Merci à tous pour vos retours, j'ai pondu ça comme ça, à l'instinct, je voulais préparer un truc mais j'ai fini par improviser
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Ce Bateau vole sur l'océan de nos encres virtuelles, aussi pour s'y retrouver voila qqs liens vers les textes les plus "likés". Oh bien sur on n'est pas à l'école, pas de notes ! mais bon le Like signifie quand même que les autres aiment, non ?
Évidemment les premières pages ne peuvent pas avoir autant de Likes que maintenant, on était 3 ou 4 à la mise à flot d'un frêle esquif devenu Galion rempli de trésors.
Je me suis permis d'imaginer un titre quand il n'y en avait pas, vous pouvez le changer évidemment (avant 24h)
Il en manque, ça n'est qu'un échantillon, surtout pour les moussaillons qui embarquent pendant une escale et qui veulent un aperçu du navire.
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NB: suivent de très près toutes les autres plumes avec de brillants 9, 8, 7 points... Bien sur tout ça importe peu, on se régale d'une telle diversité créatrice. C'est juste pour faciliter l'accès aux textes les plus likés ce qui ne signifie que ça et rien d'autre.
Perso si je faisais mon Hall of Fame, ça ne serait pas celui là...
Merci pour ces moments de plaisir.
| dernière édition par Delnis Réputation: 11547 | Messages: 10621 -
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Bonjour à toutes les plumes.
Tout d'abord @delnis : merci pour le collier de perles, rares en plus
En parlant de moments de plaisir, hier soir, je m'en suis fait un. J'ai trouvé le texte de @lissilma particulièrement touchant, alors, j'ai voulu tester l'idée qu'avait lancé @delnis et me suis amusée à jouer les conteuses.
Attention ! ce n'est qu'un travail d'amateur. Vous pardonnerez le son plutôt médiocre. Je n'ai pas de studio d'enregistrement et les outils dont je dispose sont de bric et de broc.Voilà ! Je vous souhaite une autre lecture .
@lissilma ce texte méritait tous ces likes. Tous ici ne me contrediront pas.
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@kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
@lissilma ce texte méritait tous ces likes. Tous ici ne me contrediront pas.
Il en méritait même plus encore.
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@kachina j adddddoooorrreeeee c est top quellel voix ,et il faut combien de like pour être lu comme ça par toi ??????
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@kachina d'accord à 100% , déchirante Histoire et là tu l'as mise en valeur comme jamais avec en fond sonore la douce mélodie du piano d'Amélie (Tiersen)
C'est presque une idée d'un nouveau Topic: les Popcorners content et racontent...
| dernière édition par Delnis Réputation: 11547 | Messages: 10621 -
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@APLACOPHORE @ayamé @Delnis @El-Martini @Kachina @Lissilma @jool .......
Avec un peu d avance sur l horaire mais c est l ete soyons plus coooooollllll
J annonce le vainqueur
Et c est un honneur de vous avoir tous lu vraiment mais c est a l unanimité............
@Lissilma félicitations........te voilà le droit de choisir trois mots pour demain matin tu peux les
les donner dès ce soir,soit inventive on te fait confiance ......Et encore merci à tous
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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@lissilma @Heidi
Dorénavant, après la décision suprême du Captain, je reposterai le texte élu avec qq embellissements.Pour Marée, Bouée & Vent:
Ce tour a été particulièrement excellent avec des textes très différents comme d'habitude et une averse de Likes, le choix n'a pas du être évident.
Bravo à Lissi, le choix du coeur
"Mortelle Marée"
par @Lissilma
Sur la plage abandonnée en ce mois de novembre, les pas que la promeneuse laissaient sur le sable étaient bien vite effacés par le vent venu du grand large. Tempétueux, glacial et chargé d'embruns, le courant d'air iodé jouait avec les grains de sable. Effarouchés ces derniers fuyaient devant le souffle d’Éole. Dans leur course éperdue, ils entraient en collision avec l'étrangère.
Emmitouflée dans un large manteau de laine grise, elle ressemblait un peu à un fantôme. Mais n'était elle à cet instant ,pas le spectre des jours passés ?
Quel âge pouvait elle avoir ? Quarante ? Quarante cinq ans ?
Guère plus, mais pas moins ! C'était une belle femme dans la fleur de l'âge. Une déesse solitaire égarée parmi les humains ! Dans ses longs cheveux auburns que tortillaient le vent, se mêlaient déjà des fils d'argent, et dans le coin de ses yeux couleur d'océan se plissaient de fines ridules.
