-
Décris-moi un mouton
En réalité je n’étais pas en forme ce soir-là, j’avais trainé bien trop tard au téléphone la veille pour ensuite être transportée par ma musique, casque sur les oreilles, pour finir par m’endormir après minuit.
Pourtant je savais que c’était une soirée spéciale, de celle où l’on vide son placard sans trouver aucune tenue qui pourrait aller, car pas assez… ou trop…
Maquillage, zut mon mascara a coulé ! Bon petite retouche, ça sera parfait !
J’opte pour une coiffure cheveux relevés, en chignon, des mèches encadrant mon visage.
Retour des parents au mégaphone : « Music ! ? il est 20 heures, tu devais déjà descendre il y a une demi-heure ! ».
Voilà je suis prête ! Je dévale les escaliers, juste le temps d’enfiler ma veste, d’embrasser ma mère avant ses dernières recommandations, puis de monter dans la voiture.
A peine arrivée, Je vois déjà les flashs lumineux dignes d’une devanture de casino, tout brille, tout est beau, mais je suis très en retard alors que mon père me dépose devant l’entrée.
Ce n’est pas grave, il faut savoir se faire désirer me dis-je, alors que je savais parfaitement que les minutes défilaient toujours et uniquement parce que j’étais en permanence dans mes rêveries et que je ne me souciais pas de savoir si on m’attendait ou non.
Mais aujourd’hui j’ai 16 ans, et ce soir je retrouve mes amis, peut-être qu’il sera là aussi, et alors, j’espère, comme par magie, que le temps s’arrêtera.| dernière édition par Music Réputation: 10238 | Messages: 5082 -
Décris-moi un mouton
Cela fait un bon moment que je marche, je marche, et que je marche encore dans cette ville en direction du casino The Link, car c'est là que je dois me rendre. C'est un nouveau bâtiment, auquel est couplé également un théâtre, le TAG, Théâtre Albert Granna, du nom d'un comédien célèbre, car la ville n'en possédait pas non plus jusqu'à présent. J'ai vu qu'ils jouaient la pièce d'Alfred Jarry, "Ubu roi". J'irai peut-être la voir un de ces jours.
J'ai quitté mon petit pavillon ce matin à 9 heures avec Dada, et depuis nous marchons tous deux, mais il fait beau et l'endroit est agréable, surtout le bord de mer avec ses pins parasols et ses longues plages de sable.
Après un bon moment, je décide de m'asseoir à la terrasse d'un café pour commander une boisson fraîche car il commence à faire chaud. Mon chien, qui porte le nom de Dalmatian, dit Dada, reste debout à mes côtés. Il faut que je vous dise que ce chien est assez spécial, en effet il ne me quitte jamais d'une semelle et me suit partout, un vrai pot de colle. Le mois dernier je l'ai cherché partout pendant des heures et je l'ai enfin trouvé enfermé dans le placard du garage. Il avait certainement bugué, cela lui arrive parfois.
Il est maintenant 10 heures du matin ; je me remets en route, toujours en direction de mon objectif. J'en profite pour apprécier cette jolie ville que je ne connais pas bien encore car je n'y habite que depuis un mois, et elle est constamment en construction. Le Palais des Congrès notamment est splendide avec sa forme très futuriste et ses magnifiques jardins aux arbres impeccablement taillés. Une très belle réalisation.
Finalement, comme le temps passe et que je dois être sur place avant 12 heures, je monte dans un bus car j'ai vu qu'il y a un arrêt juste devant le casino. Cela me permettra de ne pas être en retard, quoi que, en réalité, cette notion soit absente de mon esprit.
Enfin, après une longue traversée d'ouest en est, le voici enfin, ce fameux Casino, en périphérie de la ville, près du centre de tri. C'est un endroit très agréable entouré de verdure, et à proximité d'une station de monorail. Il est fort probable que je le prendrai pour rentrer.
