Transphobie de J. K. Rowling
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@Jabba-the-Hutt Bof aujourd'hui c'est comme ça, si t'es pas [minorité/cause] tu fermes ta gueule et tu subis. Fléau de notre société où penser par soi-même est devenu tabou.
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@Kallindra y'a quand même des limites non ? ou alors je comprends plus rien
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@Nyanne Non non c'est exactement ce que je dis.
Vouloir faire taire quelqu'un sous prétexte qu'il soit moins ou pas concerné, c'est totalement la carte j'ai raison parce que je fais partie d'un groupe particulier.J'ai employé minorité parce que le débat concernait à la base les personnes LGBT. Mais ça marche avec d'autres groupes.
Vouloir réduire au silence un groupe à cause de sa condition ça s'appelle comment déjà ?
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@Nyanne Non mais attends on peut être "privilégié" comme vous dites et avoir des personnes proches qui font partie des minorités aussi zut ! C'est complètement nous insulter que de croire et de penser qu'on a rien à dire et qu'on ne sait pas de quoi il est question, c'est tout de même incroyable !
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@Music ce mot "privilège" m'insupporte en plus. C'est bien lui qui érige les frontières . Et si on arrêtait avec ça !
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Bien sûr qu'on peut tous s'exprimer, faut juste accepter le fait que des mots qui nous semblent anodins, peuvent blesser, être mal interprétés par les personnes concernées.
C'est leur ressenti, et on peut pas toujours comprendre, mais le principal c'est comment eux vivent la chose non ? -
Il ne s'agit pas de dire aux personnes non concernées de "se taire et subir" (subir quoi au juste ?) mais simplement dire que les personnes concernées, qui vivent les difficultés et les insultes, ont peut-être un avis plus pertinent sur la question.
C'est facile de dire "oh ça va c'est pas grave" quand les propos ne nous sont pas adressés. Et que quelqu'un d'extérieur viennent dire "non mais c'est pas Xphobe de dire ça", ça peut donner l'impression qu'il veut invalider comment on se sent, minimiser notre douleur, etc.
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C'est fou comme tout devient sujet d'outrage et d'interprétation excessive. Pour ma part, il n'est pas question de faire taire quiconque, et ceux qui imaginent ça se trompent. Mais simplement d'écouter avant de vouloir décider pour d'autres personnes ce qui est bon pour eux, et de décider à quel moment elles doivent se sentir blesser ou pas.
Et désolée, mais il existe des personnes privilégiées dans ce monde, et d'autres moins. Et il se trouve que les personnes privilégiées se rendent rarement compte ce que c'est de ne pas l'être, et qu'elles se sentent souvent légitimes de décider pour les autres, et de leur dire comment elles doivent ressentir les choses.
Or non, personne n'est censé dire aux autres dans quelles circonstances ils doivent se sentir bien, pas bien, et ce qu'ils sont censés accepter.
C'est pour ça qu'il faut commencer par "écouter", et qu'il faut veiller à ne pas décider pour les autres.
Et ça, ce n'est pas "fermer sa gueule", c'est faire preuve d'humanité.
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@Mai-Tai a dit dans Transphobie de J. K. Rowling :
Bien sûr qu'on peut tous s'exprimer
Sauf pour hurler qu'on ne peut pas évidemment, autrement c'est un peu de la manipulation grossière surtout quand on pop de nulle part en groupe en n'ayant par ailleurs absolument rien à dire sur le sujet (la transphobie de Mme Rowling).
Y a un certain nombre de personnes ici qui se rendent définitivement pas compte qu'elles font que creuser de bien trop longue date ma patience de garant du bon esprit du forum comme de membre qui vont largement atteindre les limites de ce qui m'est acceptable mentalement.
Et il faudrait vraiment, vraiment songer à changer d'esprit si chacun souhaite être des 5 ans du forum.
Ce que chacun comprendra comportera certainement une part de vrai, inutile de m'en demander plus, se sentir concerné est déjà une partie du boulot.
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Je remercie la plupart les membres qui ont exprimé mon idée avec plus de tact que moi. Je suis bien désolée (non) pour les égos froissés par mes propos un peu brutes de décoffrage, vous en conviendrez. Cependant quand je vois les réactions suite à mon dernier post et les interprétations cela ne fait que renforcer mon idée que lorsqu'on est privilégiés on manque d'empathie, et c'est ce dont pas mal de monde fait ici visiblement. Je comprend effectivement l'insécurité qu'a pu ressentir la personne dont il a été question plus tôt dans la discussion.
@Hornet Je sais pas si ton message m'est adressé, si c'est le cas je suis bien désolée, j'ai été particulièrement offensée par des propos à teneur homophobe sur ce sujet, d'où ma réaction d'agacement. -
Ces sujets la c'est toujours une pente très glissante. J'ai jamais vu une fois où ça ne finissait pas en levée de boucliers.
Perso je suis encore très maladroite la dessus. Je me corrige mais il y a des vieux réflexes. L'autre jour par exemple on parlait de Christine and thé Queen avec des amis. A un moment j'ai lâché un "elle". Je me suis vite rattrapée mais je me disais que si il avait assisté à cet échange je lui aurais certainement fait de la peine.
De même quand j'étais ado j'avais une super pote. On s'est retrouvés sur Facebook et c'est devenu un super pote. Simplement comme on ne s'est pas encore vus je suis tout a fait capable de me planter en parlant de lui et de l'appeler par son deadname.
A l'inverse j'ai une amie merveilleuse. Si elle ne m'avait pas parlé de sa vie d'avant je n'aurai jamais su. Je suis honorée qu'elle me l'ai dit. Mais comme je l'ai toujours connue comme ça je risque pas de "fauter".
C'est pas évident.
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@Hilda-Van-Holp En vrai ta démarche a rien à voir avec ce que j'ai pu lire ici, si tu te trompes ça arrive, tu t'excuse une fois et tu fais attention et en fonction des personnes ça passe très bien comme ça. Après faut juste voir avec la personne que t'as en face comment elle réagit, faire preuve de compréhension et d'humilité et c'est tout, pas de quoi en faire un drame. L'idée étant simplement de ne pas se positionner en "sachant" lorsqu'on est pas concerné-e par une oppression quelle qu'elle soit, mais en fait ça vaut pour n'importe quoi.
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Référencé par
Elenwey