@marie-thérèse : est écrit dans l'article : Facebook s'est défendu en disant ne pas avoir eu connaissance que l'enquête concernait un avortement.
FB avait déclaré qu'il bannirait de sa plateforme les utilisateurs qui postent des messages visant à contourner la loi.
Les conversations étaient privées. Le droit au respect de la vie privée ne les protège t-il pas ?
Ceci dit, au-delà de cette dénonciation qui bien entendu me révolte, je suis tout autant révoltée de constater que des femmes, à cause des interdictions et des difficultés pour obtenir les moyens de se faire avorter, se retrouvent à le faire au-delà de 20 semaines, soit à 5 mois de grossesse.
J'imagine le traumatisme, même quand on ne veut pas de cet enfant, de l'expulser mort et de devoir l'enterrer.
Cette loi anti-avortement est criminelle dans le sens qu'elle pousse des femmes à la contourner et à en venir à commettre des actes encore plus " criminels ".
Certains pourraient objecter : cette jeune fille et sa mère auraient pu réagir avant le délai de 20 semaines. Non si la découverte de la grossesse a été tardive ( certaines ont quand-même leurs règles en début de grossesse ) et si la recherche de solution a pris du temps.