Finalement, je pénètre dans le Casino qui se trouve à gauche du bâtiment commun avec le théâtre. C'est là que tout s'arrête, car le programme Sébastien Dégremont est arrivé à destination. Sauvegarde, retour au bureau, je cesse momentanément d'exister jusqu'au prochain lancement du jeu.
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
Décris-moi un mouton
La roulette ruse, Rien ne va plus. En réalité, ce Vendredi 13 marquait enfin la fin de mes trois semaines de rééducation ici . Mon retour imminent sur la terre ferme prenait forme. J’avais déjà vidé mon placard. Ma valise était fin prête . Et ce soir j’avais décidé que tous mes efforts méritaient d’être récompensés. J’avais une folle envie de me dandiner au dehors . Tant pis ! si j’étais en retard pour le dîner de « la cantoche » qui ne manquerait certainement pas de sonner à 19h précises. Après tout , j’étais à Deauville . Chabadabada !!♪♪. Dès mon arrivée, Je l’avais bien repérée cette immense bâtisse qui s’élevait fièrement sous mes yeux chaque matin lorsque j’ouvrais ma fenêtre.
Comment vous dire ? Comme pour un premier rendez-vous, j’étais toute excitée et impatiente. Dès que la porte automatique s’ouvrit , tout un mélange de parfums d’ambiance et de moquette vieillie vint me caresser les narines. Il était clair que ce vieil hôtel casino avait dû en connaître des heures de gloire.
A l’intérieur, s’affichait une architecture très spéciale, sombre, à la fois luxueuse et quelque peu surranée.
Je décidais de m’imprégner de cette ambiance pour tester maladroitement une de ces machines. Attendri par ma visible innocence ou mon évidente détresse, un croupier vint aussitôt à mon secours m’expliquer le minimum technique.
Grâce à lui, je finis par jeter mon dévolu sur une machine rouge , scintillante et dorée. Je pris place sur un tabouret confortable pour entamer un petit moment de plaisir supposé.
Raisonnablement, j’optais pour un petit budget de dix euros censé se révéler suffisant pour alimenter mon espoir de novice.Il me fallut quelques minutes pour prendre le contrôle de cette étrange machine qui , en moins de quelques secondes, avala mon billet . Je mis peu de temps à gagner ma première mise et encore bien moins pour perdre les suivantes.
C’est donc à cet instant que je décidais d’interrompre mon expérience c'est-à-dire bien avant d’y laisser ma piètre fortune. Mais c’était sans compter sur les réactions anormales de cette machine qui refusait de me restituer mon dû.
Légèrement agacée, j’interpellais le gentil croupier qui eut la franchise de me confirmer qu’effectivement cette machine montrait des signes de faiblesse depuis quelques temps. Le directeur, appelé sur les lieux, constata lui aussi ma disgrâce et donna l'ordre qu'on me rendit mon crédit de.6,50 €.!!!!
Comme chance de débutante , il y avait mieux me direz-vous ! Ceci dit, à cet instant, je pris conscience de mes supers pouvoirs de loose woman ; tomber sur la seule machine du casino défectueuse, fallait le faire ! Et je l’avais fait.
Pour fêter ça dans la joie et la bonne humeur, j’ai dépensé allègrement mes 6.50€ et siroté toute seule , dans un petit coin d’un bar, mon apéro en compagnie de mes béquilles.
On s'est bien marrés de mon sortilège| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
Décris-moi un mouton
Bonsoir les plumes
C'est décidé ! Pour cette nouvelle édition, va pour un peu de changement . Histoire de pas trop s'encroûter dans la routine, histoire d'alléger votre dimanche soir .Histoire de laisser le hasard tranquille cette fois ci.
Voici 6 mots inspirés d'un WE de fiesta quelque peu animé . A vous de les cuisiner à votre sauce . Je vous fais confiance.
Pouvoir - Fleurs - Fête - Fumée - effervescence - au choix oublier (ou s'oublier)
Bonne soirée à tous .
Lets Go!
