Ras le bol ? Alors la solution, donnée dans une lettre de " alternatif bien-être " :
admirer et photographier des nuages, c'est excellent pour la santé.
Un Britannique connu pour son espièglerie, Gavin Pretor-Pinney, a eu une idée lumineuse.
Il a fondé en 2006 The Cloud Appreciation Society. ( la Société d’Appréciation des Nuages ).
Cette association rassemble aujourd’hui 43000 doux rêveurs dans plus de 115 pays.
Leur objectif ? Se rassembler pour partager leurs plus belles photos de nuages, pour le plaisir de l’âme et des yeux.
Leur manifeste : « La chasse aux nuages est une forme de méditation.
Nous pensons que les nuages sont la poésie de la Nature, et la plus égalitaire de ses manifestations, puisque tout le monde sur Terre peut profiter d’une vue fantastique sur eux.
La vie serait terne si nous devions contempler un ciel monotone sans nuages jour après jour.
Nous voulons rappeler aux gens que les nuages sont l’expression des humeurs de l’atmosphère, et peuvent être lus tout comme le visage d’une personne.
Nous croyons que les nuages sont faits pour les rêveurs et que leur contemplation bénéficie à l’âme.
Alors levez les yeux, émerveillez-vous de leur beauté, et vous vivrez plus longtemps.
Laisser vagabonder l'imagination, y compris en observant les nuages, est excellent pour le moral, la créativité et la santé.

L’émerveillement fait même depuis quelques années l’objet d’une attention soutenue des chercheurs.
Ils ont démontré que la capacité à s’émerveiller et à s’absorber dans la contemplation du beau entraînerait :
• Une baisse des protéines inflammatoires (l’interleukine-6, responsable des inflammations articulaires et du risque de développer une maladie cardiaque),
a révélé une récente étude de l’université de Berkeley.
• Un moindre risque de tomber en dépression, selon une étude parue au mois d’avril, et même une thérapie contre les maladies mentales :
« L’émerveillement est une émotion complexe et transformationnelle qui peut restructurer les schémas mentaux d’un individu si profondément qu’elle pourrait être considérée
comme une thérapie pour toutes les pathologies mentales lourdes, y compris la dépression », concluent deux chercheurs milanais.
• Un moindre niveau de stress ressenti au quotidien, et une meilleure satisfaction générale
vis-à-vis de sa vie, d’après une méta-analyse publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology.
• Et même… une espérance de vie rallongée de 7 ans !

Pour atteindre cet état, Édouard de Perrot, psychothérapeute et spécialiste en neurologie, nous offre des clés :
1.le lâcher-prise : « S’émerveiller, c’est accepter de ne pas tout comprendre. »
Ce qui implique de retrouver notre regard d’enfant, dépourvu d’intellectualisation et de jugement.
2.la disponibilité mentale : Il s’agit de cultiver une curiosité qui ne nous pousse pas uniquement à découvrir, mais aussi à redécouvrir ces choses que l’on ne voit plus, tant nous y sommes habitués.
Alors si le ciel bas et lourd vous pèse parfois, ne l’oubliez pas, les nuages vous parlent. Et au-dessus d’eux, le soleil brille, le ciel est toujours bleu.
Assez parlé, en images.

Photo sans aucun filtre ni trucage, le « trou de Virga » est un trou ovale en plein milieu d'un nuage,
avec en son centre un arc-en-ciel aplati. Il se produit lorsqu'une partie de l'eau d'un nuage gèle,
et que les cristaux de glace formés tombent, laissant un trou.
Il est souvent causé par le passage d'un avion dans le nuage.

Nuage lenticulaire, en forme de chapeau chinois : il se forme le plus souvent au-dessus d'un sommet, comme ici le célèbre Mont Fuji, point culminant du Japon.
Les nuages lenticulaires sont créés du côté par lequel arrive le vent et disparaissent de l'autre côté,
ce qui donne l'étrange impression d'un nuage qui ne bouge pas (en fait il bouge) et semble recouvrir le sommet pour le protéger du soleil.

Les nuages dits de « Kelvin-Helmholtz », provoqués par le cisaillement de deux vents, en forme de vagues qui se brisent .

L’Asperitas, nuage ondulant, a rejoint la grande famille des Altocumulus en mars 2017 !

