@Artelise non car on oublie les cancers non hpv . Il faudrait remettre le frottis cytologique tous les 2 ans qui depiste bien plus que l'hpv. Vacciner ne doit pas faire oublier le frottis, or on veut remplacer le frottis par le vaccin, c'est une erreur à mon avis.

@Artelise : sauf que le vaccin ne se fait que sur les jeunes. Il ne sert à rien sur les femmes de notre âge car nous avons très certainement été contaminées lors de nos 1ers rapports sexuels ( dixit l'article que j'ai mis ) et qu'à 90% des cas, on guérit sans séquelle.
Je ne cherche à convaincre personne, je dis qu'il faut écouter tous les sons de cloche et après, chacun.e fait ( comme pour le vaccin anti-covid ) ce que bon lui semble . Vacciner des gamines entre 9 et 14 ans ... perso, je ne suis pas convaincue que ce soit judicieux...mais chacun fait comme il veut.

@Cynthia80

Je suis d'accord sur le fait de dire que c'est une absurdité absolue de vouloir réduire la fréquence des frottis.

@ayamé : je ne cherche à convaincre personne. Mais j'aime aller au fond des choses et vouloir mettre un terme à une discussion et un débat, juste parce que tu as ton opinion et moi une autre, ça ne me semble pas honnête. Comme tu dis, il faut savoir écouter tous les sons de cloche. Or, j 'ai encore quelques cloches à faire sonner et sans doute quelques unes des tiennes à entendre en retour.

J'aimerai donc contre-argumenter encore une fois.
Mes sources ne nient pas que dans 90% des cas on guérit des HPV dans des 2 ans qui suivent la contamination et ce d'une part sans avoir manifesté le moindre symptôme et, d'autre part, dans les 2 ans qui suivent la contamination.

Mais quid des 10% qui restent ? Ceux qui finiront, plus tard par développer des verrues vaginales et / ou un cancer ? Faut-il les considérer comme des pertes acceptables ?

Et que penses-tu de l'argument qui consiste à dire que, sur le long terme, si on commence à vacciner contre les HPV maintenant et à une échelle suffisamment grande (les simulations parlent d'atteindre 50% de la population pour voir un résultat visible et probant), on va pouvoir réduire le nombre de cancer du col de l'utérus de façon vraiment considérable ? Lle site de l'oms parle d'une éradication des cancers dû aux hpv d'ici la fin du siècle si on vaccine large - perso, je trouve que c'est un chouille optimiste, mais pour quelle raison ne devrait-on pas au moins essayer ?

Par ailleurs, je ne comprends pas ton argument du: il ne se fait que sur les jeunes. Genre, puisque nos générations n'y ont pas eu droit, les nouvelles générations ne devraient pas y avoir droit non plus ?

Un autre argument que je ne comprend pas, c'est pas forcément toi qui le dit, mais je l'entends souvent : genre, c'est pas la peine, si c'est pas sûr / efficace à 100%. Sérieux, je ne comprends comment on peut se dire : ben si ça sauve pas tout le monde, ben, ça vaut pas le coup, tant pis on va garder nos X cas de cancer par ans.... on va continuer de les traiter au cas pas cas, en croisant les doigts pour les détecter assez tôt et pour que le traitement fonctionne.

@Artelise : dans des discussions où l'un est pour et l'autre contre, on peut argumenter pendant des heures, excuse-moi si je n'ai pas l'énergie pour ça. Je souhaitais juste apporter quelques infos, rien de plus. Il n'y a rien de malhonnête là.

Quid des 10% qui restent ? Une jeune femme de mes connaissances a attrapé ce cancer, elle a été soignée à temps car elle faisait les frottis en temps et en heure. Mais sans doute avec le vaccin, ne l'aurait-elle pas eu.
Dans la balance bénéfices-risques, il faut y mettre les effets secondaires parfois graves de ce vaccin. Voilà pourquoi je dis : en fonction de ça, chacune prend sa décision.

Avec une vaccination massive, on réduirait ce cancer. Mon article dit qu'il n'en est rien : toujours autant de ces cancers malgré une population fortement vaccinée.

