Au sujet de l'exemple des deux sœurs, comme dit précédemment je pense que certain(es) sont plus prédisposés à développer cette bienveillance en fonction de leurs traits de caractère à l'origine

J'ai 4 frères, parmi lesquels aucun ne me comprends mais entre qui tout semble logique. Eux n'aiment que les choses violentes, l'agressivité et le vice, depuis toujours. Si vous leur demandez ce qu'ils pensent de moi, ils répondront surement que je suis une sorte de chiffe molle, que je n'ai pas de couilles et ne chercheront pas plus loin que ça

Cependant sur les quatre j'ai grandis avec un d'eux en particulier, les gens nous considéraient comme le bon et le mauvais frère mais je n'ai jamais été d'accord avec ça. J'ai probablement beaucoup plus mal agis que lui au cours de nos vies. Ce garçon est juste mal dans sa peau et ne sait pas le dire autrement qu'en détestant tout et tout le monde, personne n'a vu en lui ce que j'ai pu constater depuis que nous sommes petits, son côté tendre et foutrement humain qu'il a enfouit je ne sais ou jusqu'à détruire chaque partie de sa vie. Il est à mon sens le seul de mes frères qui n'est pas né mauvais mais qui l'est devenu par la force des choses et, bien souvent, par ses choix

En définitive ce garçon aurait pu devenir une bonne personne, mais son gout pour la violence et l'auto destruction l'ont perdu

@Heidi Je lisais la lettre de Voltaire écrite à rousseau sur le sujet, ça les a fâchés à vie semble-t-il. Aussi j'écoutais récemment des anthropologues discuter au sujet de tribus totalement isolées du monde. Ils affirmaient que ces hommes n'étaient pas meilleurs que nous, loin de là, ils étaient même particulièrement cruels. Il faudrait que je retrouve ces sources si c'est possible.

@Lazare
compliqué a démêler tout cela.
Je me rappel durant mes études que l enfant d une fratrie se développe pour trouver sa place aux yeux de sa mère en bas âge par opposition de ses frères et sœurs mais ça a déjà 30 ans tout cela
Il y a du avoir d autres découvertes hate de faire des recherches plus poussées

@Yoyo
J espère que l on va pas ce fâcher comme Rousseau et Voltaire......lol je sais tu as raison sur ce point

Peut-être que l'esprit humain n'est pas décryptable via ce genre d'études. Je ne dis pas que c'est impossible, peut-être qu'on peut effectivement anticiper et comprendre certaines choses mais j'imagine qu'un homme est bien plus que ça

@Lazare tu pointes du doigt en effet un constat intéressant

l homme est bien plus que ça une ou plusieurs études ne pourront le définir clairement

Et @Yoyo
Pointe lui aussi un sujet dont j ai entendu parler intéressant

Comment vous sentiriez-vous si l'on vous disait que toute votre personne, tout ce que vous représentez n'est en fait qu'un grand algorithme complètement décryptable et qu'il était possible d'anticiper vos actions et vos pensées les plus personnelles ? Je détesterais. Et si par hasard tout cela venait à s'avérer, je ne voudrais tout simplement pas le savoir, sinon qu'en serait-il du libre arbitre ?

@Heidi Aucun risque, j'ai mon avis comme tu as le tien, mais je n'en fais pas une affaire d'état. De plus il serait bon pour moi de me documenter un peu plus sur le sujet, le titre de ce topic ressemble à un sujet de philo et je n'ai pas bien révisé pour l'instant.

@Heidi Pour l'instant les neurologues te donnent raison

Pauvre bébé, il est choupi

@Yoyo idem mais tu tiens la route t inquiète et de l eau a passé sous les ponts j apprécie ton éloquence habituelle .....et tes bouclettes.....mdr
Tres intéressant ce documentaire merci

@Lazare ca ferait peur une telle société

@Heidi C'était ma journée pour les compliments aujourd'hui ! Merci Heidi.

En tapant bêtement "La bienveillance innée ou acquise ?" on obtient cette réponse de Google :
La bienveillance est à la base de l'évolution
La bienveillance est aux commandes de l'évolution. Elle est donc profondément innée, mais est hélas, chez l'humain, souvent désactivée par trop d'intellect, de cérébralité, de rapports de force. On va la développer ou non, l'occulter ou non.

