The Beatles est un quatuor musical britannique originaire de Liverpool, en Angleterre. Initialement adeptes du skiffle, musique folklorique influencé par le jazz, la country et le blues, ses membres ont fait preuve d'une telle innovation qu'ils sont parvenu à définir un style musical révolutionnaire qui a considérablement marqué leur époque.
Le groupe se compose de John Winston Ono Lennon, auteur-compositeur-interprète, guitariste, multi-instrumentiste, écrivain et militant pacifiste britannique.
Sir James Paul McCartney auteur-compositeur-interprète, bassiste et multi-instrumentiste britannique.
Georges Harrison, auteur-compositeur-interprète, guitariste et producteur de cinéma britannique
et Sir Richard Starkey, auteur-compositeur-interprète, batteur et acteur britannique mieux connu par son surnom Ringo Starr
C'est en 1956 que John Lennon fonde le groupe The Quarrymen avec des amis de son lycée. Il est fortement influencé par Elvis Presley. Selon ses dire: "Rien ne m'a vraiment touché jusqu'au jour où j'ai entendu Elvis. S'il n'y avait pas eu Elvis, il n'y aurait pas eu les Beatles."
Il recrute Paul McCartney en Juillet 1957 lors d'une représentation du groupe dans une fête paroissiale. L'ambiance à défaut d'être catholique est plus rock'n'roll. Au lieu du vin de messe c'est plutôt la bière qui coule à flot. McCartney, du haut de ses 15 ans, se sentant alors déjà poussé des ailes se lance dans plusieurs interprétations de classique du rock à la guitare puis au piano qui a tôt fait de convaincre un Lennon bien éméché aussi.
Peu après, McCartney, qui avait déjà joué au sein du groupe fondé par Georges Harrison The Rebels et dont il était devenu très proche, convainc Lennon de l'intégrer à la formation. Celle-ci devient alors peu banale avec trois guitaristes avec ou sans batteur. Ils se produisent dans quelques clubs à Liverpool et change plusieurs fois de noms de Japage 3 à The Rainbows puis Johnny and the Moondogs pour enfin devenir The Beatles, contraction de beat (rythme) et beetle (scarabée) en 1960. A cette époque, ils reprennent de grands classiques rock à l'oreille, sans partition.
C'est par la suite que l'idylle et les compositions Lennon-McCartney naissent.
Assis face à face avec leurs guitares dans une parfaite symétrie (McCartney étant gaucher), ils écrivent ensemble leurs chansons et affinent peu à peu leur technique. Le désir de recruter un bassiste et un batteur se fait alors sentir et est comblé par l'arrivée de Stuart Sutcliffe, ami peintre de Lennon et Pete Best auditionné quelques jours avant de partir pour Hambourg afin d'y honorer un contrat.
Cette expérience, bien qu'elle leur a permis d'étoffer leur répertoire, s'avère éprouvante et rythmée par des concerts dopés au amphets et des repos dans un logement quasi insalubre. C'est à cette époque qu'ils adoptent leur coupe au bol, que Sutcliffe quitte le groupe forçant McCartney à se mettre à la basse et font connaissance d'un autre groupe natif de Liverpool Rory Storm and The Hurricanes dont ils jalousent la notoriété et de leur batteur Ringo Starr avec qui ils s'entendent très bien.
John Lennon confiera des années plus tard
« Quand les Beatles déprimaient et se disaient : « On n'ira jamais nulle part, on joue pour des cachets merdiques, on est dans des loges merdiques », je disais : « Où va-t-on, les potes ? », et eux : « Au sommet, Johnny ! » avec des voix pseudo-Americaines et je disai : « C’est où ça ? », et eux : « Au plus top du plus pop ! » (to the toppermost of the poppermost), et moi « Exact ! »
En effet, le succès n'a pas tardé. A leur retour d'Allemagne, leur maturité se fait sentir. Les titres et les performances scéniques sont meilleurs au point de se faire repérer par un manager du nom de Brian Epstein avec qui ils signent un contrat en Janvier 1962. Il devient leur mentor et leur ami. Afin de casser leur image plutôt sauvage, il leur fait adopter le fameux complet veston. Il rencontre par la suite George Martin producteur d'EMI et signe un contrat en Mai 1962. Il est séduit par le groupe mais n'apprécie pas le jeu de Pete Best. Il sera remplacé par Ringo Starr. La Beattlemania est en marche.
