Hier, mon petit fils participait à un tournoi de rugby, pas très loin.
Nous sommes donc allés l'encourager.
Pour ma part, je n'ai jamais trop compris le plaisir de courir après une baballe même pas ronde et je ne me suis jamais donné la peine de comprendre des règles qui en plus changent tout le temps.
Mon plus grand problème, c'était de ne pas savoir... quand je devais applaudir.
Je me suis rattrapée en félicitant chaudement les petits joueurs qui sortaient.
Cet après midi, c'est ma fille qui jouait au rugby aussi, pas très loin.
Ma fille a joué dans le même club de foot ( goal ) pendant 16 ans.
C'est une puce, 1m58, 50 kg.
Aujourd'hui, elle était remplaçante et n'a pas passé beaucoup de temps sur le terrain.
Heureusement...
Parce que quand j'ai vu tous ces mastodontes lui sauter dessus et se laisser tomber sur elle...
Bref, mon copain, mon gendre, ma fille, mon petit fils sont passionnés de rugby, mais quand j'irai encourager mes joueurs préférés, je pense que je garderai les yeux fermés !

Etes vous amenés vous aussi à vous trouver complètement en dehors du coup pour encourager ceux que vous aimez dans leur passion ?

@ayamé
Et il faudra combien de temps pour rétablir la situation, dans tous les domaines ?

@Hornet

Ah ben voilà, là, j'ai compris !

@Hornet
Je n'ai pas tout compris, mais je vous fais confiance !

@Marie-Thérèse
J'ai assisté une fois à une conférence de Herder Camara, quand j'étais jeune.
Son explication de la spirale de la violence m'a beaucoup éclairée.
Ici, il parle Révolution, mais le schéma est le même pour ce qui concerne la violence criminelle.
Chez des sujets "fragiles" l'exclusion, la pauvreté, l'injustice peuvent mener au crime.
Par "fragiles" j'entends que le sujet peut n'avoir aucun antécédent psychiatrique. Mais un simple élément déclencheur peut le transformer en monstre.
https://www.lessymboles.com/don-helder-camara-il-y-a-trois-sortes-de-violence/

J'ai cru comprendre qu'ils avaient laissé passer la possibilité d'allonger le gazoil avec de l'huile de friture ( légalement, ma nièce ça fait un moment qu'elle le fait pour son poids lourd.)
J'ai rêvé ou pas ?

@inesita
Je peux te donner une partie de la réponse :
C'est une ville étudiante, avec pleins de cafés où il se passe des trucs intéressants, des manifestations culturelles de toutes sortes, plein de musiques...

Après, côté "sérieux", je n'ai fréquenté que le Mirail ( qui s'appelle maintenant Jean Jaurès, je crois).
J'étais étudiante travailleuse, j'avais plus de 40 ans et j'ai adoré, par rapport à Jussieu que j'ai fréquenté brièvement dans ma jeunesse.

@Cynthia80
Exactement !
Et le nombre de malades non traités, potentiellement dangereux pour eux mêmes et pour les autres est inconnu, mais certainement très important. de plus, ils sont sans famille ou en rupture avec leur famille, donc sans personne pour essayer de les faire reconnaitre comme malades.
On développe une situation dont d'autres petites Lola, ou n'importe quel adulte, d’ailleurs, risquent de devenir victimes à cause d'une parole, d'un regard ou d'un geste mal interprété.

@Marie-Thérèse
L'horreur devant des faits aussi horribles, surtout quand la victime est un jeune enfant provoque une émotion telle qu'elle a tendance à paralyser l'analyse systémique du contexte.
J'ai pendant longtemps vécu dans la terreur que mon fils, un être adorable quand il est lui même ne puisse devenir dangereux pour lui même et pour les autres s'il n'était pas correctement pris en charge.
Et je le répète, de nombreuses personnes vivent encore dans la rue, dont une bonne partie présentent des troubles psychiques, aggravés par l'alcool pour lutter contre le froid et c'est une véritable bombe, d'autant plus que la médecine psychiatrique perd de plus en plus de moyens...

