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    l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective)

    Sciences Humaines et Sociales
    éducation santé sexualité
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    • LeaPierce
      LeaPierce dernière édition par LeaPierce

      Connaissiez-vous l'existence de l'EVRAS ?

      Leur objectif est d'informer et sensibiliser les enfants à toutes les questions qu'ils peuvent se poser sur les relations amoureuses et la sexualité.

      Ce programme d'éducation à la santé prévue dans les écoles à partir de la maternelle soit 5 ans fait débat. Il fait débat parce que certains sont contre et d'autres sont pour. Il a pourtant été prouvé statistiquement qu'un enfant éduqué sur la santé affective et sexuelle, est un enfant qui prendra moins de risques inconsidérés et donc se protégera mieux qu'un enfant n'ayant pas été éduqué à ce propos. (sources et études)

      Le programme est visible dans son entièreté sur internet.

      Les thèmes abordés : le porno (à partir de 9 ans), la question de genre (à partir de 5 ans), les rapports sexuels (à partir de 15 ans) et bien d'autres que je n'ai pas mentionnés.

      Ce qui me surprend c'est que je trouve que la question des rapports sexuels arrive très tard par rapport au porno. (remémorez-vous l'âge de votre premier porno et votre premier rapport sexuel... et dites-moi si ça colle ou pourrait coller...)

      Ils poussent à ce que ce soit fait internationalement, mais pour le moment on en est très loin et même en Belgique c'est pas encore ça. (On a reçu un tract pour donner notre opinion sur le programme)

      Je pense pas me tromper si je dis que la France ne fait pas mieux que nous.

      Bref, un sujet vaste et très important pour la santé des enfants.

      J'avoue nourrir l'espoir que si ce sujet n'est plus tabou, l'inceste sera lui aussi amoindri et/ou plus vite décelé.

      Kallindra Shanna icescream 3 réponses Dernière réponse Répondre Citer 3
      • Kallindra
        Kallindra @LeaPierce dernière édition par

        @LeaPierce a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

        la question de genre (à partir de 5 ans)

        Moi ce qui me choque c'est ça abordé dès 5 ans ! C'est du n'importe quoi. On va probablement me tomber dessus mais ce n'est pas normal de parler de théories de genre à des mômes de 5 ans qui pour la plupart (la très grande majorité tout de même) ne se poseront jamais de question.
        Ce genre de programme fait débats aux USA car les enfants sont poussés dès lors qu'ils se questionnent vers des thérapies pour transgenre alors que ce n'est qu'un questionnement (par exemple)

        @LeaPierce a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

        le porno (à partir de 9 ans), les rapports sexuels (à partir de 15 ans)

        je comprends le porno à 9 ans bien que je pense que 10 ans (CM2) voir 11 ans (6ème) ça reste plus correct mais c'est parce que de très nombreux enfants ont entre les mains des appareils numériques sans restriction.
        Par contre 15 ans pour les rapports sexuels c'est bien trop tardif. les 90% sauront ce que c'est et comment ça marche quand un bon 45/50% auront déjà pratiqués.
        (stats non officielle orties de mon chapeau)

        Artelise Sophie 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 0
        • Shanna
          Shanna @LeaPierce dernière édition par

          @LeaPierce a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

          Ce qui me surprend c'est que je trouve que la question des rapports sexuels arrive très tard par rapport au porno. (remémorez-vous l'âge de votre premier porno et votre premier rapport sexuel... et dites-moi si ça colle ou pourrait coller...)

          J'ai pas très bien compris ta surprise. Perso j'ai vu mon premier porno et eu mon premier rapport sexuel au même âge (j'ai pas tellement fait le rapprochement d'ailleurs, j'avais trouvé le film horrible, et j'ai bien compris peu de temps après donc que ça n'avait rien à voir avec la réalité).
          Mais l'époque n'était pas du tout la même, donc mon expérience n'a aucune portée aujourd'hui, quand j'avais 9 ans j'avais zéro accès à du porno, ce qui n'est pas du tout le cas pour les enfants de 9 ans de maintenant (pas tous évidemment, mais quand dans une classe il y en a un qui a accès à internet sans aucun contrôle, et soyez-en assurés, il y en a, plein, alors tous les autres sont potentiellement exposés à voir tout ce qu'il y a sur internet).
          Par contre l'âge des premiers rapports sexuels n'évolue pas spécialement, c'est toujours autour de 15-17 ans je pense, donc logique que ce programme attende cet âge pour parler de ça.