Elle soupira longuement. En automne la plage n'avait plus rien de charmant, ni de joyeux. Elle était triste et désespérée comme son cœur. Au large résonnait le son aigrelet d'une cloche fixée sur une bouée à l'entrée du chenal. Cette sirène prévenait les marins du coin de l'inversement des courants de la baie. Mieux valait connaitre les dangers du lieux ! Bien des vies avaient été sauvées grâce à ce dispositif sonore. La marée pouvait s'avérer redoutable pour les marins d'eau douce et les plaisanciers trop téméraires.
La femme ne le savait que trop bien, hélas ! Son fils, son unique enfant en avait fait l'amère expérience par une belle journée de juillet. Il avait périt entre les bras liquides et glacés de la mer du Nord.Depuis lors, elle hantait silencieusement le rivage, cherchant à percevoir dans le mugissement du vent les appels désespérés de celui qu'elle n'avait jamais pu oublier ...
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lien vers le texte original (pour liker) Bonus : Kachina conte Lissilma .
| dernière édition par Delnis Réputation: 11547 | Messages: 10621 -
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Un soir d orage ,en écoutant son idole sur son magnétophone, elle n eu que des regrets ........
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
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Ce n'est pas la 1ère fois que les mots donnés me remettent en mémoire une chanson.
Ainsi, ceux d'aujourd'hui me renvoient à celle-ci : " Stewball " d'Hugues Aufray.
J'avais 11 ans quand je l'ai écoutée pour la 1ère fois, en 1966, âge auquel j'ai commencé à pratiquer l'équitation.
Mon cheval préféré, un arabe vêtu d'une robe blanche, comme dans la chanson, avait un caractère très facétieux.
Ça lui prenait souvent de piler net devant l'obstacle par exemple.
La 1ère fois qu'il m'a fait ce coup-là, c'est moi qui l'ai franchi seule, désarçonnée que je fus par surprise.
J'ai littéralement volé par-dessus la barre.
Une autre fois en balade, nous étions allés au bord d'un étang pour que les chevaux se rafraîchissent.
Et voilà mon Karim marchant dans l'eau qui s'est mis à s'asperger avec des grands mouvements de tête,
m'arrosant dans la foulée jusqu'au moment où il s'est couché dans l'eau avec moi sur son dos.
Malgré ses nombreuses farces, il était mon idole. J'avais avec lui une relation très fusionnelle.
Un beau jour, j'ai appris que le club le vendait à un particulier.
Il y eut une violente tempête dans mon esprit et un énorme orage dans mon coeur !
Je ne pouvais pas accepter cette décision que j'ai vécue comme étant de la plus haute trahison.
Mon plus grand regret fut que mon père ne pouvait pas de toute façon me l'offrir, ce cheval :
il n'en avait pas les moyens, ni pour l'acheter, ni pour les frais de son entretien.
Alors, réentendre cette chanson aujourd'hui me rappelle ce qui fut mon 1er chagrin d'amour.
( C'est à ce moment-là aussi que j'ai pris conscience des classes sociales ).
" Il s'appelait Stewball, c'était un cheval blanc. Il était mon idole et moi, j'avais dix ans.
Notre pauvre père pour acheter ce pur sang, avait mis dans l'affaire jusqu'à son dernier franc.
Il avait dans la tête d'en faire un grand champion pour liquider nos dettes et payer la maison.
Et croyait à sa chance. Il engagea Stewball par un beau dimanche, au grand prix de St-Paul.
"Je sais, dit mon père que Stewball va gagner". Mais, après la rivière Stewball est tombé.
Quand le vétérinaire d'un seul coup, l'acheva, j'ai vu pleurer mon père pour la première fois ".| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11175 -
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Pour les mots : Orage - Idole - Regrets
Les orages. Ah, il n’y a pas d’âge pour ces phénomènes sensationnels ! Depuis ma tendre enfance, j’ai adoré les regarder, toujours un peu en transe. Quand j’’entendais un lointain grondement, je me préparais calmement. Walkman, bottines et imper, je n'avais que peu à prendre… Je descendais les escaliers le plus silencieusement possible, essayant d’être invisible. En tournant la poignée de la porte d'entrée, j’étais prête à faire face au vents déchaînés. Ensuite, c’était presque une routine. L’odeur qui m'accueillait à l’extérieur m'était si familière. C’était un mixte entre de l’herbe trempée et du bitume mouillé. Je me plaçais au milieu du gigantesque jardin, insouciante de ce que pensaient mes voisins. Je me retrouvais donc allongée sur le sol, le walkman dans une poche de l’imper, les écouteurs aux oreilles. Et j’admirais le spectacle qui se présentait à moi. C’était tout le temps comme ça, et à chaque fois, j’avais l’air d’une hors-la-loi en faisant ça.