Je vais avoir du mal à défendre mon point de vue à force, mais je vais continuer à chercher un peu..

@Yoyo
Tu sais même la science n est pas infaillible

Vraie un jour mais pas toujours parfois

Exemple simple il y a 30 ans les infirmières se mettaient de l alcool entre chaque patient sur les mains .on a crié à l hérésie( le corps médical) et maintenant c est a la mode le gel hydroalcoolique scientifiquement prouvé efficace

Tout évolue

En science tout évolue encore et encore

Et ça c est intéressant comme dans toute chose ou presque remettre son point de vue en question

Et sur le cerveau on est qu au balbutiement des recherches pas faute de chercher depuis des siècles philosophes scientifiques sociologiques......

@Heidi Apparemment, la bienveillance (ou l'empathie) serait innée, même chez certains animaux comme le chimpanzé (j'aurais misé sur une notion purement humaine). En revanche, l'agressivité le serait aussi, la bienveillance serait donc une qualité à cultiver. Alors "cultivons notre jardin" pour en revenir à Voltaire.

@Heidi : je pense que nous avons tous les sentiments en nous, les bons comme les mauvais, à l'état de germes. Ils se manifesteront ou pas en fonction de plusieurs critères :
1- la personnalité de chacun.
2- l'éducation qui apprend à réfréner les mauvais instincts et à développer les bons sentiments.
3- les aléas de la vie qui permettent de comprendre la souffrance de l'autre, l'ayant vécue un jour soi-même.

L'humain n'est ni foncièrement bon, ni foncièrement mauvais. Mais pour moi, une chose est sûre : il est auto-centré ( c'est lié à l'instinct de survie ) et il agira de façon à préserver le plus possible son intégrité physique et:ou psychique.
Rien n'est gratuit dans ses comportements. Il fera preuve de bienveillance pour en obtenir quelque-chose en retour : la valorisation de son image aux yeux des autres afin d' obtenir de la reconnaissance et de là, sentiment d'amitié ou d'amour.
Ce mécanisme n'est pas toujours conscient, il ne faut pas négliger les rôles du subconscient et de l'inconscient ( le moi, le ça et le surmoi, merci papa Freud ).

Si la bienveillance exige dans certains cas de faire un effort qu'on n'a pas envie de faire, est-on spontanément prêt à faire un quelconque sacrifice pour qu'elle soit manifestée ? Honnêtement, on va d'abord calculer ce qu'il va nous en coûter et quelle est la limite de l'acceptable pour soi.
On le voit dans la vidéo avec l'enfant qui réfléchit avant de donner une pièce de jeu au petit copain. Il ne la donne pas spontanément, il la donne après avoir calculé que tout compte fait, il ne perd pas grand-chose .

De la lettre de Voltaire, je retiens cette phrase, tellement vraie à mes yeux.
" Ce qui fait et qui fera toujours de ce monde une vallée de larmes, c’est l’insatiable cupidité et l’indomptable orgueil des hommes ". Spinoza les nommait : les passions tristes.
Pour moi, c'est la spiritualité qui nous apprend à les dompter.
Je dis bien spiritualité, pas religion bien que celle-ci en comporte, quelle qu'elle soit, car on retrouve dans toutes le fameux adage : " ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas qu'on te fasse, et de là, fais à autrui ce que tu aimerais qu'on te fasse ".
Et c'est dans ce faire que les choses se compliquent . Exemple : savoir demander pardon ( une des manifestations de la bienveillance ) et c'est bien l'orgueil qui nous freine dans cette démarche.

@Lazare Amusant, j'aurais plutôt l'avis inverse.
C'est à dire une bienveillance naturelle pervertie par l'environnement familiale ou sociétal.

Le développement de l'espèce humaine a été rendu possible notamment grâce à une bienveillance forte entre individus mais aussi entre groupe.
Au début de notre histoire, il n'y avait pas de guerre de territoire etc... Il y avait l'entraide, y compris entre groupe notamment lors des rencontres entre eux.

C'est donc que ça doit être gravé quelque part dans nos gènes.
Seulement voilà, cela fait des siècles et des siècles que les modes de fonctionnement humains, toujours plus complexes, ont basculé vers des intérêts individuels.
On nous conditionne dès le plus jeune âge a être armée face à ça et donc parfois gommer des traits empathiques par exemple.