-
Décris-moi un mouton
Il est tard, 23 heures déjà et tout ce que ces mots m'inspirent c'est une chanson de Laurent Voulzy :
"tu verras qu'on aura des foulards, des chemises
et que voici les couleurs vives
et que même si l'amour est parti
ce n'est que partie remise
pour les couleurs, les accords, les parfums
changer le vieux monde
pour faire un jardin
Tu verras....tu verras le POUVOIR des FLEURS"Alors il faut OUBLIER ce jour qui devait être jour de FÊTE, cette EFFERVESCENTE autour de ton amie et cet amour parti en FUMÉE et souviens toi que toi aussi tu peux faire un jardin pour demain.....
"imagine le parfum
l'Eden, le jardin,
c'était pour demain,
mais demain c'est pareil,
le même désir veille
là tout au fond des cœurs
tout changer en douceur
changer les âmes
changer les cœurs avec des bouquets de fleurs"Bonne nuit à tous les noctambules qui passeront ce soir et bonne semaine aux autres.
Et pensez à acheter des fleurs demain......elles ont vraiment un grand pouvoir.| dernière édition par ANNE5983 Réputation: 992 | Messages: 780 -
Décris-moi un mouton
De la fumée attire une audience. Des yeux regardent la danse. Il y a une bonne ambiance. Le secteur est en plein effervescence. La fête apporte la bienveillance. Des fleurs offrent toutes leurs brillances. Le pouvoir n’est pas dans les consciences. Oublier,quelques instants, pour une meilleure expérience.
Bonne semaine à tous !
Aimer, c'est savoir dire je t'aime sans parler.
-Victor Hugo| dernière édition par Spillway Réputation: 3238 | Messages: 1555 -
Décris-moi un mouton
Très tôt, à peine arrivée en fait, j'ai fuis la fête et son effervescence. J'ai fuis la fumée poussée par les mandrilloptères. J'ai fuis le bruit assourdissant, la promiscuité avec cette foule de parfaits inconnus, les lumières éblouissantes. J'ai fuis ces invitations à oublier le reste du monde, à m'oublier moi-même.
Je suis partie loin. Puis plus loin encore, jusqu'à ne plus rien voir, ne plus rien entendre.
Finalement, je me suis arrêtée dans un champ de fleurs. J'ai observé leurs couleurs, humé leur parfum, caressé leur pétales. Et là, dans le silence et le calme, j'ai senti mon âme s'apaiser, mon esprit retrouver le repos. Leur pouvoir avait agit sur moi. Et c'est forte d'une énergie renouvelée que j'ai retrouvé la force de retourner affronter le monde, rassérénée par l'idée que malgré sa rudesse, il porte encore en lui des graines de tendresse qu'il suffit de savoir semer avant de pouvoir en récolter les fruits d'amitié et d'amour.Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
-
Décris-moi un mouton
J'aime me promener dans la campagne à l'heure dite entre chien et loup afin d'échapper à une étouffante chaleur estivale et prendre le temps d'admirer les paysages, arrêtant parfois longuement mon regard sur quelques fleurs sauvages.
Celles qui me fascinent le plus appartiennent aux variétés qui se parent d'aigrettes en fin de floraison, comme le pissenlit ou la benoîte triflorum.
A propos de cette dernière, savez-vous qu'elle est surnommée " fumée des prairies " en raison de ses mèches plumeuses qui flottent au vent, donnant vue de loin l'illusion de volutes de fumée ?
Une vieille femme sans âge un jour m'a dit, à une époque où je n'étais encore qu'une enfant, que c'est en cette fin de saison que les esprits de l'air que sont les elfes et les sylphes organisent leur grande fête annuelle pour célébrer la fin de l'été.
Depuis cette révélation, j'espère toujours en surprendre quelques-uns dans leur ballet endiablé parce qu'ils sont alors, m'a t'elle assuré, en pleine effervescence.
Il paraît qu'ils dansent des jours durant, jusqu'à la tombée de la nuit et qu'ils s'énivrent des parfums pour oublier qu'aux 1ers frimas, ils fuiront les vents glacés pour aller se réfugier chez leurs amis les dryades.