Vous avez des photos de nuages ? Postez-les, faites nous rêver et oublier, le temps
d'une parenthèse enchantée, une conjoncture qui est en train de nous miner.

@Kachina : ok, je rechange, mais c'est la dernière fois, sinon, on va dire que je flood .

@pompon : voici ma bûche spéciale PopCornfr ( déco popcorns caramel et chouchous ) à la ganache chocolat-crème de marrons. J'en ai fait 2.

Depuis la crise du Covid, c’est « bas les pattes », respect des gestes barrières, on ne se touche plus ou en tout cas beaucoup moins. Bien sûr, cela contribue à réduire la circulation des virus.
Mais il ne faut pas oublier que toucher, masser, caresser, frotter, c’est vivre, c’est sentir, mais c’est aussi soigner !
Le massage agit sur le stress : on a montré qu’une caresse quotidienne pendant 8 jours chez la souris renforçait son système immunitaire lorsqu’elle était réalisée avec la main et non avec une brosse.
Les contacts permettent de diminuer le cortisol, l'hormone du stress et quand ils sont prolongés, ils entraînent la production d’ocytocine, l'hormone de l’amour et de la confiance.
A l’université de Caroline du Nord, d’autres chercheurs ont ainsi remarqué que lorsque 2 personnes s’asseyaient en se collant l’une à l’autre pendant 10 minutes, il en résultait une baisse de leur tension artérielle.
Dans une autre étude, la pratique d’un massage avant une exploration coronaire a montré une large diminution de l’anxiété.
Nous ressentons le besoin vital d’être touché depuis la première seconde de vie.
Pour la professeure en psychologie et spécialiste du développement de l’enfant Michèle Molina, " un enfant qui n’est pas touché peut avoir des retards de développement, voire se laisser mourir. On l’a observé dans les orphelinats après la guerre.
C’est donc un besoin vital ". Jusqu'à la fin de notre vie.
Sentir dans le contact, voir dans le regard de l’autre que l’on est encore vivant, digne d’être touché, regardé, respecté, est primordial pour les malades, surtout en soins palliatifs.
C’est peut-être la raison pour laquelle le coronavirus et la distanciation qu’il a engendrée créent aujourd’hui une grave crise relationnelle.
C'est ce qu'a observé et dit dans son livre, " la force de la caresse ", le docteur Véronique Lefebvre des Noëttes, psychiatre dans un service de gériatrie de la région parisienne.
" La pandémie a institutionnalisé un monde « sans contact » aux effets très délétères sur les personnes les plus âgées qu’on a vues sombrer dans la dépression ou se laisser mourir, alors qu’il existe un geste ancestral au pouvoir prodigieux : la caresse. Par la caresse, on peut apaiser bien des chagrins et des douleurs. Ne serait-ce que leur prendre la main les rattache au monde des vivants. Car ces personnes meurent de n’être plus regardées ni touchées ".
Il ne faut pas hésiter à se toucher et encore mieux, à s’embrasser, car le baiser aussi renforce l’immunité.
Une étude conduite par une équipe de l’université de Kiel, en Allemagne, a montré que les hommes qui embrassent leur femme le matin avant de partir au travail vivent 5 ans de plus que les autres !
Lettre de Gabriel Combris, journaliste engagé fondateur des éditions « Viva santé ».

Mon avis : entre le trop et le pas assez, à chacun de trouver sa mesure. Oui je sais : le covid repart à la hausse.
( En fait, la situation est actuellement identique à celle de mi-août ). Perso, je refuse de copiner avec Dame Paranoïa et je bise mes proches, je les touche comme je n'ai jamais cessé de le faire, mais j'évite les rassemblements en milieu clos.
On chope le covid même sans se toucher, alors, pourquoi se priver de gestes si bénéfiques pour notre santé ?

Mais c'est un très bel objet, la selle de cheval. Tenez, vous m'avez donné envie d'en dessiner une, moi qui n'aime pas dessiner .

Bien que j'aie déjà 2 petites poêles à pancakes, j'ai eu le caprice d'acheter celle-là qui en fait 4 petits à la fois. Son côté dinette me ramène en enfance . Elle a déjà servi plusieurs fois en version salée ( aux ptits légumes ) comme sucrée.
Ce matin, j'en ai préparé avec des pommes râpées dans la pâte ( une recette trouvée sur le Net ) et voilà, j'en ai fait 20 ! J'en connais un qui ne va pas bouder son plaisir .

