@artelise : une description de l'autisme ? Sans doute, car c'est très bien vu.
J'ai fait un stage en pédo-psy quand j'étais élève infirmière, il m'avait beaucoup marquée. Double like .
-
Décris-moi un mouton
| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11175 -
Décris-moi un mouton
@ayamé a dit dans Décris-moi un mouton :
une description de l'autisme ?
En effet.
merci pour ton double like.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
-
Décris-moi un mouton
Bonne semaine à vous, que celle ci vous soit agréable et douce et non étouffante.
Cela faisait des années que Marcus Maximus savait que les victoires n'apportaient pas le bonheur. Sa candeur, le jeune centurion l'avait laissé sur le bas côté d'un fossé avec le contenu de son estomac lors de sa première campagne. La violence de la guerre était une réalité et que l'on nomme celle-ci mission de pacification ou de civilisation, le message final était toujours le même: Rome était le centre de la civilisation et en tant que tel l'empire se devait de transporter dans les contrées barbares les bienfaits de sa grandeur. La soif de domination de l'empire était insatiable et qu'importait la souffrances des peuples conquis! Seul Rome comptait!
Envoyée en Gaule, un jeune homme valeureux mais crédule avait crut l'espace d'un instant voir un signe des Dieux quand une nuée de corbeaux avait survolé le camps. Fort de cette conviction à laquelle il voulait éperdument croire, il s'était montrer féroce au combat. Tous les sens aux aguets, il avait fait des ravages. Son épée avait tranché les chairs, pourfendu les têtes dans un ballet macabre. Enivré par le sang, les cris et la fureur de vaincre, il avait atteint les sommets dans la férocité. Cependant alors que la nuit tombait sur une campagne désolée, dont le sol imbibé par le sang des combattant, demandait grâce, sa conscience lentement émergeait du néant... et il avait été horrifié par ses actes. Cependant à l'issu de ce premier combat il avait été promus.
Bien des années plus tard, Marcus Maximus se souvenait encore des regards implorants de ses premières victimes. L'officier subalterne d'une centurie, les cheveux blanchis sous le harnais ne trouvait pas au crépuscule de sa vie le repos de l"âme.| dernière édition par Lissilma Réputation: 1747 | Messages: 909 -
Décris-moi un mouton
@lissilma : tu as mis le mot croire en gras, mais il n'est pas la liste des mots donnés .
En tout cas, très beau texte qui nous relate une partie de notre histoire => double like .| dernière édition par ayamé Réputation: 14914 | Messages: 11175 -
Décris-moi un mouton
@lissilma pas grave tkt . On sait que tu aimes bien rattraper ton retard en y insérant d'un coup d'un seul tous les mots et ils y sont tous ! c'est l'essentiel .
-
Décris-moi un mouton
Chaque fois qu'un choix s'offre à elle, elle est aux aguets du moindre signe, message que l'univers pourrait lui adresser. Et pas le genre de signe tel qu'on peut le voir dans un sitcom à l'eau de rose : "Han ! On a deux pieds tous les deux c'est un siiiiiigne !" non ce n'est pas ça qu'elle attend de voir arriver.
Elle voudrait se laisser transporter, que tout l'univers s'adresse à elle et lui crie quel choix faire.. L'espace d'un instant elle avait cru être capable de prendre une décision, quelle qu'elle soit. Un sourire plus proche de la grimace, se dessina sur son visage à cette pensée.
En réalité, jusque là, elle s'était toujours rangée aux modes de la majorité. Sauf qu'aujourd'hui, la maison est vide et elle fait face, seule, à un problème cornélien..
En proie au doute depuis au moins quarante minutes, elle rouvrit la porte du dressing en prenant une grande inspiration. Pas de message, pas de signe, ni de l'univers, ni de l'espace. Être aux aguets ne lui aura servi en rien, les aiguilles de l'horloge la ramènent à la réalité.. "tu vas finir par être en retard, choisis bon sang !" lui glissa sa voix intérieure. Elle finit par jeter son dévolu sur la paire d'escarpins noirs, qui lui faisait face. Pas si dur finalement... Et puis le noir ça va avec tout non ?"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
-
Décris-moi un mouton
@zazoute j'adore la chute de ton histoire . J'adore ton histoire tout court . Double like !
-
Décris-moi un mouton
@Kachina merci! Je n'étais pas très inspirée ce soir
Distribution de doubles like pour @ytica @Artelise et @Leitmotiv pour sa poésie
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2492 -
Décris-moi un mouton
@zazoute je comprends mieux la gente féminine et cette question existentielle que vous vous posez tous les jours ^^
-
Décris-moi un mouton
Merci @ytica j'ai adoré le tien d'ailleurs, tu es douée, je prends plaisir à te lire
@vi-king au pluriel les questions existentielles
c'est pour ça, vive l'été! Moins d'affaires àchoisirmettre et puis on peut marcher nus pieds sur le carrelage ou dans l'herbe ça réduit bien les choix à faire"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2492 -
Décris-moi un mouton
Salut les plumes
Mais non je ne vous oublie pas ! Quelle drôle d’idée !
