@Miliam il aurait dit à l'un de ses camarades qu'est-ce que cela ferait si on jetait de l'acide sur un professeur ? je pense qu'iL ne pensait peut-être pas qu'en donnant un seul coup de couteau dans le thorax de son professeur d'espagnol allait entrainer sa mort. Est-il un enfant tyran, parfois colérique, qui ne supporterait pas la frustration, la contrainte, certaines remarques d'adultes, ....?
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| dernière édition par pedropop Réputation: -4 | Messages: 52 -
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@pedropop a dit dans Enseignante assassinée :
@Miliam il aurait dit à l'un de ses camarades qu'est-ce que cela ferait si on jetait de l'acide sur un professeur ? je pense qu'iL ne pensait peut-être pas qu'en donnant un seul coup de couteau dans le thorax de son professeur d'espagnol allait entrainer sa mort. Est-il un enfant tyran, qui ne supporterait pas la frustration, la contrainte, certaines remarques d'adultes, ....?
Il a 16 ans quand même et même s'il n'avait voulu que faire mal sans attenter à la vie, il aurait frappé ailleurs que dans une région ou se concentre les parties vitales que l'on est en droit de penser qu'il connaissait vu son âge
Je crois qu'au fil de ce qu'il ressort sur ce gosse, c'est malheureusement cela: un enfant tyran qui n'accepte pas les remarques -
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@pedropop a dit dans Enseignante assassinée :
il aurait dit à l'un de ses camarades qu'est-ce que cela ferait si on jetait de l'acide sur un professeur ?
Le nombre de parents qui disent avoir envie de jeter par la fenêtre leur bébé tellement ils sont à bout et qui ne le font pas. C'est sur que ses propos sont douteux (enfin j'ai jamais lu ça donc je ne sais pas tout de ce qui est dit) mais de là à penser qu'il va commettre un meurtre... y'a une marge.
@pedropop a dit dans Enseignante assassinée :
Est-il un enfant tyran, parfois colérique, qui ne supporterait pas la frustration, la contrainte, certaines remarques d'adultes, ....?
Au point de tuer quelqu'un ? Cela va un peu trop loin pour une intolérance à la frustration. Sinon il faudrait s'inquiéter pour tous les ados intolérants à la frustration (pas que d'ailleurs, des adultes le sont aussi), ils risquent de commettre des meurtres. C'est bien évidemment beaucoup plus profond que ça.
@pedropop a dit dans Enseignante assassinée :
Est-il un enfant tyran, parfois colérique
Un adolescent n'est pas adulte et encore moins un enfant. On ne peut pas lui prêter un raisonnement d'adulte et encore moins d'enfant. Ce serait bien de sortir de certains jugements de valeurs et de ne plus considérer les adolescents comme des enfants + tyrans parce qu'ils ne vont pas dans le sens des adultes ou parce qu'ils sont en colère. Les stades de développement de l'adolescent n'ont rien-à-voir avec ceux des adultes et encore moins des enfants.
| dernière édition par Miliam Réputation: 976 | Messages: 649 -
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@Miliam certains parents sont confrontés à la violence de leur enfant qui est un enfant tyran. Ce dernier menace parfois l'un de ses parents avec l'un des couteaux de cuisine pour obtenir ce qu'il veut ou pour ne pas faire ce qu'on lui oblige à faire ou lors d'une remarque que l'enfant refuse d'entendre sans tuer son père ou sa mère mais en le menaçant de se servir du couteau qu'il a dans la main , contre eux. Je me souviens avoir regardé un reportage sur ce sujet, il y a plus de 15 ans. Cet adolescent détestait peut-être son professeur au point de vouloir lui faire du mal physiquement sans avoir voulu la tuer.
Est-il capricieux? Est-il surprotégé par ses parents ? Comment se comporte t-il au sein de son milieu familial ?| dernière édition par pedropop Réputation: -4 | Messages: 52 -
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@pedropop ah oui je m en souviens c'est a 3:16
| dernière édition par icescream Réputation: 14706 | Messages: 14199 -
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un sujet tabou !
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| dernière édition par pedropop Réputation: -4 | Messages: 52 -
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@pedropop t'as eu un ado chez toi? T'es parent? Un ado n'est pas un enfant, il ne fonctionne pas pareil et beaucoup ont des troubles psy liés à l'adolescence, rien à voir avec un enfant tyran.
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@Cynthia80 il y a même des adultes tyrans !! ('cf "De l'adulte roi à l'adulte tyran ", de Didier Pleux) qui étaient déjà tyrans quand ils étaient enfant.
