Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ?
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@Roma31
cette fichue loi du silence, c'est d'une tristesse... J'espère qu'il en a pas été traumatisé ! -
@Shanna je pense que si, parce que maintenant il en parle encore. Et c'est le seul sur les trois à ne pas avoir vraiment jouer le jeu des études, j'ai poussé au maximum, mais il n'a fait que le minimum, malgré d'énormes capacités.
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Quand j'étais en 5ème, on m'avait installé à côté d'un pervers notoire.
Il me pinçait, dégrafait mon soutien-gorge..
Il se servait d'une règle en métal pour me frapper, et aussi d'une longue tige en caoutchouc avec laquelle il me fouettait des que le prof avait le dos tourné.
J'étais très timide, je restais paralysée la plupart du temps car j'avais honte,et pas envie d'attirer l'attention, et peur de ne pas être prise au sérieux.
Au bout de plusieurs mois, j'ai réussi à aller voir un responsable.
Ils nous ont changé de place..évidemment des qu'il pouvait être assez proche, il recommençait, mais moins souvent.
Je me rappelle de cette année comme une horrible partie de cache cache atroce.
Parfois je me revoie en rêve dans l'école, je n'arrive pas à me cacher, c'est très oppressant. -
J'ai relativement de mauvais souvenirs avec l'école, mais le pire je pense que c'est mon année de 6e.
En CM2, j'avais plus de 19.5 de moyenne, du fait l'école avait parlé de moi à mon futur collège.
Ils ont décidé de me mettre dans une bonne classe de 6e mais avec des redoublants perturbateurs.
Le collège pensait que la classe allait réussir à leur donner le gout du travail et du respect, sauf qu'il s'est passé l'effet inverse.
Les redoublants ont entrainé une partie de la classe notamment les filles.
Je me suis retrouvée la seule fille à refuser de faire le bordel en classe, du fait toute mon année s'est passée entre insultes et coups (notamment dans les vestiaires au sport).
Étant bonne élève, ça comptait sur moi pour les aider à tricher, sinon y'avait des règlements de compte à la sortie.
Je me rappelle juste du stress, de l'envie d'être invisible, de la boule aux ventres que j'avais chaque jour, des repas que je ne faisais quasi pas à midi chez moi, parce que je voulais être la première avant tout le monde a retourné en classe pour ne pas croiser le groupe.
Resultat je me pointais à 12h30 devant la grille du collège alors que ça n'ouvrait qu'à 13h15
N'ayant aucune confiance en moi et hyper timide à cette période, je n'ai jamais osé en parler au collège où à mes parents qui attendaient de moi juste de meilleurs résultats.
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@Jonesy @stellina Je suis tellement triste de vous lire à ce sujet... Ça a vraiment du être une année difficile pour vous, avec beaucoup d'angoisse. Moi rien qu'en vous lisant, j'ai un sentiment de malaise, alors je n'imagine pas votre douleur psychologique au quotidien.
Me concernant, je n'ai jamais été persécutée, j'étais plutôt celle qui était invisible, sans aucune importance, celle dont on se moquait gratuitement quand on remarquait son existence quelques fois dans l'année.
Pareil, j'ai souffert en silence, de la maternelle jusqu'au collège.Sinon, pour l'anecdote (je vais un peu vous changer les idées) un jour, en maternelle, à l'heure du goûter, on a mangé une galette des rois. C'était une première pour moi, je n'avais aucune idée de la fève qui allait atterrir dans ma bouche. Bref, je l'ai avalé après avoir essayé de la mâcher au moins une dizaine de minutes. J'ai rien dit à personne, personne ne s'en ai rendu compte. Du coup, pas de fève, pas de couronne pour personne !
Ils ont sûrement du penser qu'ils avaient oublié de mettre la fève dans la galette au moment de sa préparation. Mais non, c'était juste moi !

Sur le coup quand j'ai senti que j'ai réussi à l'avaler, j'ai eu super peur. Parce que c'est seulement à ce moment là que je me suis dit peut-être qu'il fallait pas que je fasse ça. Mais à aucun moment il m'est venue à l'idée de mettre la main à la bouche et de recracher cette chose super dure sous ma dent pour voir ce que c'était.
Ah les gosses... Aujourd'hui en y pensant je me sens vraiment bête. Du coup, si j'ai un conseil à vous donner, la première fois que vous ferez manger une galette à un enfant, expliquez lui bien ce qui l'attend si jamais il ou elle a la chance (ou pas) de tomber sur la fève !