          LeaPierce Kallindra 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 0
          • LeaPierce
            LeaPierce @Shanna dernière édition par

            @Shanna Hé bien moi, ça me surprend beaucoup qu'il y ait un tel décalage entre les deux. Après recherches, ils disent qu'à 9 ans, ils parlent surtout du fait d'envoyer des sextos. Mais pour moi, c'est un peu tôt alors que parler du rapport sexuel à 15 ans, c'est un peu tard... 😅

            Je suis tombée sur des images pornos, j'avais 11 ans. Et j'avais facilement accès à Internet depuis mes 8 ans. Globalement, j'ai l'impression que chez les garçons c'est avant 11 ans parfois.

            Shanna 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
            • Kallindra
              Kallindra @Shanna dernière édition par

              @Shanna a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

              c'est toujours autour de 15-17 ans je pense

              Hum je connais beaucoup de gens qui ont perdu leur virginité bien avant ces âges (12/13 ans).
              Ca dépend de ton niveau social, de tes fréquentations etc...
              En milieu campagnard presques toutes mes cousines ont perdus leur virginité avant d'avoir atteint 15 ans.

              1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
              • Shanna
                Shanna @LeaPierce dernière édition par

                @LeaPierce Mais t'as pas le même âge que moi !

                @Kallindra J'ai jamais dit que personne perdait sa virginité avant 15 ans, je parlais d'une moyenne.

                LeaPierce 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                • LeaPierce
                  LeaPierce @Shanna dernière édition par

                  @Shanna a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

                  @LeaPierce Mais t'as pas le même âge que moi !

                  En effet, on a quoi 6 ans d'écart ? Un truc du style. Mais tu vois je considère que j'ai quand même mis du temps avant de tomber sur du porno même si j'avais facilement accès à Internet. Après je pense pas que ce soit comparable à aujourd'hui... Mais comme toi tu côtoies pas mal d'enfants, tu peux peut-être plus facilement savoir niveau accès si ça se tient de les informer/sensibiliser au sujet du porno aussi tôt.

                  Shanna 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 0
                  • Shanna
                    Shanna @LeaPierce dernière édition par

                    @LeaPierce Pour moi ça se tient. Je comprends mieux ce que tu voulais dire aussi, effectivement c'est jeune, mais jedd que le plus tôt est le mieux.
                    Après tout ça, dans l'idéal ça devrait être au sein du cercle familial, mais ça a toujours été compliqué de parler de sexualité à ses enfants, et aujourd'hui c'est rendu mille fois plus compliqué avec le fait que les parents peuvent plus se dire que leurs enfants sont 100% vierges de toute vision d'un truc sexuel à 9 ans, je comprends qu'ils soient démunis ou qu'ils n'aient pas envie d'envisager la question, donc c'est très bien que des assos et le monde de l'éducation en général prennent le relai...
                    Informer, c'est toujours une bonne idée, et on le dit toujours à raison, les enfants voient tout et comprennent tout, donc dans un domaine comme celui-là, il faut impérativement les protéger.

                    Lapin 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                    • Lapin
                      Lapin @Shanna dernière édition par

                      @Shanna a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

                      Après tout ça, dans l'idéal ça devrait être au sein du cercle familial

                      Le problème c'est que ce genre de chose n'est pas géré de la même façon dans toutes les familles et laisse la place à des dérives. Entre les parents qui vont perpétuer des idées homophobes, transphobes ou sexistes et les parents abusifs qui ne vont certainement pas avoir la conversation ô combien nécessaire sur le consentement, c'est risqué de tout laisser au cercle familial.

                      The only thing I do know is that we have to be kind. Please, be kind. Especially when we don't know what's going on.

                      Shanna 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
                      • Shanna
                        Shanna @Lapin dernière édition par

                        @Lapin Je te cache pas que je tombe pas des nues.

