Bonjour les Plumes
Nous attendrons encore un peu pour la récap (promis j'oublierai pas , je me mets une alarme )
Il nous manque les mots de @Katorz @cupide et @ayamé qui ne tarderont pas je pense.
Belle journée à vous
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Bonjour les Plumes
Nous attendrons encore un peu pour la récap (promis j'oublierai pas , je me mets une alarme )
Il nous manque les mots de @Katorz @cupide et @ayamé qui ne tarderont pas je pense.
Belle journée à vous
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@cupide désolée ! Sincères condoléances. Courage !
@Katorz merci!
Alors voici la récap
Poule - embabouiner - Chance - Rang - lanterne - artefact - cavalerie .
à très vite !
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« Il faut attraper cette poule ! »
Pointant la chiche lumière de sa lanterne sourde devant lui, James Robertson, ultime mais néanmoins fière recrue de l’intrépide Cavalerie, essayait de motiver les derniers fantassins de sa troupe.
« Allez ! Mettez-vous tous en rang ! on va la prendre en tenaille ! »
« Je ne vois pas l’intérêt de tous ces efforts ! » se plaignit le fantassin qui se tenait à sa droite. « Elle n’est pas assez grosse pour nous nourrir tous ! »
« Mais je ne veux pas la manger ! je veux récupérer la l’écou… euh l’artefact qu’elle a boulotté. »
« Un artefact ? boulotté… par cette … poule… ? »
« Oui ! un artefact euh… magique ! C’est ma … euh … notre dernière chance ! »
Les trois soldats s’entreregardèrent, dubitatifs et méfiants. Mais James Robertson n’avait eu de cesse, depuis son arrivée, d’entretenir une réputation d’homme mystérieux capable de choses dont le commun des mortels n’était pas capable. Il pouvait, par exemple, connaitre le contenu d’une conversation alors même qu’elle s’était tenue à une bonne centaine de mètres de lui.
« Ce n’est donc pas un don… » susurra soudain l’un des soldats d’un ton que James n’aimait pas vraiment. Et, de fait, un sourire carnassier vint rapidement souligner les paroles de l’homme avant que celui-ci ne bondisse, pour son propre compte, en direction de la poule.
Cette fois, James n’avait pas réussi à les embabouiner et cela pourrait bien lui coûter cher, très cher.
Et c’est ainsi que l’on pu voir quatre hommes, tous de fiers et valeureux soldats, se mettre à la poursuite d’une pauvre petite poule rousse.
@cupide : toutes mes condoléances.
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@cupide : pensée émue pour toi.
Une nouvelle poule était arrivée dans le poulailler. Les permanentes n'avaient toutefois pas de souci à se faire, elle n'était pas là pour leur faire concurrence car il n'était pas prévu qu'elle entre dans le rang.
Elle était dotée d'un fort caractère, ce qui lui permettait de ne pas se laisser enbabouiner par la cavalerie des hommes qui fréquentaient ces lieux.
Ils sauraient à n'en pas douter user d'artefacts aussi divers que variés pour tenter d'obtenir ses faveurs.
Car elle les intriguait : elle ressemblait à un petit moineau, mais avec le regard d'un aigle.
D'accord, la lanterne au-dessus du " poulailler ", rouge comme il se doit, signifiait clairement de quel genre d'établissement il s'agissait : un lupanar qui avait pour nom L'Étoile de Kleber. Mais cette demoiselle ne comptait pas gagner sa vie en exerçant le plus vieux métier du monde.
Elle louait juste une chambre au 3e étage, ses faibles revenus à l'époque ne lui permettant pas de louer un vrai appartement.
Elle vivait là en attendant que la chance ou plutôt sa bonne étoile lui ouvre enfin les portes de la gloire, car cette fille des faubourgs avait pour atout sa voix : assez grave, puissante et avec un vibrato très particulier, ce qui fera plus tard son succès. Ce petit bout de femme s'appelait Edith Piaf.
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Chut !..