Les premiers titres Love me Do et Please, Please me sont leurs premiers tubes et leur premier album portant le nom du dernier sort en Mars 1963. La popularité des Beatles s'accroît dans toute la Grande Bretagne. Puis She Loves You les rend célèbre dans toute l'Europe
C'est l'hystérie. Les disquaires sont pris d'assaut, les jeunes filles sont en transe. Le duo Lennon-McCartney ne cesse d'écrire.
Seul leur deuxième album With the Beatle qui sort neuf mois plus tard détrônera leur premier album en tête des charts.
Les deux disques sont exportés aux Etats-Unis et le 31 Mars 1964, 5 titres des Beatles se trouvent aux 5 premiers rang du Billboard Hot 100.
La Beatlemania qui avait traversé la manche passe outre-Atlantique.
C'est un phénomène majeur. Ils sont les premiers influenceurs de l'histoire. Les jeunes se coiffent et s'habillent en "Beatles".
L'industrie musicale en plein essor leur permet de se produire dans de grandes salles. La télévision leur permet de participer à des shows britanniques et américains.
Leurs premiers pas aux Etats Unis sont historique. Accueillis à l'aéroport en février 1964 par plus de 10.000 fans, ils réuniront 73 millions de personnes 48 heures plus tard lors du Ed Sullivan Show diffusé sur CBS. Certains médias iront jusqu’à affirmer que cet événement télévisuel a redonné le moral au pays, encore profondément traumatisé, 77 jours après l’assassinat du Président Kennedy.
Pendant leur tournée estivale, ils rencontreront Bob Dylan avec qui ils tissent des affinités et qui les initie à la Marijuana. Cette découverte qui peut paraître "anodine" influencera considérablement l'évolution de leur musique. Ils deviennent les pionniers de la British Invasion, terme utilisé aux États-Unis pour y décrire la prédominance des groupes de pop rock anglais parmi lesquels les Rolling Stones, les Who ou encore les Kinks.
En Juillet 1964 sort l'album A Hard Day's Night en parallèle avec la sortie du film humoristique du même nom réalisé par Richard Lester ( Quatre garçons plein d'avenir en Français). John Lennon est l'auteur et l'interprète de la majorité des titres de l'album. C'est aussi le premier à ne comporter aucune reprise, tous les titres étant signés Lennon-McCartney.
Le rythme frénétique des studios d'enregistrements et des tournées donne le jour à la fin de cette même année à l'album Beatles for Sale.
La Beatlemania bat encore son plein en 1965 avec la sortie du film Help! dont Ringo Starr en est l'acteur principal. Il est réalisé par les Beatles dans une atmosphère très "enfumé" et accompagné de l'album du même nom. Les titres sont composés pour le film dont Ticket To Ride que Lennon considère comme le premier de style hard rock de l'histoire et Yesterday dont la composition fut tellement évidente qu'elle semblait toute droit sortie d'un rêve de Paul McCartney. Il deviendra le titre le plus diffusé du XXe siècle et sera l'objet de plus de 3000 reprises.
L'aspirine deviendra plus violente lorsqu'un soir d’avril 1965, un ami dentiste de George Harrison et John Lennon charge leur café, avec une substance pas encore illicite : le LSD. John en devient un consommateur récurrent pendant 2 ans. Les autres membres du groupe tentent aussi l'expérience dans une demi mesure faisant à nouveau évoluer leur style sous l'influence de cette hallucinogène.
A l'automne sort l'album charnière Rubber Soul. Les textes deviennent plus profonds et philosophiques. La poésie de Lennon s'intensifie, l'émulsion avec McCartney aussi. Georges Harrison influencé par la musique indienne se procure une sitar.
La compétition avec le groupe The Beach Boys devient aussi une nouvelle source de motivation et crée un impact décisif dans l'évolution des Beatles. Les albums des deux groupes se répondent et plusieurs musicologues s'accordent à dire que cette rivalité donnera naissance à la "pop".
