@manson : je vais envisager cet axiome sous un jour différent.
On pourrait dire : je sais ce que je veux, donc je me connais...
Oui mais voilà, l'humain est pétri d'ambivalences et de contradictions.
Alors, pour se connaître, il faut d'abord être dans l' acceptation de ce postulat.
Je me connais parce que je reconnais que je peux vouloir une chose et son contraire.
Mais je vais donner à ce mot : connaître, un autre sens : co ( du latin avec, ensemble )
et naître : venir au monde, s'éveiller.
Ainsi, c'est grâce aux interactions que j'ai avec mon environnement et les autres que je perçois
qui je suis et ce que je désire, et ce avant tout pour mon propre bien-être.
Et puis, il y a des circonstances où l'on réagit d'une façon dont on ne se croyait pas capable.
On se connaît soi-même, mais jamais complètement et c'est tant mieux :
la vie n'aurait pas la même saveur sinon.
Socrate a dit : " Connais toi toi-même, et tu connaîtras l'univers et les dieux ".
Perso, je trouve qu'il est bon de garder une part de mystère, une part de magie.
Cela permet de conserver un peu de l'émerveillement qui caractérise le regard des enfants :
cela réjouit mon enfant intérieur qui répond avec grande insolence à Socrate, à la manière
de la marquise de Brassens qui répond à Corneille : " et je t'emmerde en attendant ". 