@ayamé En cours de validation.

Mon texte à été validé.

«Il faut remplir la fosse», avec cette chaleur de bêtes, c'est plus facile à dire qu'à faire, hein camarade commandant, putain de cloporte. Les cadavres pourrissants sous ce soleil de plomb s'entassent, membres détachés, corps déformés, visages figés par la douleur, les asticots s'en donnent à coeur-joie. Cela fait des jours qu'on trimballe cette odeur nauséabonde avec nous, on ne dort plus, on ne mange plus, on ne vit plus. Oubliez tout ce que vous croyez savoir sur la mort, la mort on ne la voit pas arriver, elle ne vous emporte pas paisiblement, la mort n'est pas votre amie, et si vous ne me croyez pas, jetez un oeil à ce charnier. Pauvre fillette, elle doit avoir le même âge que ma petite soeur, elle tient fermement quelque chose dans sa main, je m'en empare, une magnolia. Finalement, y a peut-être encore un peu d'espoir en ce bas monde. Je mets une balle dans mon revolver, «Hé camarade commandant, faut que je vous dise un truc».

@dirty-cop : en cours de validation, ton texte ? Yes ! Ton style n'est pas pour nous déplaire ;).
Edit : j'ai posté en même temps que toi. Bravo pour ton texte :).

Dans quelques instants le navire sortirait des eaux calmes du port pour rejoindre la pleine mer, les choses sérieuses allaient commencer. Le capitaine penché sur sa carte pour déterminer le cap à suivre n'allait pas tarder à vociférer ses ordres, l'équipage ségaillerai sur le pont pour hisser les voiles dans un désordre apparent pour le profane mais pourtant parfaitement synchronisé par les chants des matelots.
Il huma une dernière le fois le parfum de la fleur de Magnolia que sa fille lui avait offert avant d'embarquer pour cette nouvelle compagne avant de la glisser en ornement dans ses cheveux crépus. Le soleil des Antilles cognait déjà fort en cette chaude matinée d'été aussi alla-t-il se servir une rasade d'eau fraiche au charnier avant de rejoindre son poste, paré pour la manoeuvre imminente

"A ANNE FRANK ET TOUS LES AUTRES MORTS AVANT L HEURE DANS DES TEMPS TROUBLÉS

Une petite-fille qui joue avec des cailloux renvoyant ceux ci d'un pied à l'autre et chantonnant :
"ils étaient des milliers ....ils étaient vingt et cent dans des wagons plombés qui déchiraient la nuit de leurs ongles battants ... certains priaient Jésus Jéhovah ou Vishnu d autres ne priaient pas et restaient à genoux..."
sans savoir ce qu'elle chantait tout à fait sauf une chanson apprise à l'école sous le MAGNOLIA de la cour.

Un homme au regard noir et emplie de larmes l'interpelle. C'est la peur au ventre qu'elle sent sa main sur son bras .

Elle le regarde et il lui dit alors :
"Tu sais cette chanson c est la mienne

Elle plisse les sourcils et remarque sur son bras un chiffre tatoué

Le .....SOLEIL vient de se lever. Elle va à l'école, il l'accompagne sans dire un mot lui caressant les cheveux de temps à autre.

Et avant la grille il lui dit :
"Ma fille avait ton âge tu sais, elle est morte gazée dans un camp de concentration. Elle était pure et gentille."

Alors de sa bouche sortent des mots dont "charnier" et d'autres dont elle ne comprend pas le sens, mais l'émotion, il pleure à chaudes larmes"

.......

Pour info Heidi poste avec un smartphone, d'où la grosse galère

@heidi : t'as coincé ton doigt sur le clavier . Je blague je blague.

oulalalala ! il s'en est passé des textes. Et pas des moindres. Génial ! Le mien est en cours de gestation ! Le défi est dur à relever. Vous êtes une boîte à imagination.
Faut que je m'y colle !

BRAVO à tous et à votre imagination plus que fertile. J'adoooooooooore ! C'est un pur plaisir.