Je surveillais la cuisson de ma poule au pot lorsque j'entendis le galop de la cavalerie.
Heureusement les volets et les rideaux étaient fermés; la lueur de la lanterne ne risquait pas d'attirer l'attention sur mon logis situé à l'écart du village. Mais c'était sans compter sur la fumée en train de s'échapper de la cheminée !
Pourvu que...
Cachez-vous dans le cellier, on ne sait jamais !
Dix minutes plus tard, je sors faire le tour de la chaumière : personne. Les soldats devaient être loin, essayant de rattraper les fugitifs.
Vous pouvez venir dans la salle, leur dis-je un peu plus tard.
Et dites-moi comment vous vous êtes échappés le temps que je vous serve un bouillon.
Nous attendions que vienne le tour de garde du jeune caporal. Hugh l'a embabouiné avec une histoire de fourmis qui lui montaient dans les jambes du pantalon. Comme je m'étais délivré de mes liens, j'ai pris une bûche tandis qu'il se penchait et je l'ai envoyé au royaume des songes, le bougre ! J'ai aussitôt détaché Hugh et nous avons pu, par chance, mais comme prévu, rejoindre les chevaux en passant derrière les taillis. On a un peu mal au derrière d'être montés à cru.
Ah la belle affaire ! Vous en verrez d'autres !
C'est sûr. On va remettre nos vêtements, ils doivent être secs. Il faut que l'on rejoigne les rangs du duc d'Epernon.
Vos vêtements ? ça, des vêtements ? De bien tristes artefacts en vérité que ces lambeaux puants !
Je vous ai mis de quoi avoir chaud sur la huche. Habillez-vous et filez, Soyez prudents.
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La porte se referma avec un bruit métallique. Nougatine regarda autour d’elle, un peu inquiète. Comment allait-elle être accueillie ?
Nougatine se retourna et osa un « bonjour » timide. Avec un peu de chance tout se passerait bien. Le comité d’accueil allait-il être amical ? Elle promena son regard sur la dizaine de « résidentes », alignées en rang devant elle et qui la dévisageaient avec un mélange de curiosité et de méfiance.
Bonjour ! Répondirent en cœur toutes ces dames.
Bonjour ! Dit une voix forte émergeant d’un petit bâtiment en bois situé au fond de la cour. Un superbe coq arriva, se dandinant comme un gros macho.
Salut la nouvelle ! Je te présente Origine, mon épouse officielle, Énigme, Ontologie, Doctrine, mes concubines, et quelques copines charmantes dont j’ai oublié les noms. Quant à moi on me nomme Artefact Lecoq, maître de ces lieux. Et toi, qui es-tu ?
Euh… moi c’est Nougatine...
Eh bien salut Nougatine, viens on va s’embrasser sous la lanterne, c’est la tradition pour les nouvelles. Ensuite on ira chercher des vers dans la terre et se promener du côté des coquelicots. A propos tu peux m’appeler Artie dit-il, puis il termina par un puissant cocorico.
Nougatine… d’où elle sort celle-là avec un nom aussi ridicule ? chuchota Enigme. Et l’autre qui lui fait le grand jeu, il va l’embabouiner en un rien de temps, il faut la prévenir avant qu’il lui fasse la charge de la cavalerie.
N’écoute pas ce charmeur, Nougatine, viens avec nous on va discuter chiffons, euh je veux dire plumes, et après on ira à la crèche pour voir les poussins.
……………………………..
Maman maman, qu'est-ce qu’elles ont les poules, demanda le petit garçon, elles sont toutes agitées !
C’est sans doute la nouvelle qui les perturbe, elles font connaissance, comme nous quand on rencontre des personnes que nous ne connaissons pas...
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
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Bonsoir les plumes, bonsoir les moussaillons .
Oh ! toi ! Je te vois venir ! N’essaierais-tu pas de m’embabouiner ? Qu’est ce que tu me racontes là? Comment ça tu n’as pas d’inspiration ? Ca, c'est pas vraiment un langage de capitaine !
