@heidi t’as tout bien cerné de mon envie d’aller à cuba . Ok je t’emmènerai avec moi

Un bon repas champêtre un peu franchouillard mais décontracté loin des prises de têtes inutiles.
Voila un bonheur simple de la journée.
Il n est peut-être pas nécessaire de partir loin pour être heureux.....

...

3 heures du matin seulement la nuit va être longue à ressasser la fin d un monde qui me prennaient toute mon énergie et qui pourtant était celui de tous mes rêves

Savez vous le bonheur que c est de s occuper d autrui dans un moment aussi fort que la maladie
C est un sentiment si complet d accomplissement de soi que nulle ne peut combler aussi bien

Alors c'est un grand vide qui cède la place à une telle intensité

Je n ai jamais été aussi heureuse que en m occupant d un patient dans la détresse non pas que j aime celle ci mais plutôt que je m acharneais à le rendre moins douloureuse que cette douleur soit physique ou psychologique

Alors ce rien sidéral d un coup d un seul permet de se reconstruire de remplir les batterie a nouveau
Mais c est une addiction en quelques sorte car la douleur du manque est réelle

Je n ai jamais fais que cela depuis que je suis en âge de travailler ou plutôt j oublie tout le reste c est sans comparaison possible

Pourtant chaque jour j avais la boule au ventre pour ne passer a coté de rien et de personne
C est une vraie difficulté quand vous avez un grand nombre de patient

Alors vous courez casi dans les couloirs vous finissez par tarir vos propre besoin boire manger éliminer tout n est plus que centré sur l autre a si perdre un peu beaucoup selon les jours

La pression hiérarchique devient un poids qui alourdie la tâche sans vraie raison que celle du pouvoir sur autrui faut bien montrer qui et le chef après tout
J ai toujours refusé l ecole des cadres en partie pour cela c est devenue un monde inhumain et dingue de gérer du personnel soignant
Il faut plus que boucher les trous quant il manque quelqu un en mettant la pression alors qu elle est deja a son comble

Ils gèrent l humain comme ils géreraient des objets interchangeables et que dire quand on vous ordonne l ampathie et que vous n en recevez aucune

Et le malheur c est que je suis pas la seule dans ce cas là

Avec ce silence peu courant, mon cerveau analyse ou je ne sais quoi. Je pense à plein de choses...
Un visage en particulier s'affiche et reste, ou plutôt une silhouette! Olala! Pourquoi penser à cet homme mystérieux. Des hommes j'en ai connu, j'en connais, pourquoi choisir celui là. Je ne l'ai pas connu, mais reconnu. Il traîne des savates, il n'est pas presser, par rien, par personne.

Dans mes yeux de petite, il a imprégnée mon esprit. C'est pas des conneries.
Enfant, poser à la terrasse du bar avec mon père, le vendredi soir, ils nous arrivait parfois d'aller boire une grenadine en ville, pour moi la grenadine, le père est plutôt bière.
Cet homme que tout le monde avait déjà vu en ville, avec sa longue, ou plutôt très très très très longue barbe blanche, si longue qu'elle lui chatouillait le bout des chaussures! Ses cheveux était aussi long que sa barbe, il avait des dreadlocks blanche, son teint n'était pas pâle, il n'avait pas l'air malade ou fou. Il avait l'air pensif.  Il marchait, les nombreuses fois où je l'ai vue il marchait. D'un pas nonchalant, le regard dans le vide, avec son air dépité, tous son esprit semblait débité.
Un sac plastique? Il me semble, comme simple bagage. Quand il passait les gens se taisaient et le regardaient passer, le silence a ce moment, est-il réel ou seulement une transformation de souvenirs, j'étais quand même à la terrasse d'un bar, c'est bruyant, ça bouge, j'ai la sensation d'un stop, net, quand cette silhouette passe.
Ou allait-il ? D'où venait il ?
Je me demande.
Je ne pourrais dire son nom, il m'est inconnu, je n'est jamais vue quelqu'un lui parler. Je ne saurais raconter son histoire je ne la connais pas, bien que des histoires sur "L'homme a la longue barbe blanche" j'en ai entendu. Il aurait été professeur de philosophie, un homme d'une grande intelligence. Un grand malheur serait arriver à son enfant, ça ne peu pas aller plus mal, il a perdu les pédales. Sa femme, son travail, tous est parti à volo.

