Dans le seul but de partager nos expériences de vie ,avec légèreté òu plus sérieusement ......
Venez nous raconter vos jobs d été où d hiver où votre premier boulot peu importe que ce soit croustillant où pas......vieux .....
où plus récent ......
A quel âge ?
Où ?
Comment l avez vous dégoté ?
Et alors cela consistait à quoi?
Quels plaisirs en avez vous tiré ?
quelle expérience enrichissante ?
C est comme une première fois cela s oubli pas.....

J avais 13 ans la première fois seule mais en vérité tout à commencé en cm1 à quoi 9 ans avec ma maman
Toutes deux à vélo direction le centre ville je m en rappel comme hier après une série de notes catastrophiques en orthographe à l école, oui je sais je fais encore beaucoup de fautes la dyslexie est un vrai handicape bref veuillez m en excuser où pas à vous de décider......large sourire

ma mère avait décidé de m apprendre la vraie vie celle du réveil matin tôt et du dur labeur pour me faire un électrochoc scolaire .....

A pas 7h30 nous étions déjà en chemin 2 kms a pédaler, dans le froid, avec une pluie fine qui pénètre bien de partout.une chose est sur c est que cela met bien dans l ambiance et finit par bien réveiller
Même des années après, vous n oubliez pas ,je vous l assure.....normalement a cette heure la j etais encore au lit !

mais bon dans le jura il pleut 230 jours par an c est pas le nord mais cela y ressemble ....dés la pancarte franche comté la pluie tombe dure comme dans les chtis

Arrivé sur place dès l'entrée, j étais dans un autre monde de luxe et de frics à l excès......

les propriétaires étaient extrêmement riches pour la ville et aimaient le luxe ostentatoire .
Il y en faut pour tous les goûts mais plongé dans ce monde alors que j habitais une simple maison sans décoration aucune le strict nécessaire c est tout sauf habituel.......bon bref

Le grand bain le vrai fut de me dire OUHAOU mais cela n a pas duré rassurez vous !

Ni une ni deux petits tabliers d un autre temps amidonnées et pantoufles pour pas salir ,le total look de la servante du 19 ème

C etait comme un jeu au début je m imaginais a une autre époque au temps des princes et des princesses à servir tout ce petit monde .
Là, la maison était à nous toute seule j entends encore la voix de ma mère :
On a 4heures pour tout faire
Elle me donna deux pièces la salle de bain et le petit salon

Je décida de la procédure seule. j avais l habitude et oui chez nous tout le monde met la main à la pâte très jeune ,et non mon prénom n est pas cozette mais les temps change et pas les petits métiers......quelque soit le siècle !

En premier les araignées avec le long plumeau car la poussière retombe toujours mais impossible de décoller mes yeux de ce salon:

,j ai du perdre au moins un quart d heure à regarder chaques objets ,tableaux canapé table basse au sol une immense peau de vache au reflet marron assorti à la pièce en mode tapis en face de la bibliothèque un cadre magnifique de scène de chasse en Afrique mon esprit vagabonde

Vous avez conscience que pour l instant je n avais rien fait légèrement en retard
premier rappel à l odre

'aère quant tu es là en premier et bouge toi ma grande .....l heure tourne

Conclusion de la première pièce un ravissement pour les yeux je savais pas que pareil luxe existait
Pièce numéro deux cela se complique salle de bains :

Moquette de 5 cm toute douce au touché écrue
Tout dans le même thème or et beige me voilà donc à frotter astiquer et effacer la moindre parcelle de mon passage . Et de celui du chat angora de la propriétaire ...que de grandes marques sur la tablette devant le miroir

....ma mère passe à l inspection et retrouve des cheveux sous lesac de la poubelle et dans le siphon mais dans l ensemble tout était parfait ou presque .....

Départ prévu dans 5 mn c etait un mercredi le petit-fils de madame déboule chaussure de foot crasseuse au possible accompagné de sa grand-mère nous étions sur le point de partir 11h45
Alors ma mère repris la serpillière et a nettoyé le tout ainsi que les chaussures du petit monstre qui n en avait vraiment rien à battre de nous ni de mon jeune âge ni de ma mère

Conclusion de cette journée etre le larbin d autrui très peu pour moi

Mais ce n est pas la fin de l histoire juste un amuse bouche j espere qu il sera à votre goût

@heidi
Bonjour Heidi,
J'étais jeune, certainement au lycée à l'époque et les parents de mon meilleur ami tenait une petite brasserie dans la commune.
Nous étions en période de vacances scolaires je m'en souviens et le cuisinier attitré de cette brasserie avait appelé dans la matinée pour annoncer qu'il était malade et donc absent pour quelques jours.
Je ne sais pas pourquoi mais la mère de mon ami à penser à moi pour le remplacer
Je me suis retrouvé avec un tissu blanc autour de la taille à faire des frites et des steaks tartare lol.
Bon la clientèle n'était pas très difficile, ouvriers et routiers qui n'étaient pas à la recherche d'une cuisine très élaborée.
Une belle expérience même si en fin d'après-midi je puais la frite !
Je m'étais fait un peu d'argent quand même

@carl_jung donc si l ecole appel on compte sur toi c est steak frites le jeudi petit sourire espiègle

Le mien était pas très éloigné de @Carl_Jung car j'ai fait mes armes dans la vie active au Mac Donalds et franchement j'en garde un très bon souvenir.

@heidi
Lol pendant longtemps j'en ai plus mangé
Mais bon ça reste quand même une valeur sûre

@sophkanfen .....bonjour raconte il y avait bonne ambiance et la cadence pas trop dure ?