Dans la continuité, l'album Revolver sorti en Août 1966 exploite encore plus cette veine. Lennon est au sommet de son art. Inspiré et innovant, il a l'idée d'écrire Yellow Submarine pour Ringo Starr. Son exigence envers la production est telle qu'il demande les moyens techniques pour donner à sa voix celle "du Dalaï-lama chantant du haut d’une montagne".
Le sitar d'Harrison sonne comme jamais. Le dernier titre Tomorrow Never Knows ouvre l'ère du rock psychédélique précurseur de la Techno.
La gloire des Beatles est à son apogée. La rançon va bientôt se faire sentir. Le premier dérapage est signé John Lennon. Dans une interview publiée dans le London Evening Standard, il déclare:
"Nous sommes plus populaires que Jésus, désormais. Je ne sais pas ce qui disparaîtra en premier, le rock 'n' roll ou le christianisme" "La réalité laisse beaucoup à l'imagination"
Autant s'est passé inaperçu en Grande-Bretagne autant chez les puritains américains, la pilule a du mal a passer. Les propos sont amplifiés et deviennent "Bigger than Jesus".
Les tournées deviennent alors problématiques. Au Japon déjà leurs concerts au Nippon Budokan enceinte mythique des arts martiaux n'est pas vu d'un bon œil pour certains. Ils affronteront alors leurs premières sérieuses menaces. La suivante aux Philippines est encore pire : un accident diplomatique envers le dictateur de l'époque les font évité de peu un lynchage collectif. Celle des Etats-Unis est menacé par le Ku klux klan et se terminera à San Francisco dans une ambiance irréelle.
Le brouhaha indescriptible au milieu d'un public qui vient plus pour hurler que pour écouter la musique (Lennon va jusqu'à parler de « foutus rites tribaux » et d'« exhibition de monstres ») ne satisfait plus aucun des Beatles. C'est la première fissure dans leur carrière.
C'est acté les Beatles ne feront plus de concert. Mais comment faire vivre un groupe rock sans représentation scénique?
Les années studios commencent et après trois mois d'arrêt, McCartney décide de redonner un second souffle au groupe avec pour projet de créer des personnages imaginaires, ceux du Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band
Tchao l'uniforme, place à un style Edouardien (en référence à Edouard VII) et haut en couleur
Cela souligne leur volonté de s'affranchir de tout ce qui avait fait leur renommé. Ils n'ont plus rien à prouver: ils laissent libre cours à leurs envies et leurs inspirations les plus profondes.
L'album qui en découle est considéré par beaucoup comme leur chef d'oeuvre.
Les titres Penny Lane signé Paul McCartney et Strawberry Fields Forever signé John Lennon traite de la nostalgie de leur enfance à Liverpool. Pour ce dernier les Beatles se mettront en scène dans un mini-film qui peut s'apparenter au premier vidéo-clip de l'histoire.
La collaboration Lennon-McCartney continue de faire des ravages. Ils écrivent With A Little Help from My Friends pour Ringo Starr, jouent sur la dualité avec le morceau Getting Better où l'optimisme "It's getting better all the time" ( Ça va de mieux en mieux tout le temps ) de l'un est contrebalancé par le pessimisme "Can't get no worse" (Ça ne peut pas être pire ) de l’autre, crée le scandale avec A Day In The Life dont les paroles "I'd love to turn you on" ( qui peut se traduire en Anglais par J'aimerai t'exciter ou J'aimerai te faire planer) crée un double sens érotico-stupéfiant et accentue encore la référence à la drogue avec l'écriture surréaliste et surtout les initiales du titre * Lucy in the Sky with Diamonds*.
C'est aussi le premier album-concept exprimant une volonté de relier certains titres entre eux. Cette idée sera reprise plus tard par de nombreux groupes majeurs de l'époque comme les Rolling Stones, les Who, les Kinks et bien d'autres.
Jamais un groupe n'avait disposé d'autant de moyens et de libertés pour enregistrer un album. Ils ouvrent aussi la voie à une nouvelle forme de marketing avec une pochette sortant des standards de l'époque.
