Reflechissons en mode survie :
- Si je perds le toucher, je perds la perception de la douleur, mon corps ne réagit plus aux agressions et traumas les plus discrets (brulures, coupures, aphtes, caries, abcès, appendicite), et je finis par en crever.
- Si je perds l'odorat, je perds la capacité à déceler certains signes annonciateurs de dangers imminents (odeurs de brulé, fuites de gaz, émanations toxiques), je n'anticipe plus ces dangers et je crève.
- Si je perds le goût, je perds la capacité à estimer la nature et la qualité des aliments que j'ingère, j'augmente les risques de m'intoxiquer, et j'en crève.
- Si je perds l'ouïe, je perds la capacité à percevoir les sirènes, les alarmes, les klaxons, toute sortes de signaux importants compensant ma distraction notoire. Et j'en crève.
- Si je perds la vue... c'est chiant. Très très chiant. Je veux tout sauf perdre la vue. Mais force est d'admettre que dans une démarche de survie pure, et pour peu qu'on réorganise ses repères, ça reste le sens le plus dispensable.
Va pour la vue. 🧑🦯
(Et quitte à trouver un bon côté, y'a moyen de récupérer un 🦮 )