Je suis contre.
Pleinement. Indubitablement.
Les argumentaires chiffrés ne m'influencent pas.
La loi du talion, l'impossibilité de réhabilitation, l'acte ni rémissible, ni réparable... les erreurs judiciaires, les déviances possibles, les doutes sur le côté dissuasif, l'état psychologique des "bourreaux", la mort comme usage politique, l'exemplarité donnée... Je ne suis même pas certaine que le coût de la "mort" soit moins élevé que la peine de prison... En fait, l'approche utilitariste... Tout cela, me fait frémir.
Et à part dire cela, je ne peux même pas en débattre. Seule certitude que je possède chèrement.

J'ouvre ma boîte mail. 75 mails de parents qui ronchonnent.
J'ai un peu changé. J'en ai rien à foutre.

Je me suis posée la même question pendant des années, en incluant la variante... Et le décalage horaire ? Le passage à l'heure d'été ? L'angoisse.

Je suis de retour. Quel bonheur. Lancez-moi des fleurs !

Bonjour, bonjour.

J'ai compris pourquoi j'étais ignorée de mes collègues. Les bruits de couloirs, et puis, je suis arrivée durant une conversation qui mettait en avant que je travaillais trop, que j'étais corvéable à merci, que je m'amusais un peu trop à jouer la psychologue de comptoir auprès des élèves. Que je n'étais pas à ma place.

Cela me fait souffrir. Je vais essayer de rencontrer du monde. Mais où ? Je vais fréquemment dans les bars pour lire, écrire. Je n'ose pas forcément aller vers les inconnus. Parfois, je me fais draguer par des garçons bourrés. Se faire des amitiés à 30 ans... est... délicat...

Je vais éponger ma peine en vous lisant ce week-end !

Revenir par ici, le temps d'une halte, après des fêtes chaotiques.
L'envie de rencontrer du monde, qui revient, au milieu du Badgad de la pensée.

Team 0, ici.

@leo a dit dans Le poids des apparences :

Avec autant d'objectivité que possible

Mince, je ne peux pas répondre.

@jool Le problème, c'est que les nombres sont donc liés à des objets.
Tu viens de me dire 25, je viens de penser que je dois acheter des culottes menstruelles. Super.

J'arrive à vivre convenablement sans lui. Pervers narcissique.

Je vais essayer d'être synthétique...

Bac S reçu un peu tôt... Puis... Des études... Anthropologie, psychologie, politique, philosophie, un CAP joaillerie, un CAP fleuriste, retour aux lettres... Doctorat en lexicologie... Enseignante dans un petit collège en campagne.

[HS, donc : Le physique ne m'attire pas dans un premier temps. Je peux trouver un corps harmonieux, beau à dessiner, mais je n'arrive plus à y jeter mon dévolu (j'aime bien l'étymologie de ce mot : échoir). D'ailleurs, je pense n'avoir jamais réussi à faire cela... Si ce n'est pour suivre une tendance outrancière ou pour me marrer. En général, je regarde l'autre. Je l'analyse. J'englobe l'être de mon regard, une fois que je l'ai cerné partiellement. Cette enveloppe, qui se veut aussi cristallisante (et c'est cela qui peut me jouer des tours), qui me plaît, me passionne, devient la beauté. La reconnaissance invite l'apparence. Et je dis ça, en toute franchise. Ce qui peut expliquer que je n'ai pas de "canon" de beauté...]

J'ai été abordée aujourd'hui. Par une personne que je n'avais pas vue depuis plus de dix ans.
Je le déteste. Il a déglingué ma jeunesse.
Il vit pas loin de chez moi. Quelques dizaines de kilomètres.
Mauvais œil ?

Bonsoir,

Tu as 16 ans. Toute la vie pour trouver une voie qui te convienne. Respire. Tu peux encore te tromper ; plusieurs fois. Plein de fois.
Tu es en droit de prendre un rendez-vous chez un psychologue, même mineure. Vis-tu encore chez ta mère ? Comment se déroulent vos relations ?
Je connais la honte d'avouer à ses parents que la voie n'est plus la bonne ; la peur d'avouer de s'être trompée et de causer du tort.

Je rebondis sur ce passage, qui m'intéresse tout particulièrement.

