@Katorz
... Piouuu.... t'as un kleenex, stp ?
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Comment peut-on juger de la valeur d’un homme ?
Telle était la question que Pierre-André se posait ce soir-là, tandis que, allongé dans son lit, il ne dormait que d’un œil. Alors que le vent du nord soufflait et sifflaient dans les branches tel un esprit malin tournant autours de son âme. Lui, qui, parvenu au sommet de sa carrière, que l’on considérait comme un expert en son domaine et qui l’on jugeait seul capable de faire la différence avec clarté entre le vrai et le faux. Mais, en réalité, en était-il encore véritablement capable ? Le Bien. Le Mal. Faisait-il toujours vraiment la différence ?En cette nuit glaciale d’hiver, Pierre-André ouvrit grand les yeux. Soudain conscient du fait que personne n’avait osé remettre ses décisions en question depuis maintenant plusieurs décennies. Conscient, brutalement, d’avoir considéré ce silence comme une forme d’approbation tacite. Alors que… alors que…
Le souffle court, le cœur battant, l’homme fut tenté un moment de s’imposer le silence et de cesser ses tergiversations. Mais il était déjà trop tard. Son corps, au seuil de l’ impotence, croulait sous le poids des années. Son esprit toutefois était resté vif et ses pensées l’avaient déjà conduit trop loin pour qu’il puisse, honnêtement, refuser d’aller jusqu’au bout.
C’est alors que, à regret, il fut contraint de reconnaitre que ce qu’il avait considéré comme de l’assurance était en réalité de la désinvolture. Et que, à force de se montrer désinvolte, il avait fini par se montrer négligent.
Depuis combien de temps ses discours n’avaient été rien de plus que de belles paroles ? Combien de fois avait-il cédé à la tentation de ne dire rien de plus ou rien de moins que ce que l’on attendait de lui ? Combien de fois n’avait il rien été de mieux qu’un pantin tout juste présentable que les archevêques présentaient au peuple tel un bel et appétissant Manele ?Au loin, une clochette se mit à tintinnabuler.
Pierre-André, frissonna.
Ce n’était qu’une clochette, mais elle sonnait pour lui comme le glas.Comment peut-on juger de la valeur d’un homme ?
Des larmes amères roulant le long de ses tempes, le Pape André 1er murmura dans son dernier souffle : « je ne sais pas… Non, je ne le sais pas. »Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
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@Artelise Bravo, je ne m'attendais pas à cette façon d'utiliser "manele", comme un symbole.
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Nous sommes le 6 décembre, jour de la Saint Nicolas, protecteur des enfants.
Maman a fait des maneles pour l’occasion, et dehors, il neige depuis ce matin.
Je regarde part la fenêtre, je suis inquiète parce que j’aimerais monter sur la colline où se trouve Eglantine qui est une jolie vache avec une clochette autour du cou. C’est mon amie, et tous les jours je lui apporte une carotte puis je passe du temps à lui raconter ce que j’ai fait et tous mes rêves.
Malgré mon impotence, j’ai un œil expert, je sais parfaitement par où je dois passer pour aller au sommet, mais avec la neige, cela va me compliquer les choses, je risque de glisser à cause de mes béquilles, le plus, le vent à l’air de souffler fort, et je n’ai le droit de sortir qu’à la clarté du jour alors que le ciel commence à s’assombrir.
Maman ne va pas me donner l’autorisation, j’en ai bien peur avec ce temps, mais je suis fermement décidée à lui montrer la valeur de ma volonté, puis je suis courageuse, et Saint Nicolas sera là pour veiller sur moi, je le sais.
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@Music : une bien jolie histoire. Je la raconterai à mes petites-filles quand elles viendront pour les vacances . Ce sera l'occasion de leur apprendre la signification du mot impotence ( c'est celui qui m'a donné le plus de mal pour mon texte, bien plus que manele ).
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@ayamé Oh c'est gentil !
"Impotence" et "manele" n'étaient pas faciles à placer. Toutes les semaines je me trouve confrontée à au moins une difficulté avec les mots, je sors ce que je peux, ce n'est pas de la grande littérature mais bon -
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@Music : on a chacun.e notre style et nos idées et c'est ça qui rend ce topic si intéressant à lire .
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Partout les clochettes tintent, Noël approche. Les vitrines des magasins sont remplies de jouets et de friandises que les enfants regardent avec de grands yeux étonnés. Mais là-haut, dans le ciel, les choses se compliquent.
En effet, les rennes du père Noël sont en grève. Le vent de la révolte souffle et Rudolph, dont le nez n’a jamais été aussi rouge tant il est en colère, a décidé de frapper un grand coup car on ne peut plus continuer ainsi. La contestation a atteint le sommet de la tolérance et à présent il faut agir, quoi qu’il en coûte.
Mais le Père Noël ne l’entend pas de cette oreille. Il n’aime pas ce genre de chantage et a décidé d’ignorer ce mouvement de grève. Donc l’usine à jouets fonctionne à plein régime et les petits lutins s’affairent sous l’oeil expert du vieillard à la barbe blanche à qui rien n’échappe. « Non mais c’est quoi ces rennes, ils se croient où ? » pensait-il sous son bonnet rouge aux lumières clignotantes. « Ce ne sont pas des rennes qui vont faire la loi, je suis loin d’être réduit à l’impotence, ils vont voir de quel bois je me chauffe ! Il n’y a plus aucune valeur, mais où va le monde... » Bref, la colère grondait chez ce cher Papa Noël.
Cependant, ce n’est pas en ronchonnant qu’on règle les conflits, et le vieillard vit soudain une nuée de petits lutins s’agglutiner autour de son fauteuil. Et voilà que leur pote-parole, au nom charmant de Crapule, déroula une longue feuille de papier et se mit à lire une interminable réclamation que le Père Noël écouta sans sourciller, puis, n’ayant pas reçu de réponse, les lutins partirent se joindre à la grève des rennes. Mais apparemment, le patron avait un souci...
Il se leva de son confortable fauteuil, s’installa devant son ordinateur, et tapa un mot sur le clavier : Mannelle… Et oui, on a beau être le Père Noël, on ne peut pas tout savoir, et surtout on n’ose pas l’avouer. Enfin la clarté se fit. L’objet de la contestation n’était qu’une sympathique brioche à forme humaine.
Alors, tout la-haut dans les nuages, une voix résonna : Ho ho ho ! Les gars, c’est d’accord, vous aurez vos mannelles !!
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
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Au secours ! J'ai manifesté des signes d'impotence . Sur ce coup là, je n'ai eu ni l'oeil expert ni le vent en poupe . Ma muse a eu beau agiter ses clochettes . Rien à faire . Pas l'ombre d'une clarté dans mon cortex . Je l'avoue , les mots m'ont manqué. J'ai bien compris que le sommet de la gloire, c'était pas vraiment pour ce soir . Alors en désespoir de cause, puisque je n'ai pas su lui rendre suffisamment hommage, me suis aveuglément lancée dans la patisserie et fait des manelles pour tout un régiment . On se venge comme on peut !
Sur ce, ne perdons pas le fil .
Repartons guillerets sur de bonnes bases .
Voici le mot que j'ai choisi pour ouvrir les festivités. Façon humour
Embabouiner allez hope là ! c'est parti .(l'ami Google, vous attend)
A vous !
@agathe @music @artelise @ayamé @Hilda-Van-Holp @cupide @ytica @katorzBonne fin de soirée.
Bises
à demain pour la récap
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
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Mon mot sera... roulement de tambour... chance
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836