Ce soir, à la MJC de L'Isle Jourdain, concert de fin de résidence de Guillaume Lopez et Thierry Rocques.
Guillaume chante en occitan, en espagnol et en français.
Thierry Rocques a accompagné divers chanteurs dont Allain Priest.
Je ne sais pas si vous connaissiez cet artiste, pas moi.
Mais ce soir, Guillaume a interprété de façon bouleversante une de ses chansons que je vous livre ici, par son créateur :
Mais pourquoi ça me fait pleurer de rire ce genre de truc ?
Hier, soirée dans la bastide de Pavie ( dans le Gers, bien sûr ).
Histoire des lieux, histoire de la forme gasconne de l'occitan ( créolisation du proto basque et du bas latin ) qui se serait "fixé" vers l'an 1000, et toponymie.
C'était passionnant et je me suis noté plein d'informations...
Ce matin, c'était l'anniversaire de mon musicien chanteur préféré, Guillaume Lopez, et je me suis lancée : J'ai rédigé mon message en gascon . ( Bon, lui parle plutôt languedocien, mais on se comprend ! )
Il m'a remerciée en occitan.
Parler, je ne suis pas encore prête, mais écrire, dictionnaire du tel d'une main et fiches de grammaire de l'autre, ça me prend un peu de temps, mais j'y arrive !
Je suis trop fière d'arriver à faire ça à presque 70 ans, moi qui ai toujours été nulle en langues...
Ce week-end, au CMDT à Toulouse, ce sont les rencontres quelles danses pour quels bals. Cela m'a inspiré une réflexion sur ma proppre pratique de la danse...
Les rencontres autour de la danse, c'est ce week-end... et j'ai hâte d'y être, d'entendre toutes ces personnes qui nous font ou nous apprennent à danser...
Du coup, je me pose la question : Pourquoi la danse occupe-t-elle, depuis toujours, une telle place dans ma vie ?
Les premiers pas dont je me souviens, j'avais 4 ans, c'était à Clermont Ferrand dans une école dont le nom de la directrice me faisait rêver. Titane Saint Hubert...
Il y a eu ensuite plusieurs cours, plusieurs professeurs, au fil des déménagements : rythmique, classique, méthode Irène Popard...
En 1974, je suis arrivée dans le Gers et, moi qui n'étais de nulle part j'ai voulu y planter des racines.
C'est donc naturellement que j'ai très vite rencontré les danses traditionnelles, dans un atelier... à la prison de Condom !
Puis, à l'Isle Jourdain j'ai découvert les bals mensuels de la Maisoun Mjc et c'est finalement là que je me suis posée...
J'ai appris à danser, en dansant et j'ai beaucoup dansé, beaucoup tourné, beaucoup sauté... jusqu'au jour ou je me suis fait semoncer par Léa Saint-Pé pour avoir sauté la polka alors qu'elle jouait sous la halle de l'Isle Jourdain qui n'était pas encore le musée campanaire.
La danse a été le premier vecteur de mon intégration en Pays Gascon.
J'ai renoncé aux bals quelques années : Mon compagnon n'était pas danseur, les enfants étaient petits. Je retournais à la MJC un soir par semaine pour de nouvelles découvertes : modern jazz, contemporaine, africaine...
Je suis revenue au trad grâce au Carnaval Gascon qui a mis en place un atelier avec Paulette... et j'ai réappris à danser. Plus précis, plus glissé... et le plaisir s'en est encore accru.
Le retour au bal a été... thérapeutique.
En 2003, au décès du père de mes enfants, j'étais triste et fatiguée. Le sommeil me fuyait... Danser jusqu'à épuisement, tous les samedi soir me vidait la tête et m'offrait une nuit de sommeil réparateur. Je crois que c'est grâce aux bals trad que j'ai pu faire face, m'occuper de mes enfants, continuer à travailler.
Le goût de vivre est petit à petit revenu, le goût du bal est resté, redevenu joyeux.
Depuis, je n'ai pas arrêté de danser...
Danser, c'est me laisser porter par la musique, guider par un partenaire, envelopper par un groupe.
C'est me référer à un code, à des règles qui offrent les bases d'une merveilleuse liberté de mouvement.
C'est vibrer aux mêmes fréquences que les musiciens.
C'est rencontrer des gens de toutes générations et d'innombrables façons de danser .
Pour moi, j'aime à connaître les différentes formes collectées, et j'aime aussi m'en évader.
Et, encore à mon âge, j'aime glisser, virevolter, tournoyer, au même rythme que les musiciens et les danseurs.
Si je vis longtemps, peut-être qu'il faudra m'inventer un déambulateur à roulettes, pour que je puisse danser encore...
Et bien oui ! cet après midi, je suis allée danser ! Avec Rémi Geffroy :
Bon, que les scottishs, les mazurkas et les trucs cools... Pour le reste, c'était concert.
Et cela m'a donné un regain d'énergie !
Robert, mon grand, peux-tu étendre ceci dehors, s'il te plaît ?
Maman
Mettre bas une portée de bébés hérissons sans péridurale, je dis : Bravo !
Tout à l'heure, coup de fil de mon musicien chanteur occitan préféré.
Pour la sortie de son prochain album, il est en train de préparer un clip, il a besoin d'un couple de danseurs et il a pensé à nous.
Alors, le 8 janvier, on va passer la journée ( pour 3 minutes 28 de clip ) à danser la valse dans différents endroits de Toulouse.
Il m'a envoyé la musique, elle est trop belle !
Je suis excitée comme une gamine !
Donc... Ce n'était ni la COVID ni la grippe, les antibiotiques ont l'air de faire effet.
