@ayamé Je suis d'accord, c'est méprisant tout en étant déplacé.
Pour autant, cela me semble être l'arbre qui cache la forêt.
On prend une situation extrême (qui devrait être traitée pour ce qu'elle est) pour justifier toutes celles qui ne le sont pas, et excuser tous ceux qui pourraient activement participer au bien commun et ne le font pas voir même font peser un poids sur la société.
Ici c'est pour le handicap, on pourrait citer d'autres exemples, vis à vis d'autres typologies de population.
Il faut parfois pas grand chose pour changer une situation, pourtant, j'ai plutôt l'impression que, dans ce pays, on préfère depuis des décennies se plaindre et laisser le train passer devant soit.
Et moins nous sommes acteurs, plus l'écart se creuse et plus on se plaint. C'est un cercle vicieux.
Oui tu vas me dire, ce qui ne peuvent pas. Et tu auras raison, mais ceux qui ne peuvent pas (réellement) sont en fait une minorité qui devrait être mieux protégée. Mais dans notre système de valeurs actuellement, avec la tolérance que nous avons envers les gens défaillants envers le bien commun (riches ou pauvres) et la société en générale, nous ne pouvons pas.
Et j'insiste sur riches ou pauvres, sans pour autant dire tous les riches ou tous les pauvres qu'on se comprenne bien. Il y a de la sédition de tous les côtés. Oui, le terme est fort, mais il a le mérite d'être clair.
Nous ne voulons pas, collectivement le bien commun. Nous voulons punir une autre partie de la population sans même essayer de la comprendre. En même temps, nous ne parlons pas avec ces autres parties, comment les comprendrions nous.
Et même si cette sédition est compréhensible (quand on fait l'effort d'essayer de comprendre), elle est inacceptable dans les deux cas au sens de la société et du bien commun.
Ouai, je sais, mes propos peuvent paraitre provoquant, mais j'assume. Il n'y a qu'en se regardant en face en tant que société que nous pourrons nous transcender et aller au delà de nos errements.