Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ?
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(nan c'est pour rire, j'ai tout lu)
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@Koursk c'est triste et drôle à la fois... J'imagine que le recul est suffisant pour en rire un peu maintenant, vu comme c'est raconté ^^
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@Chibi C'est un sans faute pour ta réponse. Beaucoup de mes petites connerie si on s'y arrête 2mn sont plutôt dans le contexte du moment tristounette mais de l'autre côté et fort heureusement celui-ci prédomine c'est quand même rigolo. Et si je l'écris d'ailleurs il y a fort à parier qu'il y a un sourire en blablatant sur mes erreurs de trajectoire scolaire !
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J'en ai tellement de mauvais que je sais pas s'il y a un pire...
Primaire probablement CM1, tous a la file indienne pour rentrer dans l'école celui devant moi me donne un coup de pied dans le torax alors que j'étais en train de monter les marches. Je recule sur plusieurs mètre en essayant de ne pas tomber. Je finis par tomber je me cogne la tête sur l'asphalte et n'arrive plus à respirer pendant quelques seconde qui me paraisse des minutes. Le prof qui viens juste me ramasser et me demande ce que j'ai fait.
Je n'ai jamais était violent et n'ai rien fait qui mériter ça, juste pris en grippe par un élève.4ème au collège, je reçois un détritus, je demande à l'élève qui la lancé de faire attention et de le mettre à la poubelle. L'élève refuse et me dis que j'ai qu'à le faire. Je ne sais plus comment cela s'envenime mais sa a finis par être du 8 contre 1, tous des potes de 5èmes. Ils m'ont lancé des détritus dessus. J'ai finis par pèter un plomb, et ça a finis en baston. J'étais plus grand et bien plus fort que les crevettes qui faisaient face. Un surveillant est venue m'arrêter avant que j'ai fini le dernier. J'en pleurer, de rage et honteux. Je voulais pas me battre mais j'en ai eu gros. Le surveillant assisté à la scène je n'ai rien eu.
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Bonjour,
Mon pire souvenir d'école? Lorsque je été oubliée tout un après- midi dans le bûcher. J'explique! A l'époque je vivais avec mes parents dans un tout petit mais tout petit village du Jura. Une église, un cimetière, une mairie qui faisait aussi fonction de classe pour les certificats d'études et une minuscule école, genre petite maison dans la prairie. Pour preuve cette école comprenait juste deux classes. Au centre de la pièce... un poêle à bois. Classique, fonte sur pieds lions et les élèves devaient ramener des bûches pour l'allumer. Mais quand tu es nouvelles tu ignores les us et coutumes des indigènes du lieux. Donc quand viens mon tour d'alimenter la BETE, pas de bois, que dalle... Nada.. Niet... Rien! Je me souviens encore du regard suspicieux de la maîtresse et des soupirs des autres élèves comme si je les avais condamné intentionnellement à périr de froid! La maîtresse me donne alors les clés du bûcher qui se trouvait derrière l'école et un seau pour les dites bûches. Je sors dans la neige car on était en hiver, j'ouvre le bûcher, genre remise basse de plafond pleine de bois, noire, pleine de poussière avec un je ne sais quoi d'angoissant, surtout quand on a juste huit ans. Noire? Ben oui dans un bûcher il y a pas d'électricité... normal! Ne voulant pas passer pour une trouillarde (ce que je suis au demeurant!) j'entre, je ramasse mes bouts de bois et vlan! Laporte se referme, cric, crac les clés jouent dans la serrure et me voila enfermée dans ce foutu trou à cauchemars. J'ai beau tambouriner, frapper, crier, pleurer... rien n'y fait. Je suis bouclée la dedans avec les araignées, les souris et toutes les horreurs que mon imagination enfantine peut créer. A la fin je me suis endormie dans cet endroit et c'est ma mère qui ne me voyant pas revenir le soir à la maison est venue à la mairie qui servait également de logement aux maîtresses. Grand blanc paraît il? La maîtresse c'est brusquement rappeler qu'elle ne m'avait pas vu de l'après-midi et la directrice c'est souvenu qu'un habitant du village avait déposer les clés du bûcher à la mairie car il pensait que quelqu'un avait oublié de refermer la porte de la réserve à bois. Depuis je n'aime pas trop les espace restreint, clos et sombre! Pourquoi à votre avis? -
@Lissilma Je suis tellement heureux d'avoir vécu dans les années 90 et pas au fond de la campagne quand je lis ça

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@Hornet Hé oui le bonheur des années 1964. A cette époque dans mon village seuls le curé et le docteur avaient une 2 chevaux. L'éclairage public n'existait pas, la télé en noire et blanc balbutiait. Mais il y avait des compensations. Heureusement!