@heidi t'en fais pas , poster avec un smartphone, j'essaie même pas tellement c'est pas facile

Donc : Soleil - Magnolia - Charnier

allez voilà le mien:

- 2 Décembre 1805 - Austerlitz -

Un soleil hivernal rouge se couche sur le champ de Bataille. Tout est calme hormis les cris des derniers agonisants. Ces soirs de bataille ont quelque chose de surréaliste après la fureur de la journée.

Du haut du plateau de Pratzen, L’empereur Napoléon 1er fête l’anniversaire de son sacre et savoure sa plus éclatante victoire, celle où la France a vaincu 2 Empereurs, le tsar Alexandre 1er de Russie et François 1er d’Autriche.

Pour atténuer l’odeur du sang et de la poudre, il hume le mouchoir de l’impératrice parfumé au magnolia.

Il s’approche de son plus fidèle grognard, le Capitaine Jean-Roch Coignet et lui tire l’oreille en le félicitant : « Soyez fier de votre victoire qui est la votre »

Jean-Roch qui a fait toutes les batailles le salue et ose lui répondre « Merci Sire, mais j’espère que c’est notre dernier charnier.»

Habitué au culot de son brave grenadier, l’Empereur lui sourit et lui dit : 
« Allons mon brave, croyez vous vraiment que les Hommes ne feront plus jamais la guerre ? C’est malheureusement dans leur nature.»

Jean-Roch hoche la tête de dépit "Oui sire, vous avez raison, alors vive les Femmes !"

@delnis Bon Dieu, c'est tellement bon.

@delnis on s y croirait ....

@dirty-cop @heidi vous exagérez quand même, mais Merci

@delnis Pas du tout, t'as fait vibré ma fibre patriotique.

@delnis J'ai strictement aucune fibre patriotique mais le texte est vraiment sympa et la chute est remarquable

@dirty-cop ha ça oui j'aime tellement quand la France est grande, c'est à dire au Passé

@want-wish merci ma chère amie, l'Histoire de ce pays c'est un roman

@delnis a dit dans Décris moi .. un mouton :

l'Histoire de ce pays c'est un roman

De plusieurs Tomes.

@dirty-cop ha ça il manque notre maître @koursk pour le valider.

@delnis suis sûre qu'il a entendu ton appel !

@delnis Tu as appelé ton seigneur.
Je me présente à toi mon sujet.
Perfectible tu es mais dans ma grande mansuétude je te pardonne.
Pour ton récit je te laisse le bâton de maréchal car je suis plongé dans les années 1870 dans mes lectures.
Tu es sans concurrence sur le début du 19éme et je dois m'incliner.
Maintenant envole-toi princesse.

@Heidi Voici mon humble texte. Ce fut dur après ceux qui m'ont précédés.

Il est assis sur le rebord de la fenêtre. La pierre est lisse et encore chaude. Ses pieds se balancent sur le gravier de la terrasse, tout bleu à la lueur de la lune. On ne l’a pas vu se hisser hors de la fenêtre du grand salon . Les rires fusent à l’intérieur. Entre cliquetis de verres et bulles de champagne, qui peut donc se soucier de lui à cette heure tardive ?

Un deux trois, soleil .
Il se retourne. Personne !Au loin , résonnent les voix des cousins, cousines partis se cacher derrière les magnolias
Un deux trois Soleil!
Il tourne la tête vers le ciel. Les étoiles semblent l’appeler. Pour bien les apercevoir, il faut s’avancer dans le noir. Le gravier crisse sous ces pas. Tout là haut , des nuages obscurs s'empressent de filer.

Un deux trois soleil!
Il s’éloigne de la maison et du salon doré. La lune est d’une blancheur funéraire. Vit-elle une insomnie ? Craint-elle que les souvenirs soient abandonnés dans un charnier ?

Un deux trois soleil
Les loups guettent le crépuscule. Ils ricanent. Leurs yeux ardents luisent dans le noir.Au secours !!!!!!!!

« Allons ! Allons ! Calme toi ! Et rendors toi ! Ce n’est rien d’autre qu’un cauchemar »