L'empathie naturelle qu'un enfant peut avoir est d'ailleurs souvent perçu comme une faiblesse. Alors que ce n'est pas le cas.

@Jabba-the-Hutt
Les sociétés préhistoriques luttaient pour survivre ce qui n est plus vraiment notre cas dans les sociétés dites civilisées.
Cependant tout se complexifie sachant que l on reste toujours dans un rapport la plupart du tempsdominant et dominé assez primitif.

Il est vraie que notre société actuelle apprend à etre fort le plus fort le meilleurdès l'école.
Bien loin de la bienveillance et l empathie seule une petite part d humains continuent à être bienveillants et altruiste
Beaucoup écrasent pour avancer et être au sommet

Un auteur que j apprecie tient des propos intéressants scientifique, chercheur et écrivain cet homme en parle mieux que moi dans eloge de la fuite par Henry laborit

penser avec LABORIT qu’il y a une science à développer d’urgence =celle des comportements humains, ce à quoi s’attache la Logique Emotionnelle pour que l’on puisse apprendre à chaque être humain les racines de son fonctionnement , l’enseigner aux enfants , pour que tout être humain puisse ainsi acquérir une possibilité de modifier ses comportements (dans le sens d’une absence d’automatismes, de l’acquisition d’une motivation non hiérarchique,…grâce au temps libre, à l’information généralisée…) , et puisse consacrer son imaginaire à la recherche d’autres types d’organisations humaines à l’échelle de l’espèce .

Le tout est résumé dans une proposition qu’il fait dans « la nouvelle grille » :
remplacer « liberté, égalité, fraternité » auquel vous avez compris qu’il ne croit pas ! par :
conscience (des déterminismes) connaissance (des mécanismes) imagination (pour la survie de notre espèce)

On en est loin non ?

@Heidi Non, rien d'inné là-dedans. Grandir dans la même famille et en recevant la même éducation ne signifie pas que cela va avoir la même influence sur l'ensemble de la fratrie. En effet, les rencontres que les sœurs vont faire à l'extérieur (école, activités extra-scolaires...) vont aussi jouer énormément dans leur perception des choses et leur comportement.
Il faut aussi prendre en compte le fait que l'éducation reçue n'est pas complètement la même selon la position des enfants dans la fratrie. On ne leur demande pas les mêmes choses et on reagit différemment à leur comportement.

@Yoyo a dit dans La bienveillance innée ou acquis ? :

@Heidi C'était ma journée pour les compliments aujourd'hui ! Merci Heidi.

En tapant bêtement "La bienveillance innée ou acquise ?" on obtient cette réponse de Google :
La bienveillance est à la base de l'évolution
La bienveillance est aux commandes de l'évolution. Elle est donc profondément innée, mais est hélas, chez l'humain, souvent désactivée par trop d'intellect, de cérébralité, de rapports de force. On va la développer ou non, l'occulter ou non.

Je vais avoir du mal à défendre mon point de vue à force, mais je vais continuer à chercher un peu..

Soit exactement ce que je disais
Nous sommes tous des gentils en puissance mais c'est ce monde qui nous perverti

Merci d avoir remis le sujet à sa place @Hornet dans sciences humaines et sociales,c est plus adapté en effet

@Yoyo a dit dans La bienveillance innée ou acquise ? :

Pour ma part je leur en ai longtemps voulu avant de relativiser les choses, là aussi il a fallu évoluer avant de cesser de les accabler.

Je n'ai jamais lu quelque chose d'aussi similaire à ce que je pense.

La bienveillance a bien des visages, elle peut aussi être une attitude, un comportement, une parole, un geste. Elle prend diverses formes et j'ose penser que la plupart d'entre nous en est dotée parce qu'elles en ont reçues ou qu'elles l'ont vu être donnée à d'autres par des personnes légitimes à leurs yeux.

Je pense que si la bienveillance manque à un moment, c'est sans doute parce qu'on a blessé (inconsciemment ou non) l'autre. On n'est pas des surhumains et manquer de bienveillance, c'est humain.

Après il faut savoir faire la part des choses entre bienveillance manquée et comportements toxiques (et non pas personne ! Parce qu'à moins d'avoir une pathologie, je pense que personne n'est toxique).