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@Lissilma et la maîtresse ne s'est pas posée de questions en ne te voyant pas de l'après-midi ?
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En cp, javais une maîtresse qui avait pour habitude de frapper les enfants.
Elle nous mettait des fessées, nous tirait les oreilles.
Un jour elle m'a fait venir au tableau, je men souviens encore très bien.
Elle avait dessiné un tableau à colonne sur le tableau et je devais dessiner une fleurs... Mais où ???
Jetais dans la lune, je revassais, je n'avais rien écouté et puis elle me faisait peur, jetais tétanisé.
Jai fini par dessiner une fleurs aux hasards. Évident je me suis plantée. Elle m'a attrapé le bras et m'a violemment secoué puis jeté en arrière, je suis tombée de l'estrade (ce qui est haut pour un enfant de 6 ans) Jai atterri sur les fesses.
Je me souviens encore du silence qui régnait dans la classe et du regard de mes camarades.
.Jetais une élève très timide à la base donc être interrogé était déjà une épreuve en soi mais suite à cela et durant quasi toute ma scolarité J'avais peur dès que j'allais au tableau...
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@loutre purée ! C'était où ça ?
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@Roma31
En France au début des années 80 mais cetait une veille institutrice, je pense que dans sa tête elle était resté à l'époque où taper les gosses à lecole cetait normal.
Il me semble quelle a pris sa retraite lannee suivante.
Elle avait pour habitude de me tirer les oreilles quand je ne comprenais pas. Ce qui arrivait souvent vue que comme je lai dit, jetais souvent dans la lune. Je ne lai jamais dit à mes parents.
En revanche quand elle m'a fait tomber, là je lai dit. Mon père furieux est allée la voir et là elle a eu le culot de dire que cetait faux, quelle m'avait à peine touché que cedt moi qui avait pris peur et quen reculant je m'étais pris les pieds dans le sac de mon camarade posé contre l'estrade et quen gros jetais tombée toute seule.
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@Roma31 Comme j'étais nouvelle dans la classe et très discrète, elle m'avait carrément zapper! Pourtant on était juste une dizaine d'élèves du C.P au CM1. La discrétion un art de vivre ou de disparaitre!
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Les surveillants sont vraiment des petits cons. Pire expérience j'avais 8 ans : je viens de faire un vol plané après avoir été bousculé par un garçon, je retombe sur mes bras, visage posé dessus (merci le réflexe de fou, sinon c'était mes dents/mon nez qui prenait tout).. Je dis au surveillant que j'ai vraiment très très mal au bras, que ça va pas. Il me dit d'aller mettre de l'eau froide 🤬.
Bilan de fin de journée : mon bras avait doublé de volume, on pouvait même pas le toucher sans que j'ai mal. Tu m'étonnes, radius et cubitus cassés.
Lendemain : plâtre et excursion dans les grottes de Han. (Quelle poisse) -
Sinon jen ai vue des belles aussi à la crèche de ma fille....
Un jour je récupère ma fille mais au moment de partir je me rend compte quelle a fait dans sa couche je prend donc le temps de la changer.
Les enfants et adultes étaient tous dehors car il faisait beau, les dames pensaient donc que jetais déjà parti.
D'un coup, je vois l'une d elle entrée dans la salle en traînant derrière elle une gamine en pleure. Visiblement la gamine venait de tomber elle avait en bouche en sang. Jusque là rien détonnant, les gamins étaient en train de jouer à courir après les pigeons et à cet âge là l'équilibre est encore précaire, une gamelle est vite arrivé...
Le truc c'est que la dame ne faisait preuve d'aucune compassion, elle traînait la gamine par Le bras en marchant très vite, la gosse en pleure lui courait donc derrière, pas un mot gentil, pas un regard, rien du tout. Quand elle m'a vue, elle a stoppé net "Ah.....vous êtes encore là ?.....
la pauvre petite... elle est tombée en jouant, ça va ma chérie???"🤨
Une autre fois, cetait le gros bordel, les gosses étaient surexcité, elles n'étaient que 2. 1 qui bossait et lautre qui lisait son magazine tranquillement sans se soucier que 2 gamins étaient en train de entretuer juste à côté d'elle....
