@Antigua
Que ce soit toi ou Kallindra, jusqu'à présent, vous avez toujours répondu en défendant l'idée que le sujet ne pouvait pas, voire ne devait pas s'aborder durant une réunion parents prof. Insistant sur le fait que ça devait se faire lors d'un entretien individuel entre les parents de l'élève et l'instituteur/trice.
C'est votre point de vue, et je souhaite bien évidemment le respecter.
Mais j'ai aussi à coeur de militer pour que TSA / TDAH / Dys / enfant en situation en handicap (en général) ne soient plus des mots tabous et que la parole se libère dans tous les lieux où c'est nécessaire. Encore une fois, l'inclusion, ce n'est pas juste permettre à un enfant particulier d'accéder à une classe dite "normale" malgré sa particularité. C'est aussi donner une chance à tous de comprendre que cette particularité n'est pas ni une tare, ni quelque chose de honteux, ni en soi un handicap. TSA / TDAH / Dys.. ce ne sont pas des gros mots. Les personnes (enfant ou adulte) qui sont atteint d'une quelconque forme de neuro-atypie ou d'un défaut physique ou intellectuel se retrouvent dans des situations de handicap la plupart du temps parce que les attentes ne sont pas adaptés et que la société exige d'eux des choses dont ils ne sont pas capables. Dès que l'on s'efforce de comprendre les limites et les contraintes qui sont en jeu et que l'on fait l'effort d'en tenir compte, alors les choses vont souvent très vite mieux. Mais nos sociétés ne seront jamais capables de comprendre et de s'adapter et de tenir compte de tout cela si les gens ne sont jamais mis en contact avec les particularités / spécificités / limites / contraintes que ces différences impliquent. Et si on continue de s'efforcer de garder le secret, de masquer, de cacher les choses, si on n'encourage pas le dialogue et la circulation de l'information, les choses ne bougeront jamais. Et l'inclusion restera un mot vide de sens.
Alors, certes, il faut que les parents soient d'accord.
Mais en même temps, s'ils ne sont pas soutenus, si on ne les encourage pas à oser dire les choses, si on les encourage, au contraire, à aborder le sujet en privé, si les réunions parents-profs n'offrent pas la possibilité d'aborder le sujet... alors comment pourrons nous mettre fin à l'Omerta ?
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions