@ytica Quel incroyable don que celui de nous captiver du début à la fin. Double Like !
-
Décris-moi un mouton
Elle avait fait un rêve qui lui semblait si réel. Elle avait ressenti une multitude d’émotions. Quand elle ouvrit les paupières, elle se demandait comment s’était possible. Comment s’était possible, comment avait-elle pu agir comme un être qu’elle n’est pas dans un songe et y avoir cru. Étendue dans son lit, y penser était insupportable, comment s’était possible, comment un rêve avait t’il bien pu lui faire cet effet ?
Elle avait rêvé … elle revoyait le visage de ces 12 personnes effrayés … un monstre dans ce rêve elle fut, une personne qui de prime abord n’a l’air de rien était devenue une créature. Elle avait dévoré 12 personnes après un exercice dans une réunion. 12 personnes qui semblaient tous gentil et gentille. Sans compter que comme une rapace, elle avait piquer leur portefeuille. Elle se sentait mal de cet illusion dont elle a été l’antagonisme. Comment s’était possible ?
Fin
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo| dernière édition par Spillway Réputation: 3238 | Messages: 1545 -
Décris-moi un mouton
Bonsoir les Plumes !
Je ne suis vraiment pas un exemple de ponctualité . Je viens déposer ici mon texte que j'ai eu du mal à terminer par manque de temps . Difficile de jongler entre travail et loisirs . Mais je tenais vraiment à être à vos côtés et relever ce défi même tardivement.
C'est Dimanche soir . Si vous êtes d'accord nous allons poursuivre juste après et écrire d'autres textes avec de nouveaux mots que @Spillway @Artelise @Music @ytica @Louikatorz voudront bien nous proposer.
Je sais que @ayamé est absente mais qu'elle prendra le train en route .
Du coup , je vous propose le mot "Retard", je crois qu'il est de bon ton ce soir .
Belle soirée à tous et bonnes vacances surtout si d'aventure vous l'êtes ! ***********************************************************************
Il faudrait être là depuis toujours...Sans en douter.
Il faudrait avoir fait des kilomètres dans le noir pour combattre les plus sombres créatures
Il faudrait avoir un château là haut, vivre dans une tour hors d’âge.
Il faudrait être prêt à tout , près de tout.
Il faudrait être un rapace , un loup pour sa meute .
Il faudrait juste se taire et espérer encore.
Il faudrait être touchant, sensible , gentil , sans cible aucune.
Il faudrait avoir un rêve fort qui résiste au réveil.......J’aime bien cette heure entre chien et loup, entre douceur et mélancolie, grâce et légèreté,.. L’exercice n’a rien de facile mais il me plait de semer des graines d’utopie et des germes d’alternatives dans cette étendue des possibles. J’aime quand le temps, nu et plein à la fois, m’incite à sentir la vie en moi, autour de moi.
Sous mes paupières, s’échappent des larmes inexpliquées , salées mais ni tristes, ni amères, et que je ne retiens pas . Il existe toujours un point de réunion entre plaisir et douleur.
Il y’a trop de silences insupportables, ceux là même qui rendent sourds aux cris de nos plaisirs , au bruit de nos désirs.
C’était juste un peu trop fou, trop flou, trop fragile. Ce n'était rien d'autre qu’un beau mensonge.
Derrière moi la route est faite de certitudes paisibles. J’avance. Je sais.
Quel que soit le visage de ces futurs lendemains, j’ai dans mon sac à dos , des souvenirs qui renaitront toujours après la pluie.
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16125 -
Décris-moi un mouton
@ayamé Pas de souci !
Spécial - Forme - Placard - Casino - Retour - Retard - Réalité
-
Décris-moi un mouton
Aujourd’hui, il était en forme. Il avait vu qu’il y avait un spécial au casino. Il avait sortit du placard son plus beau costume.
Mais après plusieurs manches, il eut un énorme retour à la réalité qui lui causera des retards de paiement et des dettes pour une longue période de sa vie.
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo -
Décris-moi un mouton
@Spillway trop drôle !
Édit : attention je tiens à m’expliquer . Pas de quiproquo . Dans ma tête j’ai juste imagine une scène comique histoire de dédramatiser Drôle dans le sens où ce pauvre gars est parti bien sûr de lui et à l’arrivée a peut être du vendre son costard . . Mais le texte de @artelise fait un peu écho au tien . Non il n’y rien de drôle à tomber dans ce maudit piège et y laisser des plumes .