@jean
Ah, zut !

@loutre
Parce que cette femme est dangereuse, qu'elle soit en France ou au bled...

@jool
Un moment de folie, ça n'arrive pas "tout d'un coup".
Le trouble psychique, ça se construit lentement, si c'est pris en charge, ça peut être traité, dans le cas contraire, ça s'aggrave petit à petit, jusqu'à ce que la personne ne soit plus du tout dans la réalité et devienne dangereuse.
J'ai eu peur très longtemps que mon fils, qui est adorable et très doux quand il est stabilisé en arrive à ce stade là.

@icescream

Oui, exactement.
Je voyais qu'il n'allait pas bien, mais il a fallu attendre qu'au cour d'une crise il m'agresse pour le faire hospitaliser.
Et on m'a demandé de faire la demande d'hospitalisation sous contrainte, ce n'est pas le médecin qui a fait la démarche.

Une colère monte en moi :
Le drame de la petite Lola n'est pas lié à un problème de mauvaise gestion de l'OQTF, il est lié à la prise en charge déficiente des troubles psychiques.
Quand une famille devine un trouble chez un de ses membres, c'est le parcours du combattant pour faire prendre en charge le malade.
Une infirmière psy m'a expliqué une fois :
On ne peut pas l'hospitaliser contre son gré, il faut attendre qu'il clashe et qu'à ce moment vous appeliez les gendarmes.
Il n'y a presque plus de psychiatres, on a fait partir les meilleurs avant l'heure.
Les CMP font revenir des retraités pour signer les ordonnances... et se débrouillent comme ils peuvent.
Dans les prisons, dans la rue, une population importante de malades qui pourraient être stabilisés s'ils étaient correctement suivis et traités voient leur état se détériorer progressivement... jusqu'à devenir dangereux.
C'était la colère du jour, mais aussi une inquiétude et une tristesse...

@chouchou13
Oui, mais tu es menue !

Bon, alors, les nouvelles du jour :
Ce matin, un peu au ralenti...vers midi, j'ai pu prendre une douche et faire la vaisselle ( ce qui est un peu compliqué en ce moment car nous avons une fuite d'eau et n'ouvrons le compteur que parcimonieusement, ).
J'avais fait cuire des pommes de terre pour mon compagnon, mais il n'a pas mangé les tomates parce qu'il "ne savait pas où elles étaient "!
Ensuite, je suis allée à mon cours de yoga,Ça s'est bien passé, j'en suis ressortie avec plus d'énergie qu'en arrivant.
Puis je suis allée ramasser les quelques noix qui finissent de tomber et je suis allée me baigner.
Je me sens bien, juste un peu au ralenti...

@chouchou13
Le jeûne n'est pas une obligation , surtout si comme toi on est de petit gabarit !

@Punk-à-chien a dit dans Peut-on changer ? :

• ne connait ni présent ( ce n'est pas ni passé ? ) ni futur, puisqu'il est tout entier actuellement réalisé, et dire qu'il a été ou sera équivaudrait à affirmer qu'il n'est pas;
• est immobile, car il ne pourrait changer que pour devenir ce qu'il n'est pas, c.-à-d. non-être.

Cela résonne en moi comme les propos de mon prof de yoga et j'y entends l'inverse de toi :
A chaque instant, je suis moi, telle que je suis ici et maintenant.
Mais je ne suis plus celle d'hier, et peut-être pas non plus celle de demain.
Peu importe, instant après instant, respiration après respiration, ce qui importe, c'est ce que je vis maintenant.

@Carl_Jung

J'avais raté ça !
C'est clair, net et précis !

@Marie-Thérèse

Et puis en plus, un jour, du carburant, un jour il n'y en aura VRAIMENT plus.
Il faudrait y penser vraiment avant.
J'ai toujours rêvé d'un âne !

@Cynthia80
Je pense qu'on ne va pas pouvoir continuer longtemps à réfléchir ainsi :
Que ce soit sur le plan politique, démographique, écologique, nous sommes condamnés à apprendre la solidarité ou à mourir.