Eddie the Eagle. C'est quoi ce bordel ?
Eddie the Eagle est un film tout gentil sorti sur grand écran en 2016. Il dure 1h45 et est souvent considéré comme un biopic. Bref c’est bien beau tout ça mais c’est avec qui et ça parle de quoi ? Calme toi jeune fifrelin, le ban n’est jamais loin.
Eddie the Eagle est réalisé par Dexter Fletcher. Dexter c’est pas un rigolo, il a quand même été derrière la caméra de Bohemian Rhapsody ou Rocketman. Dés fois quand il est pris en photo avec ses cheveux argentés on dirait qu’il est sous coke H24 mais en théorie il est clean.
Jusque là on pourrait dire « t’es gentil mais on s’en branle ». Pas faux. Mais au niveau des acteurs ça envoie du pâté quand même. Un duo détonant porte le film.
A ma gauche Taron Egerton. Taron est un jeune saligaud qui a accédé à une bonne petite renommée avec le film Kingsman : Service Secret. Il y incarnait un jeune fanfaron, espion de surcroit. Déjanté et bourré d’actions, le film faisait son office en termes de divertissement pour la plupart des spectateurs. Il a joué le rôle d’Elton John dans Rocketman (2019) déjà mentionné. Mais 3 ans auparavant il s’offrit donc le premier rôle d’Eddie the Eagle avec là aussi un rôle de composition ou il devait incarner une personne qui a réellement existé.
Taron pour Eddie the Eagle s’associe avec Hugh Jackman. Présenter le bon vieux Hugh ? Réellement ? Hugh a fait mouiller quelques slips au cours de sa carrière on ne va pas se mentir. Tout d’abord le mien avec Van Helsing en 2004 c’est vous dire le niveau. Huggy comme on l’appelle dans l’intimité porte la trace de l’inénarrable Wolverine dans les doubles trilogies-quadrilogies-reboot des X-Men. Ou bien incarne un magicien moitié pervers dans le Prestige. Bref Huggy a participé à Eddie the Eagle mais cette fois-ci il ne transperce personne.
Nous citerons également à titre posthume Christopher Walken. L’une des vedettes de Voyage au bout de l’enfer, rien que ça.
Bref déjà 200 lignes pour pondre des conneries mais ça parle de quoi ? Que nenni jeune oiseau.
Je t’envoie ci-dessous le synopsis qu’Allociné a pondu sur le film :
Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary.
Avec l’aide d’un entraîneur aussi atypique que lui, ce sauteur à ski pas comme les autres va secouer le monde du sport et conquérir le cœur du public en accomplissant une performance olympique aussi improbable qu’historique...
Un peu plus bas tu trouveras un lien qui renverra vers PayPal pour me récompenser de mon travail de mise en forme et de mon effort d’écriture, si chaque membre versait 1 euro ça me permettrait vers la bande annonce du film.
L’avis de Kourski la Tepu :
Tout d’abord je dois reconnaître que je me fais attraper à chaque fois qu’un film a pour slogan un truc du genre « à partir de faits réels » ou « films inspirés d’une histoire vraie » ou « film tiré d’une histoire vraie » et toutes les variantes qui existent. Eddie the Eagle est donc tiré d’un fait réel qui s’apparente au monde du sport et les sacro-saints Jeux Olympiques. Ne fuis pas jeune étourneau, tu n’as pas besoin de connaître le champion de Trampoline aux J.O. d’Athènes en 1896 pour apprécier le film. Apprécié par beaucoup de personnes à sa sortie pour son côté « Rasta Rockett » le film a été plébiscité pour son côté léger et s'affiche bien comme étant une petite comédie mignonette avec quelques touches de drama par-ci par-là. Taron joue donc le rôle d’un réel sauteur à ski britannique et le mimétisme avec le sportif britannique est assez frappant dans l’élocution. Il porte le film, s’en accommode sans stresser et scelle son destin définitivement car c’est à lui que Dexter fera appel pour jouer la diva Elton. Suivre pas à pas le parcours et le combat de cet athlète maladroit et destiné aux oubliettes à un côté attachant. Snobé par l’élite, moqué par ses adversaires, le triomphe de la volonté comme dirait Tonton peut porter au firmament et une participation olympique, le graal. Huggy-Wolverine tente de jouer la comédie, interprète un type sur le déclin puis sur le retour, le scénario est convenu, les stéréotypes vont bon train, c’est potache parfois, drôle également, la musique est bien bonne, tout particulièrement sur le final ou personnellement l’émotion m’a pris aux tripes et j’étais tout fou. On ne regarde pas ce film pour briller en soirée et débattre sur le thriller norvégien Les révoltés de l’île du Diable clairement. Mais si on veut un petit divertissement sympatoche, rire un petit peu, faire résonner notre corde de patriote et supporter un type un peu perché, je dis banco mon poussin.
Hommage donc à Michael Edwards sauteur olympique, britannique et symbole de l’échec héroique.
(Je ne sais pas faire les deux petits points sur le i de héroique ça me gave)
Maintenant que j’ai posté mon avis, je réalise que je n’ai pas vu le film. Récemment. Peut-être qu’un 2éme visionnage me fera dire que c’est à chier. Je ne pense pas. C’est aussi ça la magie du cinéma.
Edit : Je sais pas trop faire les vignettes illustratrices pour coller au topic.
Edit 2 : Apparemment Christopher Walken n’est pas mort. Mes excuses pour la personne concernée.