Ces esprits des forêts n'hésitent jamais à leur offrir l'hospitalité dans les creux bien douillets des vieux chênes.
Elle m'a aussi affirmé que quiconque parvient à voir l'une ou l'autre de ces créatures se retrouve doté d'un grand pouvoir : celui de pénétrer l'âme du monde et d'en découvrir les secrets.
Hélas, à ce jour, je n'ai jamais réussi à en apercevoir une seule, mais souvent par contre, douce compensation, elles sont venues me murmurer au creux de l'oreille leurs mots d'amour pour Gaïa, autrement nommée Pachamama ou Parvati, notre Terre-Mère à tous, qui ne rejette aucun de ses enfants bien que nombre d'entre eux la blessent cruellement.
Mais ceci est une autre histoire qui n'a pas sa place ici où ne sont chantées que des odes à la joie, à la paix et surtout à l'amour.
PS : j'ai retenu un passage d'un de leurs chants, il dit ceci :
" pax mundi est notio pacis pro omnibus hominibus totius Terrae, quae ab solidaritate inter gentes contra bellum ".
( La paix mondiale est le concept de paix pour tous les peuples de la Terre entière, qui vient de la solidarité entre les nations contre la guerre ).
Voici à quoi ressemble la " fumée des prairies " .| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334 -
Décris-moi un mouton
Rencontres
Elle s’était assise sur un banc, sous un grand platane. Sa canne posée à côté d’elle, elle regardait les papillons et les abeilles butiner les fleurs multicolores qui se trouvaient juste en face d’elle. Loin de l’effervescence de la ville, c’était son parc, son lieu de quiétude où elle venait s’asseoir tous les jours avec son petit chien qui ne la quittait jamais.
Depuis le décès de son époux, il y a 6 ans, elle vivait dans la solitude. Les jours qui s’écoulaient se ressemblaient tous, monotones et ordinaires.
Elle prit un livre dans son sac et, après avoir mis ses lunettes, elle chercha son marque page et se plongea dans sa lecture.
Et puis il était venu s’asseoir près d’elle...
- Je ne vous dérange pas ? Avait-il demandé poliment en posant sa casquette sur ses genoux. Elle avait répondu tout aussi poliment : -non je vous en prie.
Puis la conversation s’était engagée. Elle ne l’avait jamais vu dans le parc auparavant. Il était très élégant et avait un léger accent parisien. En tandis qu’elle l’écoutait, son esprit vagabondait en l’écoutant parler de sa jeunesse. Ah, le pouvoir des mots, cette magie qui vous fait voyager rien qu’à l’évocation d’un lieu, d’un pays, d’une fête d’anniversaire passée, toutes ces choses que l’on croit parties en fumée mais qui revivent dès qu’on les évoque.
Elle l’avait écouté raconter sa vie pendant une heure, sans oublier un seul détail, puis il s’excusa de l’avoir dérangée avec ses souvenirs, remit sa casquette sur la tête, la salua et s’éloigna. De nouveau, elle se retrouva seule avec son livre et son chien qui dormait à ses pieds. Cette rencontre imprévue lui avait un moment fait oublier son âge, et elle s’était sentie comme la jeune femme qu’elle était autrefois. Il s’appelait Bernard, et avait su troubler son coeur après toutes ces années.
- A bientôt ma chère Elise, lui avait-il dit en partant.
Alors qu’elle reprenait sa lecture, elle sentit une présence près d’elle. Elle leva les yeux et aperçut un petit blondinet qui devait avoir 6 ou 7 ans, une fleur jaune à la main.
- Tiens madame, c’est pour toi, lui dit-il en lui tendant la fleur.
Elle la prit et la mit délicatement dans les pages de son livre sous le regard heureux du gamin.
- Eh bien, c’est ma journée de drague, dit-elle en souriant.