Ils se disaient aussi qu'il était riche, et que si demain il se coupait la barbe et changeait de vêtements personnes ne le reconnaîtrait.
Bon, mon père me disais que c'était le père Noël.
Cruel?
Pas plus qu'autres choses, sa prouve à quel point on peu inventer des vies aux gens que l'on ne connais pas...

Un jour j'ai arrêter la grenadine, mon père bois toujours de la bière. L'homme a la barbe je ne l'est jamais revue, je ne sais pas si il était riche, pauvre, perdu, en quête de quelque chose. Tous ce que je sais, c'est qu'il a marquer mon esprit.
A ce monsieur et son histoire que seul lui connais.

"Peut-être que les morts sont toujours comme des noyés. On croit les ensevelir dans le flot quotidien des joies et des peines ordinaires, des millions d'autres choses à penser ou à faire, et la moindre tempête d'insomnie les ramène au rivage au milieu d'une vague de sueur et d'angoisse."
Thomas B. Reverdy
Il était une ville de Thomas B. Reverdy

C'est dans le silence de la nuit que je peux enfin poser mes oripeaux de super femme forte. Je peux redevenir moi-même... celle qui ne sait rien mais espère comprendre tout. Celle qui éclaire le chemin et qui fièrement campée sur son rocher défie les éléments déchaînés redevient la mère et la grand-mère angoissée par l'état de santé des siens. Ne rien laisser paraitre à ceux que l'on aime pour ne pas les blesser, ni les apeurés mais parfois verser des larmes dans le silence de la nuit régénère la volonté et apaisent les tourments. La nuit ! Ma source de jouvence dans laquelle je puise ma force et ma volonté. Amie nocturne qui fortifie mon âme et éclaire ma volonté.
Bonne nuit à tous et à toutes!

Dans la nuit noir allongée dans mon transat j ecoute les bruits de ce moment de silence absolue.
Il est la
tapis dans des feuilles il me fais tressaillir à chaque fois qu il bouge par ce petit craquement imprévisible sous ses pates .
C est un immigré clandestin dans ce jardin
Il cherche encore et encore fait trembler quelques herbes et petits arbustes
Je l ai pris en photo il a peur de rien et moi de tout
Il déambule à la recherche de nourriture escargots ect .........
Le voilà avec ces petits pattes qui glisse sur le sol recouvert de carrelage mais il est déterminé il sait où il va
Directement sans hésitation à la gamelle du chat
Et la médusée je le vois grignoter les croquettes avec délectation comme des friandises offertes par les dieux ...
il est couvert de pic marche doucement ne fait pas de bruit vie la nuit semble t il chasse son repas tel un hyène au ralenti a moitié endormi

Vous avez devinez . ..
.c est un ....Herisson

Je l oublie un peu il est silencieux et d un coup d un seul me fait tressaillir de nouveau

@APLACOPHORE
On a qu une vie
Autant vivre la sienne
Personne ne peut
Combler le vide
Sauf soi même
Oublie le monde
Qui t entoure
Il a trop d importance
Jeunesse tu as
Mais pas ignorance
Fit toi à toi
Oublie le monde
Qui t entoure
Et un instant
Pense à toi
La vie est belle

En cette fin de matinée,
Je bois mon café,
En laissant mes doigts dicter mes pensées

Devant moi, une journée chargée,
Beaucoup à préparer,
Et une grande envie de procrastiner

Le temps est sale, je peux en profiter,
C’est la bonne journée pour travailler,
Mais j’ai du mal à commencer

Le temps commence à me manquer,
Je dois me dépêcher,
Alors je vais y aller

Passez une bonne journée/fin de journée/soirée !

@aplacophore J'ai eu envie de te répondre.

En cette fin de journée d'été, je fais le bilan de tous ces tout petits instants de bonheur à portée de mains, que j'ai pris le temps de savourer , mordiller.
Le bonheur c'est cette addiction saine que l'on trouve dans un sourire, une main tendue.
Qu'il est simple de profiter de ces secondes éphémères volées au temps .
Et l'instant suivant, être dans l'apaisement de ce qui est passé, de ce qui s'est bien passé. Mélancolie et nostalgie positives.
J'aime ce bonheur conjugué au présent , infime et immense,
j'aime ce privilège fugitif et rare qui me rend gaie et forte.
Par dessus tout, j'aime cette soif de vivre tout autant que cette faim d'exister.