L'album sort le 1er Juin 1967. Les projets ne manquent et dans un planning déjà surchargé ils sont sollicités pour se produire à un évènement médiatique d'une ampleur jamais réalisé : une représentation mondiale télévisuelle par satellite : "Le Mondovison". L'échéance prévue au 25 du même mois est courte. C'est dans ce contexte que Lennon compose en quelques jours un morceau qu'il voulait inspiré, portant un message d'amour universel facilement compréhensible.
All You Need Is Love sera celui là. Il devient une de leurs chansons les plus connues et l'hymne du Flower Power influençant les évènements qui naquirent aux quatre coins du monde durant l'été baptisé Summer Love.
C'est à cette même période que le groupe va connaître sa seconde fracture et la plus importante de toute : la mort de leur manager Brian Epstein d'une surdose de barbituriques.
Celle-ci survient alors que les membres assistent à un séminaire au Pays de Galles donné par le Maharishi Mahesh Yogi, personnalité spirituelle influente du moment et fondateur du mouvement de méditation transcendantale qu'ils ont rencontré quelques jours plus tôt dans un hôtel à Londres. Malgré l'illumination et le fort intérêt pour cette pratique, ils se voient contrains d'y mettre fin prématurément.
La disparition soudaine de leur ami les laissent désemparés et aux prises d'un profond désarroi. Le leadership de Lennon s'effrite sous l'effet du LSD et laisse McCartney reprendre les rênes. Il sera dorénavant chef des projets du groupe et luttera contre la dislocation progressive de ses membres.
Désœuvrés et orphelins, les Beatles décident de se ressourcer en parachevant leur expérience mystique en Inde. Ils retrouvent leur gourou dans son ashram de Rishikesh situé dans la Vallée des Saints de l'Himalaya.
L'ouverture de leur chakras amène à une des périodes les plus fécondes de leur créativité. Une quarantaine de titres sont alors composés dont la plupart feront parties du prochaine album. Avec le recul, ils s'accorderont tous sur le bienfait de cette expérience loin du tapage et l'engouement dont il faisait l'objet dans le monde entier et resteront tous adeptes de la méditation. Ils l'exportent d'ailleurs en Occident tout comme le yoga, pratique totalement inconnue à l'époque. La répercussion sera considérable sur les mouvements hippies qui caractériseront la fin de la décennie.
C'est pourtant bien une ambiance délétère qui règne pendant le retour aux studios. John Lennon s'est rapproché de Yoko Ono qu'il avait rencontré deux ans plus tôt lors d'un des vernissages de l'artiste Japonaise à Londres et dont l'univers avait intimement fait résonnance avec ses propres inspirations intellectuelles. Il lui a écrit quotidiennement lors de son séjour en Inde et l'invite dans sa résidence de Kentwood en Mai 1968 lors d'un voyage de sa femme en Grèce où ils enregistrent leur premier album commun * Unfinished Music No.1: Two Virgins* dont la pochette les laisse apparaître nus. Le futur couple consomme leur union le soir même. A partir de là, Lennon délaisse totalement sa femme et son fils âgé alors de cinq ans.
La présence constante d'Ono lors des enregistrements nuit indéniablement sur l'ambiance générale.
Un malaise s'installe, chacun enregistre le fruit de son travail en Inde de manière individuelle. Ringo Starr est le premier à lâcher la sauce. Excédé, il se retire avec sa femme et ses enfants durant quelques jours avant de coucher sur bande le titre qui ouvre cet album, Back in the U.S.S.R. L'électrochoc produit a pour bénéfice de resserrer les lien. Il est accueillit à son retour avec sa batterie couverte de fleurs.
L'album, qui n'a pas de nom, devient l'Album Blanc par sa pochette blanche unie et paraît le 22 Novembre 1968.
On arrive enfin à l'élément précurseur de ce topic : le projet "Get Back".
Le 2 Janvier 1969, Paul McCartney a pour ambition de retrouver le public et d'organiser un show. Pour cela, il s'impose un calendrier précis avec une période de répétitions entièrement filmée et destinée à confectionner les morceaux qui seront joués pendant cette représentation.
Dans le but d'aboutir sur un show télévisé? un film? Dans quelles conditions et où se passera le concert? Il existait alors de nombreuses interrogations au sein du groupe.