Depuis l'aube de l' Humanité, métro-boulot-dodo est notre crédo et notre destinée.

Nous avons, il me semble, une vision biaisée du paléolithique. Marshall Sahlins a notamment démontré dans les années 70 que les Hommes préhistoriques passaient moins de temps que nos contemporains au travail, en se limitant à une forme de nécessaire. De ce fait, ils avaient plus d'espace pour les loisirs. Même s'il y a eu des variables, évidemment, car nous parlons de milliers d'années. Il n'y avait pas cette idée de rendement. Mettre de côté l'art, et ici, particulièrement, l'art pariétal est bien triste, à mon sens.
Je suis donc @Artelise dans ses propos.

Ps. Au moment de l'écriture de ce message, je n'avais pas conscience du bordel qui suivait...

J'ai acheté mes deux premiers comics à 31 ans. Clap, clap.

Dans la famille, j'ai des goûts... Particuliers.

Aidan Gillen.

Hugh Dancy.

Le plein d'achats ce mois-ci !

L'extension de It's Wonderful World, non encore testée (Corruption). J'avais déjà essayé l'extension Guerre et paix... Mais peu emballée.

J'ai tenté Parks, magnifique matériel...Les Meeples animaux sauvages, les graphiques (un peu kitsch...) Il est sûr, à la mécanique simple (récolte de ressources/collection). Si vous aimez Wingspan, vous pouvez miser dessus les yeux fermés.

Plusieurs parties avec des amis d'Oriflamme qui a remporté l'As d'or. Sympa, portatif, mélange de bluff, stratégie.

Complètement déçue du Deckbuilding Harry Potter contre les forces du mal (non coopératif, donc). Classique, aucune originalité, et assez punitif...

Absolument adorable et impromptu.

J'allais souvent en club, et je me souviens des soirées entières dans les fumoirs avec des inconnus.
Ton message était sacrément chaleureux, drôle, et pointu. Cela me fait penser au bouquin que je lis actuellement : L'Homme qui danse de Victor Jestin. Sauf que tu étais dans une quête bien différente.
Au fond tout ces gens rêvaient de quitter cet endroit. La boîte n'était que leur lieu de passage, leur lieu de chasse. Il suffisait de les regarder pour le comprendre. La plupart se fichaient de la danse, cela se voyait dans leurs yeux, dans leurs corps pressés ; ils ne pensaient qu'à trouver quelqu'un et s'enfuir avec. Dans leur urgence à jouir il ne profitaient de rien, bâclaient la fête pour vite conclure, coucher, se délester de leur désir. J'aurais voulu les retenir, que la nuit ne se termine jamais, qu'une sorte de lave ou de brume entoure la boîte et nous force tous à y faire notre vie, à y dormir, à y rester.

Mais...

Je parlais des clubs proposés par les membres ici-même quelques messages plus tôt : lecture, trucs, trucs, trucs. Je te rattrape au fond du ravin, n'aie crainte.

Aller au club seule, je ne sais pas si j'oserais. J'attends de voir si j'attrape quelques personnes avec mon exotisme de planquée.

Je ne suis pas sûre qu'on soit tous en quête d'un moment de pure détente en regardant un film. C'est probablement le but de ce film, en particulier. On peut concevoir qu'un film soit désormais ringard à nos yeux, qu'il vieillisse mal, qu'il ne soit pas dans la catégorie personnelle du "atemporel". Non, je n'ai pas apprécié mon visionnage car la ringardise était à trop haute dose. Ce qui ne m'a pas empêchée de danser des nuits et des nuits sur l'air plus jeune de ce film avec les robes qui vont avec, ni de me promener avec des pantalons en cuir.

Loin du wokisme, et du schtroumph à lunettes grossissantes, je maintiens que la morale est étonnante. Et ce n'est pas forcément un défaut ; je suis même étonnée que le message donné ne soit pas aussi mielleux que l'ensemble. Il est intéressant de se pencher sur le politiquement correct de l'époque. Un spécialiste des années 50 pourra peut-être m'éclairer, parce que personnellement, je suis plutôt calée 19ème fin de siècle ultra misogyne. Et ça m'a jamais dérangée.