@sophkanfen
Bonjour Sophkanfen,
J'ai pensé à toi pour le jeu du grand bain.
J'espère que tu m'en voudras pas trop mais comme j'ai vu que tu étais connectée à la fraîche comme moi..bah voilà quoi

@heidi Très bonne ambiance oui, car le staff était composé exclusivement d'étudiants. Les seuls adultes (si je puis dire) étaient le patron et le manager. La cadence était très inégale selon le shift qu'on prenait. Mais c'est clair qu'aux heures des repas (les "rushs"), fallait pas se disperser ou être dans ses pensées...

Le truc assez difficile aussi, c'etait qu'on avait pas le droit d'être inactifs. Genre même s'il y avait personne dans le resto, pas le droit de rester à papoter ou flâner. Il fallait occuper le temps, nettoyer, ranger, vérifier les DLC etc... Jamais debout à rien faire.

Mais comme souvent, quand le job est un peu difficile, il y a une grande solidarité au sein des employés, et tout le monde s'aidait et s'entendait bien. C'est ce qui fait que ça reste un bon souvenir pour moi. Ca et aussi le fait que ce job m'a bien dépanné à un moment où j'en avais bien besoin

@carl_jung Ah je vais voir ça de ce pas...

@Heidi Que t'a fait ta touche point pour la martyriser ainsi ?

alors là direct les vandanges

@hornet ben rien........oups i did it Again

moi la PONCTUATION

l orthographe

ça fait trois choses bien distinctes
Je raccourcis mes écrits par des pointillés je cache la misère sous le tapis comme dirait ma grand-mère

@pompon raconte en plus allé plonge toi dans tes souvenirs s il te plaît :
l ambiance la dureté du travail ton âge ?

@heidi Premier boulot d'été l'année d'après le BAC, trouvé par mes parents chez un maçon du coin. J'ai fait le manoeuvre pendant 3 semaines 1 mois. Le travail commençait tot, c'était physique je crois que je me suis fait les plus grosses ampoules de ma vie à décharger des camions de gros sacs de ciment et à pelleter le sable pour le mettre dans la bétonnière.
Ce qui m'a le plus choqué c'était la différence entre les maçons avec lesquels je travaillais et moi. Leur principal sujet de conversation à la pause midi c'était le foot, leur jardin et la vinasse qu'ils buvaient, bien loin de mes mes préoccupations qui étaient les livres et l'informatique ce qui faisait qu'il était difficile d'avoir des conversations.
Les mecs étaient rudes, plutot bourrus mais pas méchants et c'était intéressant de les voir travailler, j'ai été admiratif plus d'une fois.
Un de mes meilleurs souvenirs c'était le jour ou j'ai conduit le rouleau compacteur/vibreur et bien sur le jour de la paye.
Les années suivante j'avais trouvé un autre job d'été moins physique mais je garde quand même un très bon souvenir de cette expérience même si j'ai regretté ces difficultés à communiquer

babysitting pour moi ! Beaucoup d'enfants très différents.

Certains ultra gentils et bien élevés, on passait une bonne soirée : les enfants avaient aussi un moment de liberté malgré d'absence des parents. ça c'était top !

Et d'autres, hum...
On parle aujourd'hui d'enfants-rois, mais il y a 20 ans c'était déjà le cas : à toi babysitteur de comprendre que si les parents te disent A, ils autoriseront B à leur enfant-chéri 5 mn après... Je sais que l'adolescence de ces enfants n'a pas, par la suite, été facile : les parents s'en sont mordus les doigts après.

@icescream
cette difficulté de communication est aussi liée à la différence d age et de milieu social .
Attention je dis pas que tous parlent que foot et beuveries.
Mais j avoue que la france d en bas et parfois le reflet de l audiovisuel assez pauvre et je connais bien le problème j en suis issue.
De plus trente années passées avec des personnes sans qualification j ai eu l occassion de voir qu

elle fait même peur la france populaire

même mes parents ouvriers et femme de ménage avaient plus d intérêts divers et variées
Je vais me prendre les foudres sûrement mais c est mon constat à moi aussi d une demi vie !

@heidi j'étais du même milieu social qu'eux, classe ouvriere, reste qu'il y avait clairement de grosses différences

oui, si le milieu social a malheureusement une incidence notable sur les centres d'intérêt et l'éducation (clairement, si tes parents ne sont pas riches, c'est plus difficile de faire de hautes études), cela ne fait pas tout et heureusement !!
J'ai connu à l'inverse des jeunes de bonne famille qui n'étaient pas les couteaux les plus affûtés du tiroir... A part causer foot et bière (ou golf et vin, c'est selon), ben la discussion s'arrêtait vite....

er petit boulot? Distributrice de prospectus.
Je devais avoir 14/15 ans (ma mémoire me fait défaut) lors des vacances scolaires d'hiver je crois car il faisait très froid, j'ai distribué des fliers et prospectus dans mon village. Ors à cette époque les maisons se trouvaient éloignées les unes des autres, beaucoup de champs et de prairies entre elles. Dans les pâturages, des bovidés qui me lorgnaient d'un regard méfiant et parmi toutes ces bêtes à cornes un taureau qui semblait toujours me fixer à cause de mon manteau rouge. J'avoue que je n'en menait pas large avec ma gibecière à imprimés sur le dos. Bref j'ai passé trois jours à arpenté la campagne environnante pour presque rien. Mais bon c'était agréable malgré le froid de se sentir "grande". Une autre époque!
Maintenant mon village est presque devenu une petite ville et les maisons, immeubles sont à foison, les distributeurs de prospectus sont des adultes..