Jai séparé les gosses et me suis planté à côté d'elle, Jai attendu quelle remarqué ma presence.... au bout d'un moment elle a sursauté je lui ai dit "Ça va, tout va bien pour vous?"
Elle a vite rangé son magazinr pour faire semblant de s'occuper des gosses...Entre temps un gamin sest mis à vomir, tous les autres se sont précipité pour patauger dans le vomi, la feignasse avait disparu.
Du coup je suis restée aider celle qui bossait, je retenait les gamins afin quelle puisse aller chercher de quoi nettoyer...
Dans cette crèche il y avait des femmes qui étaient de véritable perles avec les enfants.... Mais dans le lot il y en avait certaines....

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@LeaPierce ça m'ennuie de donner l'impression que je viens défendre un camp, mais dans ce genre d'incidents, malheureusement très communs, le problème ce n'est pas la bêtise du surveillant qui ne t'a pas crue quand tu disais avoir très mal, le problème c'est que le surveillant pourrait être ultra compétent, pédagogue, gentil, intelligent tout ce que tu veux, quand il surveille des centaines de gamins en même temps il ne peut pas faire des miracles et gérer tous les incidents ou tous les bobos par un appel aux urgences (ce qui dans ton cas aurait été la conduite à tenir).
C'est sûr que quand ça touche l'enfant et les traumatismes on compatit tous, c'est le sujet de ce topic et personne ne pourrait trouver normal l'injustice ou la maltraitance. Mais il faut aussi savoir envisager l'ensemble du problème plutôt que de conclure viteuf "c'était un imbécile".
Les enfants sont entassés, négligés, dans des conditions de confort qu'on n'accepterait jamais ailleurs (avez-vous déjà visité les toilettes d'une école ?), ils sont tellement nombreux que la plupart subissent du harcèlement sans que personne ne puisse physiquement s'en rendre compte, et c'est comme ça qu'on s'occupe de nos enfants en France, la plupart du temps ça ne choque personne... sauf quand c'est ton enfant à toi qui a eu le bras cassé à l'école. Là le coupable c'est : le méchant surveillant.Enfin c'est un petit peu le coeur de toutes les histoires racontées ici :
- soit on parle d'un temps honteux mais clairement révolu, celui où les profs châtiaient physiquement les enfants,
- soit on parle d'une époque plus récente où la surveillance est mise à mal par manque d'effectifs d'encadrants.
Et à la marge, il y a les anecdotes concernant des enseignants tarés qui ne devraient pas être enseignants. (Proportionnellement au reste de la société, ça reste une marge faible, mais il y en a comme partout, comme il y a, statistiquement, un pourcentage de futurs psychopathes parmi les enfants aussi.)
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@Shanna C'est sûr que c'est caricatural ce que j'ai dit. Je précise juste que c'était pas une grande école (même si ça ne fait clairement pas tout). Ce que je trouve dommage dans cette histoire c'est qu'un surveillant ne sait pas saisir la gravité de la situation...
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@LeaPierce Effectivement, être surveillant c'est accessible sans grande qualification, ils sont formés sur le tas, donc bon... il y a de tout dans les surveillants : certains sont formidables et naturellement compétents, certains sont passionnés et se destinent à travailler toute leur vie avec des enfants, et d'autres font ça sans aucun intérêt pour le job, juste parce que c'est payé.
C'est pas honteux, mais il faut juste le savoir !
Dans mon 1er établissement, un surveillant a été viré parce qu'il draguait (sans aucune équivoque) des élèves, notamment via les réseaux sociaux. Je me souviens qu'on était tous ultra choqués parce qu'il donnait bien le change avec les adultes, on lui aurait confié son enfant sans problème. Heureusement les gamines qu'il avait abordées n'étaient pas choquées, mais ça aurait pu se terminer de manière tellement horrible… Le pire a été évité, mais je ne doute pas que les familles gardent un souvenir amer de cette histoire. -
@Shanna ouhla, heureusement jamais rien connu de tel ^^'
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En parlant de surveillant, ça me rappelle deux petite histoires qui m'ont particulièrement marquée quand je travaillais comme surveillante dans un lycée professionnel du bâtiment.