"" Comme il l'avait fait pour l'enfant roi, Didier Pleux examine ce nouveau phénomène et en signale les risques (...)
Didier Pleux est docteur en psychologie du développement, psychologue clinicien et un auteur de référence en matière d'éducation""
| dernière édition par pedropop Réputation: -4 | Messages: 52 -
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@pedropop
C'est vrai qu'il y a des enfants tyrans et que ça se répercute chez les ados, voire même à l'âge adulte :). Je n'avais pas compris ton propos dans ce sens-là. Je l'ai interprété comme un jugement de valeur plutôt que le terme scientifique, désolée.Peut être que cette question se pose aussi. A vrai dire, nous n'avons que très peu d'éléments et suivant les jours, les dires sont différents voire se contredisent.
| dernière édition par Miliam Réputation: 976 | Messages: 649 -
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@pedropop rien à voir dans ce cas, il dit entendre une voix. Il y a eu tentative de suicide donc souffrance psy.
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@Cynthia80 il dit avoir entendu une voix. Est-ce vrai ? il fabule peut-être. Il se victimise peut-être pour qu'on ne croit pas qu'il ait accompli un acte réfléchi et non pas guidé par une soit petite voix qui a la particularité c'est qu'elle est la voix d'un être qui est égoïste, égocentrique !! Il n'est pas schizophrène donc il ne peut pas avoir entendu une voix !
Pour informations
""Dans la schizophrénie comme dans d’autres maladies, il est important de poser un diagnostic le plus tôt possible. Intervenir au bon moment permet de retarder l’évolution de la pathologie mentale et la transition vers la psychose, qui peut mener au suicide. 80% des personnes schizophrènes ont des hallucinations auditives. Elles entendent des voix. Ces dernières apparaissent généralement à l’adolescence ou au début de l’âge adulte, et peuvent considérablement affecter leur conditions de vie.
Une équipe scientifique issue de la Mount Sinai School of Medicine (New York, Etats-Unis) a tenté de comprendre les origines biologiques de ces hallucinations auditives. Pour cela, les chercheurs ont utilisé une technique d’imagerie médicale afin de comparer le cortex auditif de personnes schizophrènes à celui de personnes non malades. Ils ont constaté que les patients schizophrènes présentaient une anomalie. Les résultats de l’étude sont publiés dans la revue NPJ Schizophrenia.
Une anomalie du cortex auditif en cause
"Puisque les hallucinations auditives ressemblent à de vraies voix, nous voulions vérifier si les patients avec de telles expériences présentaient des anomalies dans le cortex auditif, qui est la partie du cerveau traitant les sons réels de l’environnement externe", explique Sophia Frangou, professeur de psychiatrie et auteure principale de l’étude. Les chercheurs ont utilisé un scanner afin d’obtenir des images haute résolution de l’activité cérébrale des participants qui pendant ce temps là, écoutaient des tonalités à fréquences hautes et basses. Parmi les participants, 16 patients étaient atteints de schizophrénie et 22 étaient en bonne santé. L’équipe scientifique a découvert que la plupart des fréquences sonores apparaissaient "brouillées" sur les parties du cortex auditif des participants schizophrènes.
Il serait possible d’identifier les personnes vulnérables très tôt
"Les résultats de notre étude suggèrent que la vulnérabilité à développer des ‘voix’ est liée à une déviance dans l’organisation du système auditif qui se produit pendant la petite enfance et précède le développement de la parole et l’apparition de symptômes psychotiques de nombreuses années plus tard. C’est particulièrement excitant, car cela signifie qu’il serait possible d’identifier très tôt des personnes potentiellement vulnérables, telles que les enfants de patients atteints de schizophrénie", se félicite le professeur Sophia Frangou. Autrement dit, analyser le cortex auditif permettrait d’identifier les personnes vulnérables avant même l’apparition des symptômes. À l’avenir, l’équipe scientifique va reproduire ces observations sur des échantillons plus importants."""
| dernière édition par pedropop Réputation: -4 | Messages: 52 -
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Apparemment, d'après les dernières infos : l'adolescent a été mis en examen pour assassinat et placé en détention provisoire. Suite à un examen psychologique, il est considéré comme responsable de ses actes. Il ne lui a pas été diagnostiqué de troubles psychiatriques qui l'empêcherait de contrôler ses actions (Source : Hugo Décrypte).
Je me demande qu'est-ce qui a prit à cet ado de tuer sa professeur.