Nous le savons aujourd'hui. Cette période débouchera sur le mythique et ultime concert sur le toit d'Abbey Road le 30 Janvier 1969. Et toutes les archives filmées pendant celle-ci sera utilisé par Peter Jackson 52 ans plus tard pour créer le documentaire "Get Back".
Je vous recommande celui-ci d'une force... C'est "The toppermost of the poppermost". Diffusé entre le 25 et le 27 Novembre de cette année sur la plateforme Disney+. Il est tiré de 60 heures d'images inédites et 150 heures audio.
Pour ma part, j'ai été saisi dés les premières minutes. Je me suis dit, c'est pas possible ce sont des acteurs... Et non c'est bien les Beatles qu'on voit à l'écran. C'est filmé de telle façon que l'immersion est totale. On a l'impression d'être avec eux pendant un peu moins de 10h avec la cerise sur le gâteau la retransmission intégrale du concert.
Bravo M. Jackson. Quel chef d'œuvre! Je ne sais plus aujourd'hui si je classerai le Seigneur des Anneaux comme sa plus grande réussite.
Je ne sais pas comment il s'y est pris pour sortir ça des fagots mais ça aurait été un immense gâchis de ne pas l'exploiter.
Parce que malgré l'effervescence que l'on connaît qui a accompagné le concert. Le reste, sur le moment est un peu jeté aux oubliettes. Un album devait voir le jour mais alors que le groupe missionne l'ingénieur du son Glyn Johns de mixer quelque chose à partir des bandes existantes, les membres décident de rejeter l'ensemble de son travail.
C'est McCartney qui, à nouveau, surmonte cet échec et décide de solliciter leur producteur George Martin afin de refaire un disque comme à l'ancienne en se disant que se sera peut-être bien le dernier.
Avec le filon de titres qu'ils ont encore sous le coude provenant des sessions d'enregistrement de l'Album Blanc et de Get Back, les Beatles décident de se réunir en laissant les différents de côté et "de finir en beauté".
Bien que la relation entre Lennon et McCartney ne soit plus la même qu'auparavant et que Harrison a de plus en plus envie de prendre le devant de la scène, les Beatles se font justice pour parachever leur oeuvre. Ringo Starr résumera ceci en disant:
"Je crois que ça s'entend sur le disque quand on était excités. Le morceau est chaud, il est bien en place. Peu importe ce qu'on vit question galères, quand on en vient à la musique, on peut entendre que c'est vraiment cool, qu'on s'est tous donnés à fond"
Abbey Road est le dernier album réalisé par les Beatles bien qu'il soit sorti avant Let It Be.
Malgré ses envies d'ailleurs, l'album comportera deux des plus célèbres compositions de Georges Harrison pour le groupe: Here Comes the Sun, et surtout Something, son seul no 1 (et d'ailleurs sa seule face A de single) avec les Beatles. Il démocratise aussi l'utilisation du synthétiseur dans l'univers du rock.
Les deux faces de l'album sont très différentes. La A s'ouvre avec Come Together, titre funky rock et se termine par I Want You (She's So Heavy) dont l'achèvement date du 20 Août 1969, jour où les quatre Beatles mettent la dernière touche à cette chanson. Elle est aussi celle où ils sont réunis en studio pour la toute dernière fois. La B comporte un medley de titres inachevés.
L'album paraît le 26 Septembre 1969. Son succès est énorme et montre une dernière fois l’aspect miraculeux de leur association. « Tout le monde a incroyablement bien travaillé. C’est pourquoi j'aime particulièrement cet album » dira George Martin.
L'avenir du groupe s'arrête pendant l'année 1970. Il crée de trop profondes divergences idéologiques et financiers. Un ultime accord de McCartney et Lennon pour mixer un dernier disque Let It Be est la dernière source d'une énorme tension entre eux deux et conduit à la séparation officielle du groupe.
John Lennon dira plus tard : "J'ai fondé les Beatles et je les ai dissous, c’est aussi simple que cela"
A vous! Etes vous aussi un Beatlemaniac?
Quels sont vos titres favoris? Avez vous vu Get Back? Avez vous envie de le voir?