Dans ce lycée, il ne se passait pas une semaine sans que la police ne vienne nous demander des infos sur la présence ou non d'un élève. Une fois, on les vois débarquer pile à l'heure de la récréation. 4 mecs qui se prenaient pour des cowboys. Ils n'ont pas demandé l'autorisation au directeur pour entrer. je les vois arriver au milieu de la cours, je me dirige vers eux. Ils m'ignorent et continuent leur chemin jusqu'à un gamin. "C'est toi Truc Muche ?" Le gamin dit oui. Sans aucune forme de procédé, ils plaquent le gosse de 15/16 ans au sol, lui passe les menotte devant tous les élèves et le traînent de force vers la sortie. Je me suis mise sur leur chemin en leur demandant s'il avait une autorisation pour entrer dans le lycée comme cela. Celui qui semblait être le chef me bouscule sans ménagement. Le directeur est arrivé rapidement et c'est opposé à eux comme je l'avais fait. Le policier qui m'avait bousculé a rigolé et l'a contourné. Ils sont partis avec la gamin. Le lendemain, il était en cours et fanfaronnait qu'il avait été relâché. On n'a jamais vraiment su ce qui s'était passé ce jour là.
Plus tard, on appelle les policiers, car un de nos élèves s'était agressé physiquement par un homme. Juste à côté des installation sportive du lycée, il y avait une salle de sport musculation. Les élèves attendaient à côté et ça donnait sur les fenêtres de la salle de sport. Certain devaient faire les guignols pour énerver les haltérophilistes. Ce jours-là, l'un des types sort de la salle et colle un baffe monumentale à un gamin de 16 ans. Ses camarades l'aident à venir jusqu'au bureau pour qu'on le soigne, car il avait l'arcade sourcilière de fendue, la lèvre aussi. Donc on appelle les policiers. Une patrouille arrive, ils sont 6 dont 4 femmes. On explique ce qui s'est passé et là, ils refusent d'aller interpeller l'homme. Ils le connaissent, il faut le laisser se calmer, il y a des femmes dans la patrouille et plein d'autres excuses du genre. J'étais tellement énervée par leur comportement que je suis allée voir dans la salle du sport. toute seule du haut de mes 18 petites années j'ai dit au type que s'il avait un problème avec des élèves, il fallait s'adresser au lycée et par frapper comme un con. Ca a bien fait rire le type et ses copains. J'ai rajouté que la prochaine fois, je ne viendrai pas pour parler. Le type a voulue venir tenter de m'impressionner. Un gars le retient par le bras et lui fait non de la tête. C'est un peu plus tard que j'ai appris que la montagne de muscle qui avait retenu le type était le père d'un de mes camarades d'aïkido.
Aller hop ! Une petite dernière en prime pour le plaisir. Dans le lycée, on avait des bâtiment loué au Greta. On avait aussi des BTS liés au bâtiment. Bref, un jour je remarque un drôle de cinéma. Des élèves de BTS qui parle avec un jeune qui était en 2nde pro il me semble. En général, ça n'arrive jamais. Les BTS file en cours. Puis l'heure de midi sonne, curieuse, je m'étais mise pas loin de la sortie des BTS pour voir ce qu'il allait faire. Là, ils sortent, rigolent et se font alpaguer par deux type du GRETA. Ils se font dépouiller. Je reste dans mon coin et observe. Les BTS filent et je suis du regard les deux type qui vont retrouver l'élève de 2nde pro. Tous les 3 étaient en train de se partager le butins du raquette. A la fin de la pause de midi, je choppe les BTS et leur dit que j'aimerai qu'ils m'expliquent pourquoi ils ne sont pas venus se plaindre d'avoir été raquetté. En fait, ils ont avoués à demi mot qu'ils avaient acheté du canabis à l'élève de 2nde pro. Bref, ils ne voulaient pas que cela se sache. Cet élève avait mit en place un trafic de canabis dans le lycée (ça je le savait plus ou moins, mais avec les autres surveillants on ne l'a jamais attrapé sur le fait) et puis envoyait aux deux types du GRETA les photos des clients qu'ils pouvaient dépouiller car ils avaient du fric et tout ça. En plus, il récupérait le canabis comme ça et le revendait. Je suis allée voir le directeur pour lui en parler, il a halluciné. Il a appelé la police. La réponse "On sait et on le laisse faire, car on veut attraper ce qu'il y a au dessus de lui". Ca donne foi en la police et la justice ça, vous ne trouvez pas ?
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@Shanna je n'ai appris qu'il y a peu que mon fils aîné a souffert au collège, et pourtant, en temps normal, on est super vigilant

