FINCH
C'est quoi ce bordel?
Finch est un film.
Et c'est déjà en soi une belle performance. Mais ça va plus loin que ça. C'est un film post-apocalyptique. De prime abord on en a vu des caisses comme celui-là.
Des prévisions météo qui s'affolent, le soleil qui pète un câble, 4 milliards de morts, c'est la farandole du sauve-qui-peut et les extra-terrestres débarquent pour mettre un point final à tout ce bordel.
Mais Finch n'est pas de ceux-là. Il offre un peu de poésie tantôt de manière maladroite tantôt de la bonne façon. Il ose sortir des sentiers contrebattus et affiche une histoire au scénario simpliste dans un triangle d'amour platonique entre un être humain, un chien et un robot. La mention amour platonique est importante car sinon le topic pourrait vite partir en couille vu la composition du triangle.
Bref trêve de bavardage, j'ai envie de faire les choses en grand alors je vous copie-colle calmement le synopsis d'Allociné parce que d'une part j'ai la flemme et d'autre part parce que leur résumé est quand même mieux foutu que mon introduction. On se retrouve juste après.
Le résumé Allociné de Finch:
Un homme, un robot et un chien forment une famille improbable au centre d’une aventure puissante et touchante. Finch, ingénieur en robotique, veut s’assurer que quelqu’un veillera sur son fidèle compagnon après sa mort. Rare survivant d’un phénomène solaire cataclysmique qui a transformé le monde en désert, Finch vit dans un bunker souterrain depuis des années, où il a construit son propre monde, qu’il partage avec son chien Goodyear. Il créé un robot pour veiller sur Goodyear lorsqu’il n’en sera plus capable. Alors que le trio se lance dans un voyage périlleux dans un ouest américain désert, Finch s’efforce de montrer à sa création, qui se fait appeler Jeff, la joie et l’émerveillement que procure la vie. Leur aventure est faite à la fois d’obstacles et d’humour, car s’il est difficile pour Finch de faire en sorte que Jeff et Goodyear s’entendent bien, il doit aussi faire face aux dangers du nouveau monde.
T'en veux encore?
Une petite bande annonce, une pipette et au lit :
Et le casting dans tout ça?
Ben c'est pas de la merde. En gros le casting c'est Tom Hanks, le chien et le robot. Pour le chien je ne connais pas les détails de sa carrière cinématographique. Pour le robot je soupçonne que Finch est uniquement un one shot pour lui. Et pour Tom Hanks bah le mec a l'air connu et il a tourné dans 2/3 films qui ont bien marché à l'époque. Non je déconne. Tommy c'est quand même du lourd. Je ne ferai pas l'affront de lister des exemples de films tout le monde le connait.
Alors voilà j'ai posé mon derche sur la couverture bleue de mon canapé sans attente particulière. Dans ce film on a pas le temps de niaiser. On comprends que c'est la merde sur Terre et que le pass sanitaire est la dernière des préoccupations des 3600 habitants de la planète Terre. Tom Hanks fait sa tambouille dans son coin et passe ses soirées avec son petit chien trop mignon. D'ailleurs au passage le fidèle toutou a bien géré ses apparitions devant la caméra car ses réactions sont trop choupi. Sa quête personnelle et incertaine l'incite à faire rentrer un nouveau venu dans cette danse à l'avenir dandinant : Un robot.
Et c'est tout le film qui démarre sur ce postulat de base. De toute façon je sais même pas à quoi va servir le paragraphe précédent car grosso merdo j'ai repompé le synopsis d'Allociné en utilisant mes mots. Bref, avec en toile de fond cette ambiance pesante de fin du monde, de mort, de comportements humains erratiques, de voie sans issue, de mort, d'un climat hostile, de post-apo, de désespoir et de mort, on embarque dans le train d'un drôle de trio.
Et drôle croyez-le ou non mais pour ma part ce n'est pas qu'une figure de style à la Cédric Villani. Ce film est assez drôle. Les relations entre Tommy et le robot. Entre le robot et le chien. Entre le chien et le robot. Entre le robot et Tom Hanks. Enfin bref, vous l'avez compris, le dénominateur commun des moments sympathiques qui arrachent un sourire sont le fait du robot et de sa phase d'apprentissage de la vie. Tantôt attachant, tantôt drôle, parfois triste, ce film nous propose tout le panel habituel des émotions. Pour certains ça fonctionnera au poil de cul comme moi. Pour d'autres ça leur en touchera une sans faire bouger l'autre.
Car oui je tiens à être très clair devant l'éternel :
Ce film n'a pas inventé ni l'eau chaude, ni le genre de la S.F. On n'est pas sur du film à budget qui pète avec des twist à la pelle avec une demi-douzaine d'embranchements différents pour proposer une fin au cordeau qui va renverser la table des meilleurs drames.
Oui mais voilà. On suit une quête. Celle d'un homme esquinté, éreinté, à bout de souffle. Son humanité il la doit à son fidèle destrier : Un chien. Il a un but. C'est la raison d'être du robot. C'est mignon. C'est convenu certes mais ça se suit et ça fait du bien. J'ai passé un bon moment et je remercie l'équipe de tournage qui a proposé ce film.
Tentez votre chance.
Et si vous le trouvez nul à péter des bulles j'accepte les sanctions.