Pour répondre a la de demande de @Kachina je vous propose cette page afin d'y écrire votre souvenir d'un lieu ,d'une expérience ou rencontre faite en Bretagne.
Perso j'en reviens, j'y ai passé quelques jours arpentant les chemins côtiers ou les rues de cités ceintes de remparts de granit. J'ai enfin pu escalader le mont Saint Michel , "Breton ou Normand ??" je n'en sais rien , mais éternel ,majestueux et improbable il me l'a confirmé par sa grandeur et sa beauté, je le rêvais depuis toujours et malgré cette foule que j’exècre
,il a su tenir sa promesse.
Mais revenons à la Bretagne , la vraie , celle qui ne souffre aucune discussion quand à son identité.
Quel endroit particulier pourrais je bien retenir de mon séjour, pas facile pour moi qui me suis nourris toute ma vie des chansons d'Alan Stivell, Try Yann et autres crooners bigoudins qui de leurs accords on si bien su titiller mes gènes de vieux gaulois éduens.
Saint Malo la grise dans les rues de laquelle il ne faut pas fermer les yeux très longtemps pour entendre l'effervescence de l'activité de jadis ,même si les bombardements de la libération ont quasi tout détruit, les criées ,les étales le bruis des sabots , les jeux des enfants ,les odeurs du labeur ,l'esprit d'aventure, les pleurs des veuves , le cliquetis des sous dans les bourses des riches Malouins, le craquement du bois des bateaux se balançant dans le ports, les mouettes, la brise marine dans les cheveux en arpentant les remparts, tout revient à qui sait ressentir.
Ici la chaleur et les rires des filles de joie hantent encore un porche ou une venelle, la ,dans cet estaminet comment ne pas entendre l'entrechoquement des pintes de bières que des marins s’apprêtent à engloutir avant de prendre la mer.
Alors certes , tout est gris, mais d'un gris fait de milles couleurs, d'un gris teinté des épices et des soieries d'orient,du gris rouge du sangs des corsaires, d'un gris de mer d’Islande ou les pécheurs partaient remplir leurs cales de poissons durement attrapés, d'un gris vert des forêts Québecoises ,d'un gris d'or et d'argent qui enrichirent la cité ancestrale et le peintre céleste ne pouvait en composant son gris ,ajouter le soupçon de larmes,de sueurs et de courage pour lier tous les ingrédients de cet étrange gris malouin.
Voila chère @Kachina, un souvenir de mon séjour en Bretagne, j’espère qu'il te plaira et désormais en lire beaucoup d'autres