Ce débat existe depuis tellement de siècles.
Il me fascine.
Saviez-vous que cette histoire d'accord du participe passé en présence de l'auxiliaire avoir et d'un COD antéposé... Date du 16e siècle... Pour des histoires de rimes féminines en poésie, et de pouvoir royal ? La langue du roi. La langue de la cour. Quelle classe, et quel déni du peuple. Que la pharmacienne était l'aide du pharmacien ?
Il en existe des milliers, d'exemples, qui prouvent que la langue est un miroir sociétal, mouvant, et surtout fascinant.
Pour autant, et ce n'est que mon avis, je ne me projette pas dans l'écriture inclusive, ni dans la féminisation à outrance. Cela me gêne même plutôt, car les mots deviennent garants d'une forme de pression politique qui devrait probablement œuvrer ailleurs... La langue suivra, naturelle, et non pas sous l'auréole de la Sainte Académie française, de scribouillards passionnés à la fac (même si... Je les adore ! Sourire.) mais sous la force même du peuple, de ses habitudes, de ses peurs. La féminisation des mots a débuté il y a déjà plusieurs siècles... Je doute, surtout, que cela améliorera quoique ce soit pour le combat des femmes. Les femmes vulnérables, et sous-payées... Ont-elles peut-être envie de voir le combat glisser vers autre chose que la grammaire ?
Plus personnellement, et mon avis est encore mouvant... Je m'inquiète pour le découpage des mots et les accords. Mes gamins en 6e savent à peine lire. On ne touche pas qu'aux noms. On touche aux pronoms, aux déterminants, adjectifs... Je m'inquiète pour le lien graphie/phonie... Et rien dans ce que j'ai lu, à part dans les thèses de fac totalement écrites en inclusif, ne respecte un système serein et à peu près stable qui puisse être enseigné pour l'instant. D'une logique.
Si quelqu'un m'offre la méthode... Une norme...Je la veux bien... Je me sens démunie.