Par ailleurs, je ne comprends pas ton argument du: il ne se fait que sur les jeunes. Genre, puisque nos générations n'y ont pas eu droit, les nouvelles générations ne devraient pas y avoir droit non plus ?

Je n'ai jamais dit ça, c'est moche de me prêter pareille intention. Je suis pour la liberté d'agir, dans un cas comme dans l'autre. Je m'inquiète juste des effets secondaires sur lesquels, une fois de plus, on n'a pas assez de recul.
Je te rappelle qu'il y a des procès en cours à ce sujet mais que toutes les dates de procès ont été regroupées et repoussées à septembre 2024 : ça, ça me choque.

Ce vaccin est un dilemme pour les parents.
Vaut-il mieux faire vacciner son enfant pour le protéger ou vaut-il mieux ne pas le faire vacciner pour qu'il n'ait pas d'effets secondaires ?
On n'aura jamais assez de recul sur les vaccins, il faut attendre des décennies pour ça. Mais les vaccins ont le mérite d'exister contre certaines maladies.
Après c'est au choix de chacun, et quand on est parents, on doit choisir pour son enfant qui n'est pas toujours la maturité pour appréhender les choses et parce qu'on est responsable de lui.

@Music a dit dans Le vaccin contre le papillomavirus :

Ce vaccin est un dilemme pour les parents.
Vaut-il mieux faire vacciner son enfant pour le protéger ou vaut-il mieux ne pas le faire vacciner pour qu'il n'ait pas d'effets secondaires ?
On n'aura jamais assez de recul sur les vaccins, il faut attendre des décennies pour ça. Mais les vaccins ont le mérite d'exister contre certaines maladies.
Après c'est au choix de chacun, et quand on est parents, on doit choisir pour son enfant qui n'est pas toujours la maturité pour appréhender les choses et parce qu'on est responsable de lui.

J'ai eu ce dilemme avec le vaccin contre l'hépatite B. Mon fils n'a pas été vacciné enfant car j'ai fait des gros effets secondaires et mon mari aussi. Puis on a finit par le faire à 17 ans et il n'a eu aucun effet secondaire, comme quoi c'est très variable les effets secondaires.

@ayamé a dit dans Le vaccin contre le papillomavirus :

Par ailleurs, je ne comprends pas ton argument du: il ne se fait que sur les jeunes. Genre, puisque nos générations n'y ont pas eu droit, les nouvelles générations ne devraient pas y avoir droit non plus ?

Je n'ai jamais dit ça, c'est moche de me prêter pareille intention.

je ne t'ai fait aucun procès d'intention.
Note bien que tout est formulé sous forme de question et que je commence par dire "je ne comprends pas".

Je suis vraiment désolée si j'ai pu te donner l'impression de t'accuser de quoi que ce soit.

Je ne te connais pas vraiment. Mais le peu que je peux connaitre de toi via ce que j'ai lu sur ce forum me donne l'impression d'une personne honnête, franche et "bien" (même si c'est une notion très subjective). Et c'est peut-être pour ça, que c'est à toi que je pose toutes ces questions au final. Car je sais que tu auras à coeur de t'exprimer franchement et respectueusement.

Là où tu fais erreur, et je ne l'ai pas fait savoir, je le reconnais - c'est que tu penses parler à une convaincue. Je suis pro-vaccin, en général. C'est certain. Mais pas au point de vouloir m'aveugler et vouloir accepter sans en discuter les discours que j'entends.

Il y a trois mois, ma fille a fait sa toute première visite chez mon gynéco. Pour prendre contact, pour qu'elle sache à quoi il ressemble (en plus il est tout jeune, il vient de reprendre le cabinet de mon ancien gynéco, il y a donc des chances qu'il devienne son propre gynéco à elle aussi). Et dans la conversation, il a demandé si elle voulait être vacciné (notez bien qu'il lui a demandé, à elle, pas à moi). Mais voilà, elle est jeune, et prendre ce genre de décision, elle n'y parviendra pas seule. Elle va sans doute s'appuyer sur mes conseils. Et nous en sommes là. Oui, j'ai fait vacciner toute ma famille pour le covid (l'impact de la mort de mon père a lourdement pesé). Mais quelle décision prendre concernant le vaccin anti-HPV ?
J'ai mes sources, tu as les tiennes et les informations se contredisent.
Et très honnêtement, j'aimerais savoir ce que toi tu sais. Pour pouvoir sérieusement poser le pour et le contre. Les effets secondaires... ni sur le site de l'OMS, ni sur les autres sites que j'ai pu consulter, il n'en ai fait mention. Pourtant, je m'efforce de consulter des sites qui, a priori, ne présentent pas de conflit d'intérêt.