Je me suis inspirée de la Vénus de Botero, peintre et sculpteur colombien que j'aime beaucoup, réputé pour ses personnages aux formes rondes et voluptueuses inspirés de l'art précolombien.
( Je participe encore cette fois-ci parce que le thème me plaît ).

@Gaip : j'étais partie comme toi sur une plante sous le givre :

Et puis, gourmande comme je suis, givre m'a très vite fait penser à un citron ou une orange givrée :

@Elenwey : ahaha, très bonne idée que d'avoir pensé à la voix rugueuse de Marge Simpson ( + rappel du thème d'hier avec la chaîne au cou ) .
Le rugueux que j'aime, c'est celui de l'écorce des arbres, mais pas au point de m'y frotter le dos comme Baloo du Livre de la jungle ( les champignons sont des cèpes rugueux ) .

@Elenwey : mais oui tout à fait, céleste s'applique aussi pour du merveilleux ou du divin. Heureusement que ta glace n'est pas en couleurs sinon, j'aurais bavé devant .
C'est dans ce 2e sens, le côté divin, que j'ai choisi d'interpréter le thème de ce jour :

@Jabba-the-Hutt : il fallait que tu nous la sortes, celle-là, mais pourquoi pas s'il y a : " et plus si affinités ".

@Jed a dit dans Vivre sans contrainte :

Qui lâcherait 50.000€ pour être sur un terrain qui t'appartient même pas? Et même pas seul?

Faut pas oublier la contrepartie : " y vivre jusqu'à la fin de ses jours sans payer de loyer, l'eau, l'électricité et les ordures ménagères ". Mais même cet avantage ne me paraît pas satisfaisant en regard des inconvénients que nous avons mentionnés.

@Hilda-Van-Holp : excellent. N'empêche, qq déguisé en une si mignonne chauve-souris ne me ferait pas peur comme un déguisé en clown .

@Hilda-Van-Holp a dit dans Vivre sans contrainte :

Le bon vieux fantasme hippie des années 70.

A l'époque, il n'était pas question de débourser une grosse somme pour un proprio. Les paysans du Larzac se sont installés sur des terres inhospitalières, ont tout fait ensemble avec les moyens du bord et s'entr'aidaient : ce n'était pas les uns qui servaient de serfs aux autres .
Oui, j'avais omis la notion d'habitat léger face aux conditions climatiques. On ne sait pas d'ailleurs dans quelle région se trouve la proposition.

@Marcel : ah oui, c'est bien possible car les nuits d'été sont maintenant caniculaires ici. Sur cet article, les scientifiques n'ont pas trouvé de cadavres pouvant expliquer leur diminution sur le site de la grotte de Boundoulaou près de chez moi. Ce serait donc qu'elles sont parties plus au nord, la quantité d'insectes n'étant pas suffisante pour les inciter à rester.

@agathe : à cause de nous, elle n'aura pas une bonne note alors .

@agathe : ah oui, pourquoi pas. Et bien, c'est de bon coeur qu'on lui donne alors des arguments. Mais il lui en faut un positif pour contrebalancer les nôtres négatifs, qui se dévoue ?

@Jabba-the-Hutt : mais l'habitat " léger " peut être une caravane ou un mobil-home .

@loona a dit dans Vivre sans contrainte :

en donnant un petit coup de main de temps en temps sur les ha de terre et travaux de la maison des proprio.

Pour toi, c'est, comme le stipule le titre de ton topic : " vivre sans contrainte " ? Et l'habitat léger, non fourni, consisterait en quoi et pour quel coût en plus des 50000 € ?
Enfin, si, au bout de quelques temps, il s'avère que cet eden se transforme en enfer pour cause de conflits ingérables, l'accord ( notarié en bonne et due forme, je suppose, pour garantir la sécurité du " locataire" ), prévoierait-il cette éventualité ?
En caricaturant, cette situation me rappelle le système féodal, aux temps moyenâgeux où un serf était attaché à une terre et assujetti à des obligations ( corvées et taille = redevance payée au seigneur ).