Juste que j’ai un peu moins de temps même pas celui de me joindre à vous. Peut être pas cette fois ci en tous les cas . Quoi qu’il en soit , je reviens vous voir dans le courant de cette matinée soit pour déposer ma scribouille soit pour changer de cap …Bonne journée
!
-
Décris-moi un mouton
Salut la troupe !
J'ai l'impression d'être le Lapin d'Alice aux pays des Merveilles. Je suis à la bourre sans cesse.
j'ai tenu promesse , voici mon texte enfin ! Des forceps auront été nécessaires cette fois ci mais une promesse c'est une promesse.
Un morceau de papier , quelques mots et un texte à écrire dans la fournaise d’une émotion
Voilà quelques semaines qu’il a emménagé dans cet immeuble. Les bombes ont épargné le bâtiment mais sur la façade, on peut voir les traces des impacts. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il s’est tout de suite plu dans cet appartement. Faut dire qu’il donne sur une petite cour fermée. Il s’épargne ainsi l’agitation de la rue, le bruit de la circulation ambiante et celui des travaux. Il a décidé de vivre un peu à l’écart de la réalité, mais sans trop devenir un vieux bougon non plus. Il est bien trop amoureux de la vie même si elle ne lui pas toujours réservé les meilleurs lots, ni adressé les meilleurs signes. Quand le temps s’y prête, il aime bien s’attarder sur son minuscule balcon. Dans ce maigre espace ,il tente de faire pousser quelques fleurs. C’est sa façon à lui de se reconstruire, de s’occuper l’esprit et de ne pas penser. Le soir, il aime bien se laisser transporter , imaginant ou tentant de deviner la vie de ces rares voisins au travers des vitres , mais juste un peu, pas longtemps, histoire de vérifier qu’il est vivant parmi les vivants.
Quand il rentre du travail, il doit passer devant la loge de la concierge, toujours aux aguets, celle-ci, se dit-il . D’ailleurs, elle ne manque jamais de l’asséner de banalités et de lui faire un petit topo de ce qui se passe dans l’immeuble. C’est ainsi qu’il a appris l’arrivée d’une nouvelle locataire. « elle est juste en face de chez vous , vous savez, il parait qu’elle déchiffrait les messages pendant la guerre » . Et ben Non! il ne savait pas, il n’a pas voulu prêter plus attention à ces idioties mais le soir même, intrigué, il a jeté un regard rapide derrière sa porte-fenêtre ; il a bien vu la lumière en face.
Depuis , chaque soir ,il s’attarde pour arroser ses plantations. A plusieurs reprises, il a croisé cette jolie femme rousse, dans le hall d’entrée , échangé quelques regards mais rien de bien encourageant. Et puis, un autre soir , il l’a vu à sa fenêtre , tenant un parapluie rose, qui s’ouvrait et se fermait à intervalles réguliers. Chaque soir, ce petit jeu s'est poursuivi. Et chaque soir , il a eu l’étrange sentiment qu’elle regardait dans sa direction et s’adressait à lui.
Un matin , les paroles de la concierge lui sont revenues en mémoire. N'y tenant plus, il a fait l’acquisition d’un manuel sur le décryptage du langage morse. Vite ! Un petit coup d’œil au balcon . Le parapluie s’ouvre et se ferme avec le même rythme . Et là, sous ses yeux, il traduit. Plus aucun doute. Il se sent malgré tout fébrile devant ce message bien surprenant: « Je vous attends. Bâtiment A. 3ème Etage. Appartement 32 »
Quand il sonne, elle l’accueille avec un sourire moqueur . « Vous en avez mis du temps »
Dans un coin du salon, il aperçoit le fameux parapluie rose, qui, à présent, attend les jours de pluie.
Je ne vous fais pas plus patienter . On enchaîne sur une nouvelle destination . Avec tous ces winners je pense qu'on peut se permettre d'aller encore plus loin.
J'appelle sur le pont la team gagnante de cette étape .
Alors si Mesdames @ayamé @Zazoute @Artelise @lissilma @ytica veulent bien tenter une nouvelle fois le hasard c'est avec grand plaisir .
Je sais que les vacances sont là , mais , prenez votre temps !
J'en profite pour dire que le bateau est très grand et qu'il a une grande capacité d'accueil .Voilà ! j'ai tout dit . A vous de jouer !
Un ptit clin d'oeil à notre moussaillon @Spillway qui doit sans aucun doute savourer ses vacances je pense.
Bizouilles et vogue la galère !
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16125 -
Décris-moi un mouton
@kachina J'adore! Quelle plume !
Je reviens tout à l'heure avec un mot !J'ai ouvert un livre et ce fut un désastre..
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2492 -
Décris-moi un mouton
Oui très joli texte j'ai beaucoup aimé.
Bien, alors voici un mot pris sur le post it qui traine à côté de mon PC : date
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836