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
| dernière édition par ytica Réputation: 1716 | Messages: 836 -
Décris-moi un mouton
@ytica a dit dans Décris-moi un mouton :
Ah, le pouvoir des mots, cette magie qui vous fait voyager rien qu’à l’évocation d’un lieu, d’un pays, d’une fête d’anniversaire passée, toutes ces choses que l’on croit parties en fumée mais qui revivent dès qu’on les évoque.
Mignonne, ton histoire, et rien que pour cette phrase : double like .
-
Décris-moi un mouton
J’aurais aimé m’oublier dans l’effervescence et la fumée d’une fête au pouvoir des fleurs.
Mais la distance a toujours le dernier mot, puis les aléas de la vie, ceux que l’on n’a pas choisis.
Mais sauf est mon cœur, où mes amis sont toujours proches; alors il est possible de les rejoindre dans les nuages, de les voir d’en haut, et de sourire à leur joie d’être ensemble en chantant leur bonheur.| dernière édition par Music Réputation: 10238 | Messages: 5082 -
Décris-moi un mouton
@Music Tiens pour faire écho à ton texte et ton image ! une petite dédicace ! Cadeau
-
Décris-moi un mouton
Salut les plumes.
Un ptit passage pour le dépôt de mon texte et on se retrouve un peu plus tard
Chaque année, au mois de Juin, c’est dans la joie et la bonne humeur, que l’on célèbre le début de l’été dans mon village ! Dimanche matin, le carillon est formel. Il marque non seulement la fin de la messe en fanfare mais le début d’une féérie champêtre . Dans les bistrots , dès le lever du soleil, c’est déjà l’effervescence.,une cacophonie sans pareil.
Quelques forains installent leurs manèges rutilants.. Des volutes de fumée tournoient autour de nous. Les barbecues exhalent déjà leurs odeurs de viandes grillées. Il y a des buvettes partout. La bière tout comme le vin ,commencent par couler à flots., ..Les flonflons habituels de ces réunions de campagne résonnent dans tout le patelin. De longues tables sont dressées. Partout flotte ce parfum de festins et d’ ivresses sans fin.
C’est un peu l’occasion de sortir de sa routine, d’éloigner la noirceur de l’hiver , de s’oublier en somme.
La foule est dense, pour sûr , l’animation est rapidement à son comble !
Sur la place, trône la grande estrade décorée de fleurs et de lampions multicolores normalement destinés à éclairer, à la nuit tombée . On est jamais à l’abri des aléas du direct. Chaque année, on tremble tous , on croise les doigts. On prie pour que les musiciens parviennent à adapter le son de leurs accordéons à une sono des plus vintage . avant l’ouverture du bal de minuit !
Cette année, le maire de la commune (accessoirement mon mari) a mis les petits plats dans les grands.
Après avoir accompli mon devoir, fait bonne figure et saluer comme il se doit les notables avec leurs chemises étincelantes, y compris le garde-champêtre, je me suis éclipsée. J’en avais assez d’être un santon au milieu d’une crèche . J’ai erré parmi la cohue, mal à l’aise, parce que je n’aime pas la foule.
Au comble de l’ennui, j’ai piétiné et puis au loin, attablé, je l’ai reconnu. Comment ne pas le reconnaitre ? Il fut mon amant, le beau brun de ma jeunesse, le prédateur aux yeux verts, la barbe toujours bien taillée, les cheveux ondulés jetés en arrière. Je n’ai jamais pu résister au pouvoir de son parfum aux notes épicées.
Avec cette démarche de félin de la plus belle espèce, Il est venu vers moi et quand il m’a demandé avec assurance « Et si on allait chez moi ? » Je n’ai pas hésité . Je n’ai même pas écouté cette petite voix intérieure qui m’ordonnait de faire machine arrière.
Orchestration accélérée de gestes du passé. Deux corps qui se reconnaissent et s’épousent. Les sens qui s’embrasent ! N’est-ce pas ainsi à la fête de la St Jean?
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
Décris-moi un mouton
@Kachina : en cette entrée dans la saison froide et sombre, qu'il est bon de lire un texte comme celui-là.
Oh happy day ♪♫♪♫| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334