Depuis hier, mes enfants sont seuls propriétaires en indivision de la maison dont je suis usufruitière.
Ça m'a coûté très cher financièrement, en temps et en émotions, mais je suis ( presque ) libérée.
Ma belle fille veut encore récupérer des "souvenirs" mais là, je crois que je vais laisser gérer mes enfants, un jour où je n'y serai pas.
Quand mon fils, psychotique, vient chez moi, il fait toujours une séance de "félino thérapie".
Ses chats le connaissent, s'approchent quand il arrive et restent un long moment avec lui.
Malheureusement, il ne peut plus les prendre chez lui, ils ont pris goût à la vie libre et il habite dans un studio.
Mais ses visites régulières l'apaisent, j'en suis sûre.
@Shanna
Que les parents soient vigilants sur comment ça se passe avec leurs enfants, en classe, c'est normal.
Ce que les enseignants font en dehors de la classe ne les regarde pas, du moment que ça n'influence pas leur enseignement...
La maîtresse à parlé du 11 novembre à sa classe de CP.
Farfadet n'aura 6 ans que dans deux jours : Il demande pourquoi on ne lui offre pas de fleurs parce que lui aussi, il est poilu !
Là il est avec sa mère en train de chercher dans son doc sur l'histoire de France la guerre de 14-18 .
@LeaPierce
Je vis avec des lunettes sur le nez depuis l'âge de 4 ans et demi.
Je crois que j'ai tout ce qu'on peut avoir :
Astigmate, ( tiens, j'aurais mis un y ), strabisme, qui n'est plus visible, mais encore bien présent : Je n'ai aucune vision des reliefs. Un défaut d’accommodation, aussi et bien sûr, maintenant, presbyte.
J'attends avec anxiété le moment où on m'annoncera que l'opération de la cataracte est nécessaire ...
Alors, des lunettes tout le temps.
J'en ai deux paires à ma vue, une de soleil que j'utilise aussi pour les crises de migraine, et beaucoup au printemps et en automne.
Et l'autre, très, très originale.
J'en avait une paire à double monture turquoise et violette, j'ai repris le même modèle rouge et vert canard !
Je me délecte des polars français. ( les américains, en général, je ne comprends pas. Sans doute parce que je ferme les yeux dès que c'est un peu violent, c'est à dire la moitié du temps).
Sur mon ancien forum, je me faisais fréquemment traiter de bobo islamo gauchiste.
Mais ici, ça n'a l'air de gêner personne que j'essaye de respecter mon environnement le mieux possible en essayant de gérer honnêtement et progressivement mes contradictions.
Je suis privilégiée, je le reconnais, mais pas blasée.
Alors je viendrai ici partager mes rencontres avec vous.
tout à l'heure, c'était le rouge gorge ( je ne sais pas si c'est toujours le même, je ne connais pas la durée de vie d'un rouge gorge ) qui vient régulièrement picorer les croquettes des chats sur la fenêtre de la cuisine.
Et vous, quelles rencontres improbables faites vous ou avez vous fait ?
Edit 07/08/24 : Si vous publiez une photo qui n'est pas personnelle (càd que vous l'avez piochée sur le net, ce n'est pas vous qui l'avez prise), merci de le préciser dans votre post.
En sillonnant les coins de campagne ( en particulier du sud ouest ), j'ai découvert que le préalable :
-Je n'ai rien à vous donner à manger !
était souvent très prometteur.
J'ai déjà parlé quelque part de ma collègue chez qui les repas improvisés " quand elle n'avait rien" consistaient en un saucisson fait maison et du confit de canard avec des frites ou des pâtes...
Il y avait aussi l'auberge de las crespos, il y a longtemps, tenue par une vieille dame qui engueulait systématiquement les clients arrivés à plus de deux :
-Mais vous venez à tout ce monde sans prévenir ! Tant pis pour vous, vous mangerez ce qu'il y a !
Et il y avait la salade gasconne, le magret et les cèpes cuits en papillotes à la cheminée, suivis de profiteroles...
Alors, on revenait, sans prévenir...
Et vous, avez vous souvenir de festins improvisés servis en abondance dans les protestations : Mais je n'ai rien à vous donner à manger !
Je suis rentrée avec enthousiasme dans la famille du père de mes enfants : Ils étaient 7 enfants et j'avais toujours rêvé de famille nombreuse.
On a souvent fait des fêtes à la maison, les parents, les sept frères et soeurs et les enfants dont le nombre augmentaient petit à petit.
Quand mon compagnon est décédé, la famille m'a beaucoup entourée.
Malheureusement, mon beau père ne s'en est pas remis, il est décédé 6mois plus tard.
Pendant les vacances, pour me laisser un peu souffler et offrir aux enfants un moment agréable, mes belle soeurs ont organisé une "colo de cousins" dans un camping en Ariège.
Ma belle mère avait une chambre en hôtel, mes belle soeurs un bungalow avec les plus petits et les plus grands ( mes enfants avaient 11 et 12 ans ) sous tente avec deux oncles.
Et puis les enfants ont grandi, eu des enfants à leur tour et maintenant ce sont eux qui organisent les cousinades.
Parfois à la maison ( qui se transforme en camping ) parfois dans un gîte.
Les pétanqueurs ont au fil du temps constitué deux équipes : Les " B..." et les " PR"
La cousinade de l'année dernière avait été préparée, reportée, annulée et remplacée par une " fête de la chocolatine" qui ne regroupait qu'une partie de la famille.
L'année prochaine, le projet abandonné doit donc être reconduit en pays "pain au chocolat"
Je n'ai qu'un frère, alors je suis bien contente d'avoir toute cette bande pour faire la fête !