                        Exemple d'une intervention "banale" à laquelle j'ai assisté :
                        ça portait sur les agressions sexuelles, l'infirmière a signalé au passage à un groupe de 30 enfants de 11 ans que normalement des frères et soeurs ne se marient pas ensemble, et qques enfants ont dit que c'était pourtant le cas dans leurs familles.
                        Dans le même groupe, statistiquement, pê qu'un ou deux gosses se sont faits tripoter par papy. Pê qu'un ou deux autres ont vu des actes sexuels dans leur maison.
                        La majorité (en France en 2023 en tout cas) a des parents qui les protègent et un contexte sain, mais effectivement, mon propos était que même ces parents là n'ont pas hyper envie de parler de sexualité à leur enfant et je les comprends.

                        Un Ancien Utilisateur 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
                        • Un Ancien Utilisateur
                          Un Ancien Utilisateur @Shanna dernière édition par

                          @Shanna ce que tu dis à la fin : oui, une intervention extérieure peut-être bienvenue. De la part de quelqu'un de formé (normalement) ou au moins de "neutre". C'est surtout vrai avec les ados, la neutralité. C'est parfois une période où on écoute absolument tout le monde... Sauf ses parents 😊
                          @Kallindra la question du genre à 5 ans, ce peut être tout simplement expliquer les différences anatomiques entre filles et garçons. Mon fils nous a un peu interrogés vers cet âge là sur son appareil génital, le mien, où se trouvent les bébés ect.

                          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                          • Artelise
                            Artelise @Kallindra dernière édition par Artelise

                            @Kallindra a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

                            la question de genre (à partir de 5 ans)

                            Moi ce qui me choque c'est ça abordé dès 5 ans ! C'est du n'importe quoi.

                            Alors, petite précision, hein... quand on dit : la question du genre, on ne parle pas d'orientation sexuelle... on parle de discuter anatomie ^^ et le programme ne propose pas d'aborder les différentes thématiques n'importe quand, n'importe comment ni avec n'importe quel public et encore moins systématiquement !

                            L'idée n'est pas d'imposer à toute une classe une sorte de cours où à tel âge on va forcément aborder telle et telle question et à tel âge le thème suivant. L'idée c'est de fournir aux personnes qui interviennent auprès des enfants (parents, instituteurs, profs.... ) des outils pour aborder certains sujets en rapport avec la sexualité et les émotions lorsqu'il y a questionnement.

                            en gros si ton gamin il te demande : "papa, comment on fait les bébés?" mais que tu ne sais pas comment répondre, tu peux alors te tourner vers les outils mis à disposition pour apporter une explication qui pourra être un bon départ pour une discussion sans stress et sans malaise.

                            Je vous invite à lire ce qu'on peut trouver sur le site officiel belge (dans la faq):

                            Le plus souvent, les sujets abordés sont choisis en fonction des besoins des enfants ou adolescent(e)s : les animateur.trices vont partir des questions que les jeunes se posent et construire leur animation autour de ces préoccupations. Ainsi, des groupes du même âge ne vont pas spécialement aborder les mêmes sujets en animation : les animateur.trices vont s’adapter aux enfants et aux jeunes à qui ils et elles donnent une animation EVRAS. Dans tous les cas, les animateur.trices apportent des réponses adaptées en fonction de l’âge ou du stade de maturité des jeunes rencontré(e)s. Les animateur.trices prennent donc en compte l’âge du groupe, son degré d’aisance par rapport au fait de parler d’EVRAS, la sensibilité de chacun.e, … pour évaluer les thèmes à aborder et la façon de le faire.

                            Parfois, une animation peut s’intéresser à une thématique plus spécifique ; par exemple, lorsque l’établissement scolaire fait une demande d’animation pour répondre à une situation problématique (harcèlement, comportements sexistes, etc.).

                            Quelques exemples de thèmes abordés par tranche d’âge :
                            3-5 ans : les parties du corps, l’intimité, les émotions
                            6-9 ans : la reproduction, le consentement
                            10-12 ans : différence entre l’amitié et l’amour, la pudeur
                            12-14 ans : la puberté, les stéréotypes
                            15-17 ans : l’identité, l’orientation sexuelle

                            Ici, en Autriche, mes enfants ont tous deux eu droit à des animations à différents stades de leur scolarité autour de thème similaires. J'ai particulièrement apprécié que ce soit en classe que le thème du consentement ai été abordé. Ce thème là, mais aussi des débats sur le harcèlement à l'école et l'acceptation des différences et l'inclusion.

