans ses romans, des rapports et des travers humains au travers des questions existentielles, ses thèmes de prédilection.
Je ne vous cache pas que cette lecture a quelque-chose d'angoissant, on se sent enfermé avec les 15 passagers, on les écoute discuter et se disputer pour des choses parfois bien stupides et stériles. Mais la plume de Merle fait que l'histoire n'est pas indigeste. Avec ces passagers ( dans l'avion qui symbolise dans la vie ), c'est nous aussi qu'il décrit : nos émotions, nos futiles obsessions et nos côtés les moins glorieux.
Ce roman m'évoque un peu le mythe de Sisyphe : nous sommes bien comme lui, à trimballer inlassablement, tant que la roue du Temps tourne, notre bagage composé de nos croyances, de nos doutes et de nos certitudes, de nos peurs et de nos angoisses et de tout ce qui est vain dans nos vies.
Je comprends que cette lecture soit trop malaisante pour certains, elle dit ce que nous préférons ne pas voir : la part d'ombre de l'homme, sa superficialité et sa petitesse. Celle des autres, mais la nôtre aussi puisque nous ne sommes tous qu'humains.

Quelques passages qui donnent à réfléchir :

@Egon : mon brestois de fils bosse aussi aujourd'hui et pas de télé-travail possible dans l'armée. Je n'ai pas le droit de l'appeler au boulot. Je lui enverrai un sms à midi pour avoir des news.

@Marie-Thérèse : il est magnifique, ton bonhomme de neige, copie du chevalier Eon sans doute avec son allure " mixte " .

Pour moi, le bonheur du jour, c'est un rendez-vous galant ce soir. Ohlala, je suis toute excitée comme une demoiselle, à mon âge, est-ce bien raisonnable.

@LeaPierce : c'est donc que tu aimes les pierres et sais les apprécier .
Ma plus grosse folie, ce fut l'achat d'un cristal de roche de plus de 3 kgs : 400 euros. Sur mon étagère, j'ai 3 niveaux remplis de cailloux. Je me suis calmée maintenant. Photo du gros bébé :

10- une BD adaptée d'un roman : celui de Vercors " Les animaux dénaturés ", scénario de Hélène Bruller, dessin et couleurs de Joseph Falzon.
Résumé : 1947.Un journaliste godiche participe à la découverte d'une nouvelle espèce tenant autant de l'Homme que des grands singes. Douglas Templemore prendra tous les risques pour déterminer si les « Manus » sont humains et les protéger de la sauvagerie de leurs cousins Homo sapiens.
Hélène Bruller et Joseph Falzon réinventent en comédie - entre Indiana Jones et les Monty Python - un roman culte de Vercors.
Bon, j'en fait un topic qui incluera le livre.

Il y a écolos et écolos, autant de courants de pensée et d'action différents.
Tout comme il y a une différence entre abattre un arbre chez soi et ça, on peut le faire n'importe quand et ceux qui font partie d'un écosystème de plus en plus fragilisé. Il ne faut pas se leurrer, à force de le perturber voire détruire, cela aura forcément des répercussions sur nous les humains car tout est lié en ce bas-monde.
De plus, il semblerait bien que cette autoroute ne sera pas si rentable et l'un des arguments avancés pour sa construction est : redonner de la vie au sud du département du Tarn. On y croit tiens ! Avec un coût de 17 euros pour l'emprunter !
Un exemple : le viaduc de Millau. Je l'aime beaucoup, je le vois de mon balcon et je peux vous dire que je vois très peu de circulation dessus et ce en toutes saisons !

Faut pas brûler la chandelle par les deux bouts, parce que, qui veut voyager loin ménage sa monture.

Une solution efficace pour contrer les effets délétères des aliments à index glycémique élevé, c'est de manger des fibres au cours de ce repas ( ou en-cas ).
Elles ralentiront la digestion et de ce fait, éviteront le fameux pic insulinique qui fait transformer en graisse le sucre qui n'a pas été brûlé parce que les muscles ne l'ont pas consommé par manque d'activité physique.

1- un livre non fiction : " La nuit de feu " de E-E Schmitt.
2- un recueil de poésie : " La poursuite du bonheur " de Michel Houellebecq.
3- un livre dont le titre comporte une couleur : " L'éléphant bleu " de Ysabelle Lacamp.
4- un livre qui donne faim : " La Première Gorgée de bière et autres plaisirs minuscules " de Philippe Delerme.
5- un roman publié avant 1900 : " Récits fantastiques " de Théophile Gautier.
6- un livre avec le mot "guerre" dans le titre : " De guerre lasse " de Françoise Sagan.
7- un livre qu'un popcorner vous a fait découvrir : " La mécanique du coeur " de Mathias Malzieu ( topic de Lea Pierce ).
8- un livre qui passe le test de Bechdel : " Les Inséparables " de Simone de Beauvoir.
9- un huis-clos : " Madrapour " de Robert Merle.
10- une BD adaptée d'un roman de Vercors : " Les animaux dénaturés ", scénario de Hélène Bruller, dessin et couleurs de Joseph Falzon.
11- un livre aux temps préhistoriques : " La caverne magique " de Michel Peyramaure.
12- un classique de la littérature étrangère : " Le Baron perché " d’Italo Calvino.
( J'avais pris aussi " Le Loup des steppes " d’Hermann HESSE dans la liste du lien que je mets ci-dessous mais j'ai du mal à le lire, celui-là, car il me file le bourdon ).
http://valentinedussert.fr/30-romans-classiques-de-litterature-etrangere-a-decouvrir/

@battler : comment font-ils pour survivre , nos amis belges ? Ils sont donc plus costauds que nous, des chochotes à côté