Il y eu une journée assez spéciale, autrefois. Je m’en souviens encore; le vent n’avait jamais été si violent. J’avais choisi d’écouter The Cure. Robert Smith étant mon idole, j’ai fait joué la chanson “Prayers for Rain”. Je m’étais placée comme d’habitude, sans inquiétude. J’avais, cette fois-là, reçu un avertissement décrivant l’orage violent. Ça va être du tonnerre alors, m'étais-je dit. Du tonnerre, ce fut.
Je pouvais entendre le vent remuer les lointains arbres du voisinage, et la pluie attaquait déjà mon visage. Puis, les éclairs commencèrent à éblouir le ciel, à leur manière. Le spectacle était magnifique, voire fantastique. Malheureusement, après seulement quelques minutes de pur bonheur, la pluie partait de bonne heure. Ma mère me demanda, de la porte d’entrée, de rentrer à la maison. J’avais été découverte. Sur le chemin du retour, mon entourage fut vivement éclairé pendant un instant. Une fois au pas de la porte, je m’étais retournée pour regarder un dernier éclair, et soudainement, tout était blanc… puis noir. J’avais été frappée par la foudre.
Depuis ce jour, je n'ai jamais revu un orage, ni quoi que ce soit d’ailleurs. Ai-je des regrets concernant mon irresponsabilité à être resté dehors lors d’un orage ? Non. Ça en valait vraiment la peine. En plus, on nous dit toujours de croquer la vie à pleines dents : et bien c’est ce que j’ai fait ! Pour ma défense, non que j’ai besoin de me défendre, je ne savais pas que la foudre était plus meurtrière, ou enfin, la cause de traumas, avant la pluie d’un orage, ou après que celle-ci ait cessé. J’espère juste que là où je me rends, je pourrais les revoir, ou les entendre. Désormais, j'attendrai l'arrivée de la pluie avant de refaire une bêtise…
“... I live in dirt and nowhere glows but
Drearily and tired the hours all spent on killing
Time again all waiting for the rain…” -
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Bon week-end à tous!
La journée était pourrie mais vraiment pourrie!. Ce n'était pas juste une vue de l'esprit mais tout aujourd'hui concordait pour rendre ce jour détestable.
Cha Man Wol soupira. Comment pouvait il en être autrement! ! Depuis son entrée au collège, sa jeune vie n'était qu'une suite continue de brimades et de vexations. Au bout de trois mois cela l'étonnait encore. Comment pouvait on à ce point être insensible et mesquin? C'était un mystère que la toute jeune fille ne comprenait pas! Effacée et discrète, elle avait tout fait pour se fondre dans la masse des collégiens. .Ne pas attirer l'attention sur elle était sa priorité! De condition plus que modeste sa tenue élimée n'avait pas manquer d'attirer le regard d'un petit groupe de filles. Ces reines des tendances avaient inauguré le festival des moqueries. D'autres leur avaient emboité le pas et tout y était passé: son léger embonpoint, sa timidité excessive et ses manières gauches et mal coordonnées avaient provoqués l'hilarité de tous et des représailles perfides. Malgré toutes ces injustice Man Wol serrait les dents, l'orage finirait bien par passé! Tout du moins la jeune fille l'espérait mais rien n'était gagné! La vie ... tout du moins sa vie était loin d'être un épisode tiré d'un drama. Dans son collège il n'y avait pas de beau gosse redresseur de tort, ni d'amies fidèles prêtent à la soutenir! Non elle était seule, toujours toute seule avec pour tous compagnons des regrets qui chaque jour se faisaient de plus en plus lourds. Cependant à l'instar de sa mère, la jeune fille refusait de baisser les bras. Sa génitrice était son idole . Mère célibataire dans une société qui valorisait le patriarcat, cette femme admirable cumulait de nombreux petits boulots afin de subvenir à leur besoin. La vie était dure mais l'amour qu'elles éprouvaient l'une pour l'autre était de taille à soulever les montagnes de l'égoïsme.Cordialement