                            Malgré la volonté de bien faire des parents pour lesquels ces thèmes sont une préoccupation et une priorité dans l'éducation qu'ils veulent donner à leurs enfants, il faut reconnaitre que ce sont souvent des thèmes difficiles à aborder, parce qu'il est difficile de savoir à quel moment le faire (mon enfant est-il assez mature ?) et comment le faire (choix des mots). Et je trouve formidable que ces outils existent.

                            Survive
                            Love
                            Laugh
                            Repeat

                            LeaPierce 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 6
                            • LeaPierce
                              LeaPierce @Artelise dernière édition par LeaPierce

                              @Artelise
                              Je suis entièrement d'accord avec toi. Lors de mes recherches, j'ai fait face aux deux bords, ceux qui veulent surtout pas qu'on leur en parle et ceux qui veulent absolument. Et ils s'avèrent qu'il vaut mieux s'adapter à ce qu'ils souhaitent en fonction de leurs âges. Ce qui me semble normal.

                              Je connaissais pas du tout ce programme et je l'ai découvert via une enquête qui était bien plus sélective sur les.points abordés. Et puis quand j'ai lu sur le site officiel qu'en fait, ils adaptaient selon les questions posées par les enfants, ça m'a semblé plus logique.

                              C'est super chouette qu'en Autriche, tes enfants ont eu accès à tout ça !

                              Je ne sais pas ce que ça vaut mais, j'ai déjà entendu que lorsqu'on est démuni face à une question abordant la sexualité ou quoi par son enfant, on peut tout simplement lui dire dans un premier temps : "C'est une excellente question ! Je vais me renseigner. Et toi tu en penses quoi ?". Ça vous permet de savoir ce que votre enfant sait déjà ou pense savoir et ça vous laisse un peu de temps pour.mieux aborder le sujet avec lui !

                              Sophie 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 3
                              • Hilda Van Holp
                                Hilda Van Holp dernière édition par

                                Ce sont des cours d'empathie qu'il faudrait. Ca débloquerait pas mal de trucs déjà. Quand on a pas la capacité à se mettre à la place des autres je vois pas comment on peut développer un relationnel non toxique.

                                J'aime bien cette initiative. Le relationnel c'est tellement crucial et on est pas doués hein...Pour moi il n'y a pas d'âge pour commencer à aborder le sujet. Ensuite évidemment il faut s'adapter aux besoins.

                                D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.

                                1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                                • Jabba the Hutt
                                  Jabba the Hutt dernière édition par

                                  Je trouve l'initiative très bonne (à deux ou trois ajustements prêts mais c'est du détail).
                                  Mais elle soulève en moi quand même une question terrifiante.

                                  Mais que foutent les parents.
                                  Il y a quand même une responsabilité énorme des parents dans l'aide à leurs enfants à devenir des adultes responsables et épanouis.
                                  Quand je vois ça et que je réponds ce que je viens de répondre, j'ai l'impression d'être un extra-terrestre.

                                  Ce genre d'initiative sous-tend qu'il existe quand même de graves lacunes au seins des cellules familiales.
                                  Ce n'est certes pas un scoop, mais c'est toujours un constat qui me fait froid dans le dos.

                                  M. Désagréable

                                  Hilda Van Holp LeaPierce 2 réponses Dernière réponse Répondre Citer 3
                                  • Un Ancien Utilisateur
                                    Un Ancien Utilisateur dernière édition par

                                    Il existe des livres, mes enfants ont eu des livres jeunesse où tout ça était expliqué, pas internet à l'époque à la maison.

                                    1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                                    • Hilda Van Holp
                                      Hilda Van Holp @Jabba the Hutt dernière édition par

                                      @Jabba-the-Hutt C'est surtout que jusqu'à la génération de mes parents on ne se souciait pas beaucoup de l'aspect émotionnel et psychologique. On était plus dans une démarche d'épanouissement de Raison. Le Matériel prévalant.