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16125 -
Décris-moi un mouton
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
Spécial - Forme - Placard - Casino - Retour - Retard - Réalité
Il était entré dans ce casino comme on entre dans un palais. Les yeux écarquillés et pétillants de curiosité ; le cœur battant d’un enthousiasme mêlé de crainte ; l’esprit gonflé de l’espoir d’enrichir sa vie d’une expérience enrichissante – dans tous les sens du terme, si possible.
Lui qui avait longtemps vécu dans un studio à peine plus grand qu’un placard, avait peine à comprendre comment on pouvait consacrer autant d’espace au monde du jeu et du plaisir. C’était, pour lui, comme une autre réalité. Un étrange monde parallèle dont il n’était pas sûr de pouvoir réellement faire partie un jour. Il n’était pas sûr de le pouvoir et, au bout seulement de quelques minutes, il n’était déjà plus très sûr de le vouloir. Tout, autours de lui, semblait factice. Le décor, évidemment, avec cette absence déroutante de lumière naturelle. Mais les gens également, avec leurs gestes affectés, leurs postures étudiées et leurs voix empruntés. Même leurs rires semblaient artificiels.
L’environnement était particulièrement beau, clinquant, lumineux, douillet. Les sourires des hôtes et des hôtesses, leur empressement à vous servir, leur cordialité flatteuse, à la limite de l’obséquieux, les costumes et les robes d’exceptions, tout était imaginé et mis en place pour que vous vous sentiez comme quelqu’un de spécial, formidable, exceptionnel, extraordinaire. Mais la forme aussi tape-à-l’œil qu’elle puisse être, ne parvenait pas à lui faire oublier que, dans le fond, tout était surtout fait pour que tout le monde claque le plus d’argent possible dans un laps de temps le plus court possible.
Et soudain, elle fut là, devant lui, un sourire éblouissant accrochée à ses lèvres vermeilles. Son cœur manqua un battement lorsqu’il croisa son regard flamboyant. D’une démarche souple et chaloupée, elle s’avança vers lui et lui souhaita la bienvenue. Avec un peu de retard, il lui rendit ses salutations d’une voix enrouée par l’émotion. Elle sourit de plus belle, visiblement amusée par l’effet qu’elle avait sur lui.
Une nouvelle fois, il se demanda comment un homme tel que lui avait pu attirer l’attention d’une femme comme elle. Mais déjà, elle l’attirait à lui, l’invitant à la suivre d’un regard malicieux avant de se tourner et de l’entraîner un peu plus loin. Laissant volontairement et avec un mépris ostensible les salles remplies de bandits-manchots et de machines à sous, elle le guida d’un pas ferme et résolu vers une table de jeu. Au fond de lui, il savait. Il était sa marionnette, son gri-gri porte-bonheur, son portefeuille sur patte. La toute petite partie de son âme encore lucide pleurait déjà, consciente du fait que le retour à la réalité – sa réalité – serait rude. Mais il n’y pouvait rien. Cette femme était une sirène, il était tombé dans ses rêts et son sort, comme les jeux, était fait.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
-
Décris-moi un mouton
@Artelise C'est exactement l'atmosphère d'un grand casino , un monde superficiel , pire encore, dangereux où il est difficile de ne pas succomber aux tentations. Ton récit, hélas, reflète parfaitement l'ambiance de ce lieu de perdition, n'ayons pas peur des mots.
Double like !| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16125 -
Décris-moi un mouton
Dieu s'ennuyait maintenant dans son éternité. Après moult expériences découvertes grâce à l'activité de ses enfants, les animaux et surtout les humains, dont l'imagination pouvait parfois dépasser l'entendement, il lui fallait de nouveaux loisirs pour occuper son temps libre et maintenir son grand Esprit en forme.
Il décida alors de créer un genre de casino dans lequel ses anges joueraient contre lui à ce jeu très spécial que les hommes avaient nommé black-jack, Lui-même tenant le rôle du croupier que les angéliques créatures devaient battre.
Mais les anges furent vite pris par le démon du jeu et trépignaient d'impatience quand le Grand Patron arrivait en retard à quelques séances. Ils finirent par oser lui en faire la remontrance et là, Dieu comprit son erreur d'avoir voulu imiter pour une fois ceux qu'il avait pourtant créés à son image.
Tous, même ses anges innocents, avaient mis au placard celles des vertus qu'ils trouvaient trop ennuyeuses.