@Kachina @APLACOPHORE

Je n ai pas comme toi cette soif de vivre ni c est faim d exister .....je me demande si je l ai déjà eu
J exsiste tout simplement sans me poser plus aucune autre question
Je suis sur un navire dont je ne peux contrôler le vent ni la marée alors je vogue
Non sans but non sans espoir mais plus résignée admettant que l on ne maîtrise pas toutes choses qui nous constitue au quotidien
Il n y a alors rien d utopiste et je me considérais même comme fataliste un peu
On ne peut lutter contre toutes choses à mon humble avis
Il y a des vents contraires des choses inévitables et aussi des coups de bols incroyables
Alors je glisse sous le vent
....comme le chante Céline et garou
Évitant néanmoins les conflits inutiles et vains

Il y a des moments où tout paraît futile, où tout me semble vain.
Je me sens comme Sisyphe, remontant sans arrêt ma pierre, mon caillou.
Je ne peux ni ne dois m'arrêter de le faire, car tel est mon destin,
le destin de tous d'ailleurs, et tout cela semble bien fou.

Je contemple ce monde qui part à la dérive inexorablement,
tellement malmené par les actes insensés des soi-disant humains.
Ils croient pouvoir le dominer, ils se sentent si puissants.
Ils ne sèment que malheurs, douleurs et grand chagrin.

Je laisse alors s'enfuir ces bien sombres constats, je ne veux plus penser,
juste me fondre dans l'atmosphère, petite poussière redevenir
pour enfin découvrir et ressentir enfin ce qu'est... l'absolue liberté,
celle qui me ferait dire : ma pensée, mais pourquoi donc l'écrire ?

@morphée : putain ouais, chienne de vie, je t'aime .

@morphée putain ça fait trop du bien de lire ça !

@kachina Ho merci

Sur ce bonne nuit à tous

@morphée bonne nuit à toi aussi tu nous as fait un joli cadeau avant de plonger

Y'a des moments où rien ne vaut la solitude
c'est à dire, pas âme qui vive aux alentours
a part mon petit chat, dieu de la mignonitude
que ceux qui m'emmerdent aillent donc faire un tour
voir ailleurs si j'y suis, car je pourrai devenir rude !

A force de me pomper mon énergie vitale
ils s'étonnent qu'à leur simple vue je détale
il faut bien que je respire avant que je m'étale
et récupérer des forces avant que je les remballe

Après c'est l'étonnement, la critique et l'ingratitude
Vraiment les humains parfois sont tels des vautours
Qui puisent leurs besoins sans la moindre gratitude
Jusqu'à tarir la source qui leur a donné tant d'Amour

La nuit, c'est merveilleux.
Le calme de la nuit, on ne peut pas faire mieux.
J'ai toujours trouvé une certaine beauté et un certain calme dans la nuit. On se croirait dans un autre monde.
Rien de plus apaisant qu'une balade à minuit.
Il m'est déjà arrivé d'en faire une, mais pas si tard, il n'était qu'autour de huit ou neuf heures.
Mais c'était en hiver, engouffrés dans la pénombre nous étions depuis longtemps déjà.

De toute façon, peu importe la saison, la nuit me fait le même effet.
Je ne peux avoir de préférence, c'est trop dur !

Le printemps, c'est respirer le bon air, en se baladant, tranquillement, sans accompagnement.
L'été, c'est une opportunité pour sortir à deux, et placoter un peu sans se soucier du temps passé à marcher.
L'automne, c'est parfait pour rafraîchir ses idées, et regarder les décos d'Halloween qui nous concurrencent.
L'hiver, la neige reflétant une lumière, rendant la nuit plus claire, nous donne envie de sauter dedans, et regarder le sombre ciel éternel en s'y abandonnant.

Voyez, le choix n'est que question, car une réponse sensée ne pourrait se faire.

J'écris ceci, car ici, il fait toujours nuit. Minuit et quelques, et la nuit n'en fait qu'à sa tête.