Commençons par The Soulsavers :
Soulsavers (ou The Soulsavers Soundsystem) est une équipe de remix et de producteurs de musique anglo-américains formée par Rich Machin et Ian Glover. Le son de The Soulsavers peut se cataloguer comme de l'électronique et inclut des influences du rock, du gospel, du soul, et du country.
Le duo a sorti 6 albums : Tough Guys Don't Dance en 2003, It's Not How Far You Fall, It's the Way You Land (avec Mark Lanegan) en 2007, Broken en 2009 (encore avec Lanegan).
Puis The Light the Dead See en 2012 et Angels & Ghosts en 2015 (ces deux derniers avec Dave Gahan) et enfin Kubrick (en) en 2015.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Soulsavers
Dave Gahan est le leader du groupe britannique Depeche Mode.
C’est suite à une tournée de Depeche Mode ou The Soulsavers faisait la première partie que le duo a songé à inviter Dave Gahan pour écrire les paroles et assurer les parties de chants sur leur album The Light The Dead See en 2012 sans que son nom apparaisse sur la pochette du disque.
En poursuivant leur collaboration avec l’album Angels & Ghosts en 2015, le trio a décidé alors de se rebaptiser Dave Gahan & Soulsavers.
Au lieu de composer de nouvelles chansons, Dave Gahan a eu l’idée pour leur troisième album Imposters d’un voyage à travers ses souvenirs en choisissant de reprendre des morceaux qu’il a écouté et étudié durant des années et qui reflète bien sa vie.
Un 3è album "Imposter" est sorti le 12 novembre 2021. Un disque de reprises. Et plutôt que de reprendre des chansons célèbres, Dave Gahan n’a pas hésité à aller piocher dans des titres dont les versions originales sont parfois inconnues mais qui ont été popularisées par d’autres artistes avant lui comme Aretha Franklin, Nina Simone, Jeff Buckley, Fleetwood Mac, Elvis Presley, Nat King Cole ou les Pet Shop Boys.
D’autres sont connues par leur compositeurs d’origine comme Neil Young, PJ Harvey et Bob Dylan.
Fin 2021, un show à la salle Pleyel a révélé un chanteur étonnant et détonnant, loin des clichés de ses shows spectaculaires avec Depeche Mode.
(ARTE)
On est loin des stades et des Devotees par dizaines de milliers de la précédente tournée de son groupe, Depeche Mode, loin du son électronique qui préside aux grand-messes de la formation de Basildon.
Ici tout ne sera que rock, guitares et vocalises. L’ambiance est rouge avant le lever de rideau… Enfin, tombé de rideau plus précisément pour la circonstance !
Les fans de la première heure sont là, venus en masse pour ce concert sold out, le premier à Paris depuis son passage à Lolapalooza avec Martin Gore et Andrew Fletcher en 2018 devant plus de 20 000 personnes. Ici, dix fois moins de monde, Salle Pleyel oblige, mais la ferveur est là. Il est 20h30, les lumières s’éteignent et apparaissent… Dix musiciens : trois guitaristes dont Rich Machin, trois choristes, bassiste/contrebassiste, batteur bien sûr, pianiste/clavier et au milieu, Dave !
Le show est lancé et débute sobrement, tempo plutôt lent, sur la reprise de Percy Sledge, “The Dark End Of The Street”, toute en nuance, laissant la part belle à la voix stupéfiante de Gahan. Le son est lui parfait, on est à Pleyel, ne l’oublions pas, tout sonne parfaitement, la puissance est au rendez-vous. Gahan se révèle, et mieux, se dégage d’emblée de ce que son public attend de lui....