@Doc-Cranium Le film a été refusé partout, sauf par Netflix qui a accepté de le produire.
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The Irishman (2019)
@Godzapon a dit dans The Irishman (2019) :
Ce que je me dis aussi, c'est que si Scorsese boude le format ciné, c'est peut être un gros changement qui s'opère.
Mais ça l'empêche pas de critiquer Avengers en disant que c'est pas du cinéma
Every decade gains its identity around the third year. 1990 is actually the last year of the 80s.
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The Irishman (2019)
@Hornet a dit dans The Irishman (2019) :
@Doc-Cranium Le film a été refusé partout, sauf par Netflix qui a accepté de le produire.
Sérieux? T'as une source?
Every decade gains its identity around the third year. 1990 is actually the last year of the 80s.
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The Irishman (2019)
@Doc-Cranium Tous les articles qui parlent du film, j'ai trouvé rapidement celui-là
People Always Look Better in the Sun
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The Irishman (2019)
La Paramount c'était retirée au dernier moment, et en France le film sort direct sur Netflix en raison de la loi obligeant les plateformes à attendre un certain nombre de mois après la sortie au cinéma d'un film avant de la mettre dans leur catalogue !
Du coup pour la France Netflix a choisi de le sortir directement alors que dans certains autres pays, le film est bel est bien sorti en salle !
@Doc-Cranium Par rapport à sa sortie sur Marvel, ses propos ont été réduit à une phrase ... , suite à cette polémique il a fait une tribune dans le New York Times dans lequel il explique son point de vue avec ses arguments, c'est assez intéressant d'ailleurs ! Voici un lien de la traduction de cette fameuse tribune Première - Tribune Martin Scorsese - Il explique également dans cette tribune qu'aucun studio n'a voulu le suivre pour The Irishman !
| dernière édition par Valou712 Réputation: 266 | Messages: 236 -
The Irishman (2019)
Vu.
C'est difficile d'en faire un avis, parce que je ne suis pas un habitué des films de gangsters, n'ayant pas vu des cultes comme Le Parrain ou Casino.
Le film a beau prendre son temps pour introduire ses persos et leurs liens, il est facile de se perdre surtout quand il se fait un malin plaisir à ne pas suivre une chronologie linéaire. Ainsi on voit les persos successivement vieillis et rajeunis sans qu'il soit toujours facile de comprendre où on en est, notamment quand Anna Paquin vient incarner une Peggy qui a pris une vingtaine d'années alors que son père ne parait pas tant plus vieux que lorsqu'elle était enfant.
Plusieurs persos arrivent comme des cheveux sur la soupe sans que leurs liens avec les principaux soient toujours clairs. L'histoire de Hoffa, Sheeran et cie mérite d'être étudiée avant ou après avoir vu le film si méconnue.The Irishman est très long (3 heures 30) mais n'ennuie presque jamais, alors que les scènes d'action sont finalement rares et courtes, et peu violentes (si je supporte, tout le monde supporte) entrecoupées de dialogues tarantinesques parfois savoureux, parfois moins (le poisson dans la voiture).
Le virtuose réside dans la réalisation, esthétiquement superbe sauf un raccord qui m'a interpellé à la fin du film, lors du coup de téléphone de Sheeran à Jo Hoffa. Ce n'est pas pour rien que Scorsese est un des plus grands. Les acteurs sont très bons et prennent du plaisir à incarner ces persos. La sélection musicale est de grande qualité.Je regrette pas de l'avoir vu malgré des défauts que je qualifierais de corrélés à mon manque de connaissance de la mafia et des films de gangsters. Je pense le revoir plus tard en ayant étudié mon sujet pour avoir un autre regard.
People Always Look Better in the Sun
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The Irishman (2019)
@Hornet Genre, TOUAH tu l'as vu alors que je me suis stoppée à la moitié du visionnage faute de temps ? Quel est le fuck ?!
Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.
| dernière édition par Egon Réputation: 14079 | Messages: 8966 -
The Irishman (2019)
Je m'étais tellement renseignée que je ne savais même pas que c'était tirée d'une histoire vraie (et que les personnages mentionnés avaient vraiment existé), il m'a fallu être en plein dans le film pour m'en rendre compte.
Le film est effectivement long, 3h30 faut le vouloir ! Je l'ai d'ailleurs regardé en deux fois mais ce n'est pas à cause d'hypothétiques longueurs (sérieusement, je n'ai eu envie de zapper aucune scène) mais simplement parce que j'étais fatiguée et que je savais qu'il fallait que je sois un minimum disponible pour le film.
Le casting est juste génial : Pesci, De Niro, Al Pacino ! (je n'ai d'ailleurs eu d'yeux que pour ce dernier pendant tout le film, il excelle à jouer le sanguin et arrogant Jimmy Hoffa). Voir ces acteurs réunis pour jouer à nouveau dans un film qui parle de mafia, c'est juste un pur plaisir.
Comme l'a dit Honey, c'est un film aussi très esthétique. Il est même assez contemplatif puisque la plus grande partie de l'intrigue correspond aux souvenirs que Frank Sheeran est en train de raconter à quelqu'un (à la fin du film, on constate d'ailleurs que ses souvenirs peuvent s'adresser à plusieurs personnes et pas forcément qu'à sa fille Peggy comme je le croyais au début). En fait, l'intrigue se déroule sur trois temps différents qui s'entremêlent et finissent par converger vers un point précis. On a la fois le temps présent (où Frank Sheeran est dans ses dernières années de vie), le passé (qui a pour point de départ sa première rencontre avec Russell Buffalino) et le moment où Frank et Russell partent pour faire un voyage de réconciliation entre deux branches de la mafia (qui est aussi, on va s'en rendre compte au fur et à mesure que l'histoire se définit, que c'est là que se situe réellement le point de bascule).
Il y a pas mal d'humour dans les dialogues (je pense notamment à Jimmy Hoffa qui aime bien se payer la tête des mafieux qu'ils considèrent comme un gros tas de glandus) et de scènes cocasses (effectivement celle de l'anecdote autour du poisson mais je pense aussi à la réunion entre Hoffa et Pro).Bref, j'ai kiffé et ça m'a donné envie de revoir Scarface (parce que ça fait giga longtemps et que Al Pacino) et aussi Glengarry Glen Ross (parce que c'est un film à dialogue savoureux et que The Irishman est aussi avant tout un film centré sur les dialogues).
Je ferme les yeux alors et m'enroule comme une boule.