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Pour ma part, ce n'est pas un moment précis que je retiendrai mais bien année scolaire entière. C'était en 1997/98. En troisième secondaire, j'ai dû choisir une orientation et j'ai commis une grosse erreur. J'ai opté pour les sciences fortes alors que ce n'était pas ma tasse de thé. Résultat : des notes médiocres, des bêtises (parfois graves) à la pelle et un redoublement. En plus de ça, je ne me plaisais pas du tout dans cet établissement.
Beaucoup de parents m'auraient sans doute puni sévèrement mais les miens avaient très vite compris ce qui se passait. J'étais tellement mal dans ma peau que j'avais dû être suivi par un psychologue pendant un moment. Le changement d'école m'a été bénéfique et je n'ai plus "replongé". -
@Farrokh-Bulsara
Ça peut bousiller une vie çà, ruiner la confiance qu'on avait en ses capacités.Cest mon orientation professionnelle qui a fait de moi quelqu'un d'autre aujourd'hui
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rien qu'en vous lisant, j'ai un sentiment de malaise, alors je n'imagine pas votre douleur psychologique au quotidien.
Ahah oui même moi la en relisant tout çà j'en mène pas large.
Je l'ai recroisé une fois dans le bus ...j'étais tétanisée...
c'était ridicule parce que je savais que j'étais physiquement et mentalement très loin de celle dont il aurait pu se rappeler.
Et puis il n'allait pas me frapper dans un bus 10 ans plus tard... -
@WatchTheCat
Ça pourrait faire un titre de film pour adultes ton anecdote...
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@jool Oh ! Very interesting !


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J'étais dans un pensionnat catholique tenu par des frères maristes,
Je n'ai pas pu retenir une boutade envers un serviteur du seigneur.
il m'a fait payé pendant 4 longues années cette petite phrase anodine. J'aurais certainement passé un meilleur moment au collège si j'avais pu me mordre la langue ce jour là -
Tu aurais mieux fait d'envisager de faire s'écrouler le pensionnat.
pardon, je sors -
@ivoire la c'était tres au dessus de mes compétences je dois dire
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@Jonesy a dit dans Quel est votre pire souvenir en lien avec l'école ? :
J'étais dans un pensionnat catholique tenu par des frères maristes,
Je n'ai pas pu retenir une boutade envers un serviteur du seigneur.Alors que si ça se trouve, le Seigneur était plié de rire sur son nuage.
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@Peri il a pas du passer le message
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C'est pas le fait le plus traumatisant (très loin de là, l'école a été un vrai calvaire pour moi) mais le seul que j'ai envie de raconter pour le moment.
Au collège, pendant une étude, une fille demande à la classe si quelqu'un aurait une cartouche d'encore pour son stylo. Moi, bon prince, j'attrape une cartouche et comme il n'est pas permis de se lever pendant une étude, je lui envoie sur son burreau. Mais là c'est le drame : la cartouche atterrit sur son cahier de grammaire, cahier qu'elle était en train de refermer, ce qui par je ne sais quelle sorcellerie, a eu pour effet de faire exploser la cartouche et d'atomiser ledit cahier.
Jusque là, c'est drôle.
Un simple et bête accident.Sauf que là toute la classe se met à s'indigner avec des "holala" et la fille menace de tout dire au proviseur. Le proviseur, c'est un peu l'incarnation du catholique rigoriste tout droit sorti du Moyen Áge si vous voulez. Tout le monde était terrorisé par lui. Et évidemment, comme manifestement l'idée de faire défoncer un bouc-émissaire par le proviseur ça amusait beaucoup mes congénères humains, la fille s'est empressé d'aller tout raconter.
Je suis donc aussitôt convoqué dans le burreau du proviseur et là je me fais littéralement défoncer. Je me souviens que le proviseur m'avait chopé par le col et plaqué contre les casiers pour m'engueuler, en plus de me tirer les oreilles comme un malade mental.J'ai du repayer le livre et m'excuser.
Le plus douloureux, dans cette histoire, c'est pas tant la violence du proviseur et son manque flagrant d'intelligence, mais plutôt le sentiment d'injustice et la fourberie de mes camarades de classe.
Une belle leçon de vie.
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@Ichabod bonjour les réactions disproportionnées qui se sont enchaînées...
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@Ichabod
Ah le collège!
on part d'une bonne intention et on se retrouve à servir de nourriture aux crocodiles
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@Jonesy J'ai passé mon enfance dans un quartier "chaud" de banlieue. En CM2, on ne cessait de nous raconter : " Quand vous allez arriver en 6e, vous serez les petits. Vous allez vous faire taper... ". Laisse tomber la dose de stress à la rentrée... Finalement pour ma part ça ne s'est pas si mal passé comparé à ce que j'ai pu observer concernant certains.