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@Miliam : on apprend qu'il prenait un anti-dépresseur pourtant déconseillé aux moins de 18 ans car pouvant donner des hallucinations.
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@Miliam : l'enquête démarre tout juste. Alors, les hypothèses vont bon train .
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@ayamé exactement, un antidépresseur avant 18 ans peut donner des hallucinations et favoriser le passage à l'acte.
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Nous avons appris en lisant la presse nationale qu'il est fragile, qu'il a été harcelé dans son collège (nous ne savons pas pourquoi et pendant combien de mois il a subi ce harcèlement moral de la part de certains de ses camarades de classe).
Les surveillants, les enseignants de son collège public étaient-ils au courant ?
Nous ne savons pas non plus comment il se comportait avec ses camarades de classe et vis-à-vis de ses enseignants et de ses surveillants dans son collège.
Comme cela l'a impacté, il est resté fragile, il souffre sûrement d'un mal être (lequel ?)A t-il développé un sentiment de persécution, au point de vouloir tuer sa prof d'espagnol ?
Comment s'est passé son intégration en septembre dans le lycée privé sous contrat de Saint-Jean de Luz?
Pourquoi a t-il fait une tentative de suicide ?
Etait-il de nouveau harcelé ? Par qui ? Les surveillants du lycée ont-ils vu des lycéens harceler l'adolescent ?
Est-ce qu'il allait de temps en temps voir l'infirmière scolaire du lycée ? Y a t-il une infirmerie dans ce lycée privé ? Je sais ce qui n'est pas toujours le cas dans les lycées privés sous contrat contrairement aux lycées publics
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Est-ce que ses parents avaient-ils pris contact avec l'une des associations citées ci-dessous?Un adolescent fait une tentative de suicide toutes les 10 minutes
En cette journée nationale de prévention du suicide, il faut rappeler que 10.000 adolescents se suicident chaque année. Une tentative toutes les 10 minutes dans notre pays. Les associations d'écoute et d'aide soulignent le manque de moyens disponibles pour faire face au problème.
En cette journée nationale de la prévention du suicide, le chiffre est parlant. Un adolescent fait une tentative de suicide toutes les 10 minutes dans notre pays. L'adolescence : un âge compliqué et une population particulièrement exposée au risque suicidaire. Le suicide est même la deuxième cause de mortalité chez les moins de 24 ans et ce sont les filles qui sont les plus touchées. Derrière les drames personnels et familiaux, un véritable enjeu de société car le nombre de victimes par suicide (10.000 par an et environ 200.000 tentatives) est trois fois supérieur à celui des accidents de la circulation. D'où l'importance de la prévention.
Les associations d'écoute et de prévention en première ligne :
La prévention est essentielle, mais difficile à mettre en pratique. Un jeune en détresse ou un adulte confronté au risque suicidaire ne se tourne pas, naturellement, vers son entourage ou vers son médecin. Combien de familles découvrent le problème trop tard en reconnaissant "si on avait su" ou "nous n'avons rien vu venir" ? Même difficultés dans le milieu scolaire ou professionnel : le sujet reste encore tabou . Pas facile de libérer la parole, surtout dans certains secteurs, l'agriculture par exemple : un agriculteur passe à l'acte tous les deux jours.
En matière de prévention, les associations spécialisées dans l'écoute, le conseil et la prévention jouent un rôle essentiel au plus près des besoins du terrain. Mais elles manquent de moyens financiers et pour certaines de bénévoles, pour accompagner au mieux la personne en crise. de nombreuses associations peuvent vous aider ou aider les familles concernées. En voici quelques unes : SOS Amitié, le Refuge, Suicide Écoute ou Phare Enfants-Parents. ""
| dernière édition par pedropop Réputation: -4 | Messages: 52 -
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@pedropop
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A propos de la dangerosité de certains antidépresseurs ?
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Les antidépresseurs sont-ils dangereux ?Du fait divers tragique au débat de société. Pour l’instant, ce n’est qu’une éventualité, mais la polémique sur le rôle des antidépresseurs dans certains passages à l’acte violents a déjà fait rage aux Etats-Unis. Vendredi, le procureur de la République de La Roche-sur-Yon a annoncé que le médecin vendéen qui s’est suicidé le 30 mai après avoir tué ses quatre enfants et son épouse prenait de la sertraline. Ce médicament peut-il entraîner des tendances suicidaires ou de l’agressivité?
Qu’est-ce que la sertraline, commercialisée sous le nom de Zoloft?