De ce que j'ai pu voir et lire jusqu'à présent. J'ai l'impression que tout le monde se fait un peu alarmiste, soit dans un sens, soit dans un autre : les pro-vaccins semblent vouloir minimiser les risques et nous donner l'impression que le vaccin est là réponse ultime, indispensable et inévitable, tandis que les anti-vacs semblent vouloir exagérer les risques et minimiser l'impact des vaccins. Il doit y avoir un juste milieu, non ?
Je ne fais que chercher une réponse, pour ma fille, pour mon fils sans doute aussi. Pour le reste de la population aussi.

Le ton que j'ai employé jusqu'alors était-il trop rude ? trop direct ? Si c'est le cas, je m'en excuse. Je ne cherche pas à défendre absolument le discours pro-vaccin ; juste à comprendre le discours opposé. Alors, oui, je pose des questions, je mets en doute, j'interroge. J'interpelle. Je provoque sans doute un peu, aussi, un peu malgré moi.

Je te respecte, Ayamé. Je respecte ton point de vue. Mais j'ai besoin de trouver le mien.

@Artelise Je ne vais parler que de ma propre expérience des effets secondaires : zéro.
Et dans mon entourage, les filles de mon âge qui se sont fait vaccinées, aucune n'a eu d'effets secondaires. Ce n'est pas représentatif bien sûr, mais voilà, on peut espérer que le risque est moindre et que comme souvent dans les vaccins vaut mieux prévenir que guérir. Quoiqu'il en soit, peu importe ton choix, je pense pas que ta fille t'en voudra de l'avoir aidé à ce niveau.

@Artelise : t'inquiète, j'ai juste été chagrinée sur l'instant mais je connais ton franc parler aussi, j'ai très vite relativisé.

Pour en revenir au sujet, je ne suis pas anti tous vaccins. Je fais les rappels nécessaires. Pour celui de l'hépatite B, j'ai été vaccinée complètement 2 fois, sans effets secondaires et pour cause : je n'ai pas d'anticorps parce que mon système imunitaire a détruit à chaque fois le vaccin avant d'en fabriquer.

Pour celui anti-HPV, que te dire : je ne suis ni pour ni contre. Oui, nous avons des infos contradictoires. Mais quand on voit le manque de réelle transparence et certains discours pour le coup malhonnêtes car influencés par les labos pharmaceutiques, on ne peut être que dans un flou qui n'a rien d'artistique, toi comme moi.
J'ai 3 petites-filles. Celle de 13 ans est vaccinée, les 2 autres sont encore trop jeunes. J'aimerais tellement croire que, s'il y a une grosse majorité de jeunes vaccinés, le cancer que ce virus peut occasionner disparaîtra...ce qui, dans les pays fortement vaccinés, ne semble pas être le cas.
Mais je souhaite surtout que nos jeunes filles prennent conscience dès le départ qu'un suivi et des frottis réguliers sont indispensables : c'était sur ce point que je voulais mettre l'accent dans mes précédents coms.
J'aimerais, comme l'évoque @Cynthia80 , qu'un frottis cytologique et pas que pour HPV soit réalisé en plus de temps en temps, pour détecter le cancer non lié au papillomavirus, car il existe aussi et peut être très méchant.

Je respecte ton point de vue. Mais j'ai besoin de trouver le mien.

Ah ma bonne amie, comme je te le disais plus haut : bien difficile de se forger une opinion claire et nette...de toute façon, le risque 0 n'existe pas, dans aucun domaine, alors : mektoub ( le fataliste " c'était écrit " ).

@ayamé

Je suis ravie d'entendre que nous ne sommes pas fâché. J'aurais détesté ça.
Merci de m'avoir répondu, encore une fois.
Je vois, finalement, que nous partageons le même point de vue, d'ailleurs.