                                      C'est pour ça qu'après des générations à ne pas prendre soin de ses émotions on se retrouve chargés de valises de tares psychologiques hérités des ancêtres + les notres. Et ça fait vraiment beaucoup.

                                      Je ne jette la pierre à personne toutefois. Avant on ne savait pas tout ça. Le but était surtout de ne manquer de rien matériellement. Et c'était parfaitement sensé.

                                      D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.

                                      Jabba the Hutt 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 5
                                      • LeaPierce
                                        LeaPierce @Jabba the Hutt dernière édition par

                                        @Jabba-the-Hutt a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

                                        Ce genre d'initiative sous-tend qu'il existe quand même de graves lacunes au seins des cellules familiales.

                                        Surtout selon l'éducation que tu as eue, tu n'es pas forcément à l'aise pour parler de ça avec tes enfants. C'est pénible à quel point il faut faire sauter des barrières parfois.

                                        @Cynthia80 a dit dans l'EVRAS (Education à la Vie Relationnelle et Affective) :

                                        Il existe des livres, mes enfants ont eu des livres jeunesse où tout ça était expliqué, pas internet à l'époque à la maison.

                                        Ça existe encore. Même ceux où tu peux les lire avec l'enfant. Mais encore une fois, il faut être ok avec ça, c'est pas le cas de toutes les familles.

                                        Jabba the Hutt 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 2
                                        • Jabba the Hutt
                                          Jabba the Hutt @Hilda Van Holp dernière édition par

                                          @Hilda-1 Je pense qu'il y a de ça, mais ce n'est pas la seule cause.
                                          Il y a une vraie question de tabou* derrière, mais c'est aussi des questions culturels, cultuels et de reproductions sociétales.

                                          M. Désagréable

                                          1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 1
                                          • Jabba the Hutt
                                            Jabba the Hutt @LeaPierce dernière édition par

                                            @LeaPierce Je suis d'accord, on est pas forcément à l'aise, et ça peut être même compliquer.
                                            J'en ai parfaitement conscience, je le vis.
                                            Parler de sexualité c'est pas simple,
                                            Aborder le porno etc... ce n'est pas simple non plus.
                                            Parler d'homosexualité, bisexualité etc... en dépassionnant le sujet par rapport à ce qu'ils peuvent entendre ailleurs, c'est pas évident non plus.
                                            expliquer à un ado que dans une relation, le comportement qu'il observe en masse est à l'encontre de la bonne pratique, c'est pas évident.
                                            etc... etc... etc...

                                            C'est souvent de longues discussions à chercher ses mots, à reprendre ses phrases et ses idées pour qu'elles soient bien perçues, à éviter toutes réactions qui pourrait montrer un choc ou un manque d'ouverture pour garder le lien et le contact etc... etc... etc...
                                            Mais c'est juste primordial dans la relation avec ses enfants.

                                            Et là, on parle pas de notre confort, on parle de notre responsabilité de parent.
                                            Tu mets ton petit confort de côté, et tu assumes.
                                            Parce que tu veux pas que tes enfants soient victimes ou bourreaux, parce que tu veux que tes enfants aient les outils nécessaires, parce que tu veux que tes enfants soient épanouis.

                                            C'est trop facile de dire que c'est compliqué alors on passe, on met sous le tapis, surtout on en parle pas et ça se démerdera tout seul.

                                            Ca donne des gamins qui se comportent comme des merdes, qui n'assument rien.
                                            Ca donne des victimes marqués à vie.
                                            etc...

                                            Quant à l'éducation que tu as reçu, en tant que parent, tu te dois aussi de la remettre en question et en assumer les côtés perfectibles (et je ne parle pas de faire un procès à ses parents) pour te mettre à niveau.
                                            Et même si tu as eu une super éducation, tu dois quand même la remettre en question vis à vis de l'époque.
                                            Ca aussi c'est ta responsabilité de parent.

                                            C'est peut-être même le pire de tout, avoir subit quelque chose qui n'était pas normal et finir par le reproduire pour ses propres enfants.
                                            Nous sommes des individus doutés de raison et de capacité d'action.

                                            Alors soit, on ne sera jamais parfait, mais on se doit, pour nos enfants de faire le maximum.

                                            M. Désagréable

                                            Artelise 1 réponse Dernière réponse Répondre Citer 4
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