Il prit alors une grande décision : non pas les punir, Il en serait bien incapable, mais les laisser choisir d'opérer un retour à une réalité plus vivable ou bien continuer à s'illusionner et alors, advienne que pourra !
Et Lui, Il continuerait d'observer les évènements, ce qu'Il faisait en vérité depuis son Big Bang sans jamais intervenir sur le cours des choses.
Il poussa un profond soupir et se consola en se disant : après tout, Je ne suis pas arrivé au bout de mes surprises, n'ai-je pas l'éternité pour le découvrir.| dernière édition par ayamé Réputation: 14915 | Messages: 11175 -
Décris-moi un mouton
Une fois de plus, le niveau de mes camarades est élevé, le défi ne m'est qu'encore plus grand !
Voici ma prose, offerte pour vous :Nous sommes en 1900 à Paris, celui de la Belle Epoque.
Dans sa chambre de son appartement haussmanien, Madame la Baronne s'adonnait à quelques activités d'un genre spécial avec son amant, qui se trouvait être le meilleur ami de son mari.
Celui-ci, directeur du grand magasin "au bonheur des bonnes ménagères" était parti à Deauville, dépenser au Casino de quoi reconstruire deux Tours Eiffel.
Il pensait, confiant, que sa fidèle épouse était auprès de sa mère malade, comme elle le lui avait dit. Il ne se doutait pas de la réalité.
De là à penser que sa chance au jeu était dûe à ce que vous savez, lui se disait simplement qu'il était en forme.
D'ailleurs, il se sentait d'humeur coquine et, ses gains empochés, partit sans retard par le premier train vers la capitale.
De retour chez lui, dans le vestibule, il confia chapeau et gants à la bonne : "Madame est-elle de retour de chez sa mère ?" - "Oui, monsieur, elle est dans sa chambre, je vais l'avertir que vous êtes là"
Elle monta à l'étage, et cogna à la porte : "Madame, monsieur est là."
"Ciel, mon mari ! Cours te cacher dans le placard mon chéri. Moi, je vais passer une robe de chambre, il ne comprendrait pas que je sois nue alors que je suis censée être seule"
Albert (car en 1900, tous les amants se nommaient Albert) saisissant au vol ses vêtements se cacha dans le grand placard en face du lit.
Monsieur le baron entra alors ("ouf, se dit Albert, c'était juste") et embrassa tendrement son épouse.
"Retire donc ta robe de chambre, chérie, je suis d'humeur égrillarde"
Las ! Il s'aperçut immédiatement que sa fidèle épouse avait été visitée depuis peu de temps !
"Tu as un amant, traîtresse ! Où se cache-t-il ? "
Albert cria de sa cachette "Ben dans l'placard, tiens ! Tu n'as jamais vu de théâtre de Boulevard ?"
Par la suite, Albert et le baron se calmèrent, le baron étant l'amant de la femme d'Albert, ainsi que de la bonne, de la soeur de la bonne, de la fille de la bonne, de la soeur d'Albert, etc...| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
Pour le fun, une autre idée m'est venue : détourner le sens du mot casino pour utiliser celui qui correspond à la chaîne de magasins évoquée par @ytica .
Nora faisait habituellement ses courses à Carrefour.
Mais ce jour-là, elle préféra aller à Casino, car il y avait des promotions spéciales jouets pour Noël qu'elle ne voulait pas manquer : pas question de s'y rendre en retard au risque de ne plus trouver les objets tant convoités.
Elle sortit du placard la petite boîte où elle rangeait ses économies et en sortit toutes les pièces et les billets pour, espérait-elle, pouvoir couvrir tous ses achats.
Devant tant de formes et de couleurs variées à l'infini, elle fit illico un retour dans son enfance et se remémora les cadeaux qu'elle-même reçut à cette époque-là.
Il n'y avait pas autant de choix, pour sûr. Là, la réalité la confrontait au doute, à l'indécision et à la crainte des doublons.
Bon, finit par se dire mamie Nora enfin soulagée par son idée : " je vais acheter des babioles pour qu'ils aient un petit paquet de plus et je leur mettrai des billets dans une enveloppe avec une jolie carte de ma fabrication. C'est quand-même plus sympa, le fait maison. Ils pourront ainsi s'acheter ce qu'ils veulent et cela doublera le temps des cadeaux.
Pff, trouver ce qui fera vraiment plaisir aux enfants de nos jours n'est pas toujours une sinécure.
Je ne m'en sors pas mal sur ce coup-là ".| dernière édition par ayamé Réputation: 14915 | Messages: 11175