Je vais essayer d’éclairer ta lanterne , si tu le veux bien!
Je ne t’apprends rien si je te dis qu’éprouver ! ressentir . c’est la meilleure parade.
L’inspiration ne peut pas tarir ! Guère plus que l’eau des montagnes ! Cherches donc une source ailleurs. Tu trouveras bien un fil argenté qui serpente là où tu ne t’y attends pas.
Allez ! debout ! remets toi vite dans le rang de cette cavalerie ! Et ne joue plus les poules mouillées . T’en as vu bien d’autres ! Il serait navrant que ce topic d’écriture entre dans l’ère obscure de l’artéfact.
Et ben voilà ! Tu vois bien qu'elle a fini par sortir de son mutisme cette page blanche !
Je l'ai déjà annoncé dans la pièce d'à côté . Nous allons marquer une pause durant ces fêtes .
Je vous souhaite de très belles fêtes de fin d'année et vous donne rendez-vous en 2024 ; j'espère que vous serez tous là à mes côtés, en pleine forme, prêts à relever des tas de défis et refaire le monde avec des mots probables et improbables.
Je vous laisse avec une chanson . Ca tombe bien tout se finit sur un bâteau !
Amicalement . Kachina .
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@Kachina Une pause, c'est un instant suspendu, un souffle dans la musique de la vie, un regard échangé entre deux inconnus.
Le poète ne fait de pause que parce qu'il n'a plus d'encre, le temps de remplir son encrier et il laissera sa plume chanter.
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@Katorz il faut recharger les batteries de temps à autre, marquer une pause , s’approvisionner en encreet puis , surtout , il faut savoir partir et mieux revenir
Dans l’intervalle, Si le cœur t’en dit , tu peux venir déposer ta prose . Rien ne te l’interdit . Pas moi en tous les cas .
A bientôt !
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@Kachina : tout travail quel qu'il soit mérite des vacances. Profitons-en au mieux. Je souhaite à tout le monde un :
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Je réponds à la suggestion de Kachina à l'occasion des fêtes.
Alors, mettez-vous en pyjama, prenez votre doudou préféré, asseyez-vous par terre ou sur votre lit, et écoutez la belle histoire de tonton Katorz.
Conte de Noël
Nous sommes le 24 décembre de l'an zéro. Dans sa bergerie de Nazareth, Petit Mouton dort quand soudain, une musique le réveille et lui seul au milieu du troupeau assoupi. Un ange se tient devant lui. Il lui dit : "Petit Mouton, tu as été choisi parmi les tiens pour veiller sur l'enfant qui va naître ici cette nuit. Ton innocence et ta pureté seront ses remparts contre le Mal qui frappe animaux et hommes. Ton devoir sera de te tenir sous son berceau jusqu'au jour."
Et l'ange disparut, la musique aussi.
C'est alors que Petit Mouton aperçut à l'autre bout de la bergerie un couple humain penchés sur un berceau, un boeuf et un âne derrière eux, un rayon de lumière céleste éclairant le lieu.
"Je dois me dépêcher" se dit Petit Mouton, "l'ange a dit que mon devoir est de veiller sur cet enfant d'homme".
En toute discrétion par cet instant solennel, Petit Mouton se glissa sous le berceau, fier d'être la sauvegarde du petit au-dessus de lui.
Mais la fatigue se fit sentir à nouveau et Petit Mouton s'endormit, la tête pleine de rêves merveilleux.
Quand il se réveilla, tous étaient partis sauf ceux de son troupeau.
Petit Mouton sauta alors sur un banc près des autres moutons et il leur déclara son histoire, sa vision angélique.
Désignant du nez le berceau désormais vide, il fit comprendre au troupeau que le devoir des moutons serait de veiller sur les petits d'hommes.
Voilà pourquoi depuis, on trouve des petits moutons sous les lits, en souvenir de l'enfant que nous avons été.