C’est un antidépresseur de deuxième génération, comme le Prozac ou le Deroxat. On utilise couramment ces médicaments apparus dans les années 1980 car ils sont bien tolérés et d’un maniement facile. Contrairement aux traitements de première génération, ils ont peu d’effets indésirables (tremblements, sécheresse de la bouche).
Les antidépresseurs sont-ils efficaces?
Bien sûr. Ils soulagent les symptômes de la dépression au bout de quelques mois. Cependant, il faut plusieurs semaines pour ressentir les premiers effets du traitement.
Peuvent-ils, dans certains cas extrêmes, conduire au suicide?
Tout médicament comporte un risque potentiel. Tout médecin, avant de prescrire, effectue un rapport bénéfice-risque pour la santé du patient. Mais il ne faut pas s’y tromper: la première cause de suicide n’est pas le médicament, mais la maladie dépressive elle-même. Les écrits de suicidés et les témoignages de ceux qui ont survécu témoignent de cette douleur intense. L’acte suicidaire est destiné à faire cesser la souffrance psychique. Cependant, certains antidépresseurs comme le Zoloft ont, dans un premier temps, tendance à lever les inhibitions. C’est un risque que les psychiatres connaissent et qu’ils prennent en compte.
"Bien adapter le type d’antidépresseur à l’état du patient"
Comment?Les antidépresseurs agissent sur les trois ensembles de symptômes de la dépression. Ils ont donc à la fois des effets sur l’inhibition (paralysie de l’action, des émotions, de la pensée), sur la tristesse et enfin sur les idées suicidaires.
Mais ces effets ne sont pas concomitants, si bien qu’il faut être très vigilant au début du traitement en donnant, par exemple, plusieurs rendez-vous aux patients, en prescrivant des sédatifs pour compenser la levée de l’inhibition ou en mettant en garde les proches. L’important, c’est de bien adapter le type d’antidépresseur à l’état du patient.Des procédures judiciaires, aux Etats-Unis notamment, ont suggéré que les antidépresseurs pouvaient parfois causer des coups de folie…
La polémique outre-Atlantique a surtout concerné une autre catégorie de psychotropes : les benzodiazépines. Dans une infime proportion de cas imprévisibles, ces médicaments ont un effet désinhibiteur qui peut conduire à des actes automatiques. Avec les antidépresseurs, c’est beaucoup plus simple. On peut identifier les personnes à risque et adapter la prescription.
Prescrit-on trop d’antidépresseurs en France, comme le dénoncent de nombreux psychiatres?
En France, on consomme plus de médecine qu’ailleurs. On opère plus souvent de la prostate, on hospitalise plus fréquemment, il serait donc surprenant qu’on n’y prescrive pas plus de psychotropes qu’ailleurs ! Aujourd’hui, de 5,5 à 6% de la population traverse un épisode dépressif. Or on sait que 5,5 % des Français prennent des antidépresseurs… La seule question valable est: y a-t-il adéquation entre les deux groupes ? Les dépressifs se soignent-ils et les personnes qui se soignent sont-elles malades? Le débat n’est pas tranché, mais les études montrent que moins de la moitié des malades déprimés sont correctement diagnostiqués et pris en charge.
"Prendre le temps de la réflexion"
Comment améliorer le diagnostic?
Le diagnostic de maladie dépressive doit être soigneux car il est purement clinique: le risque d’erreur est important et aucun examen biologique ne permet de le confirmer. Il est rarement urgent de démarrer un traitement antidépresseur. On peut prendre le temps de la réflexion et revoir le patient une ou deux fois pour s’assurer qu’il s’agit bien d’une dépression.
Les généralistes, grands prescripteurs de psychotropes, sont-ils suffisamment formés?
Pauvres généralistes… Ils ont fait des progrès considérables, sinon la mortalité par suicide n’aurait pas autant diminué.N’avons-nous pas une plus faible tolérance aux difficultés de la vie que par le passé?
Quand j’étais jeune, j’ai eu un grave accident et un religieux m’a lancé: "La douleur est un don de Dieu." J’ai répondu: "La douleur des autres certainement." Nous, médecins, avons beaucoup tardé à utiliser des antalgiques pour prendre en charge la douleur physique. Qu’il est étrange de s’entendre dire qu’il faudrait accepter la douleur psychique… C’est une vue de l’esprit confortable quand il s’agit des autres, mais une autre histoire quand il s’agit de soi. Cependant, la prescription d’un médicament ne doit pas se faire à la légère. Le premier acte thérapeutique, c’est l’écoute.
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