@Hilda-Van-Holp de beaux hommes, d'accord... mais la série n'est pas trop guerrière ?
-
Décris-moi un mouton
Je dirais même que certains épisodes abordent des thèmes qui poussent à la réflexion (bon, pas trop non plus, hein, ça reste une série de SF pas un essai philosophique), mais dès la premier saison, par exemple, la question de la place de la femme dans la société est clairement et assez frontalement abordé. Il y a aussi des épisodes qui amènent à s'interroger sur certains mode de fonctionnement sociaux / politiques et qui interrogent sur le libre arbitre et l'ingérence (militaire / politique).
Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
| dernière édition par Artelise Réputation: 6895 | Messages: 4180 -
Décris-moi un mouton
Petit effort pour petite forme, désolée.
Sans bonnet de bain, je plonge et goûte à ses pensées délicates et raffinées comme les mets appréciés des gourmets ; puis en alliance d’actions et d’absence de refus me voilà nue, immergée, puis submergée, mon cœur débridé; pour terminer tirée vers le fond, et me noyer.
-
Décris-moi un mouton
@Music : grande inspiration en dépit d'une petite forme => l'effort est payant .
-
Décris-moi un mouton
"Non ! Pas ce soir !" lui dit-il d’une voix ferme, tout en repoussant sa main. Elle eut beaucoup de mal à comprendre ce refus, d’autant qu’il n’était pas vraiment cohérent avec le baiser gourmet et langoureux qu’il venait d’échanger, d’ordinaire présage d’une nuit d’action sans sommeil « Non ! pas ce soir ! » lui répéta-t- il !devant son insistance.
« S’il te plaît ! Rends toi à l’évidence ! La magie n’opère plus. Je ne ressens plus ces papillons dans le ventre .
Rupture ? Mais pourquoi ? De quoi parles-tu ??? Cela impliquerait le renoncement et je n’ai rien envisagé de tel ! Malade ? Non et non ! cette baisse de désir n’a rien d’une maladie.
Diable ! Mais quelles drôles de pensées sommeillent sous ton bonnet !
J’ai seulement besoin de m’entretenir avec mes pulsions, les différer, les sublimer. Tout ce que je veux , c’est offrir un second souffle à notre relation. "Le matin, au réveil , il lui dit « serais-tu prête pour une expérience ? » et sans attendre de réponse, lui fit une proposition des plus singulières, des plus surprenantes : l’abstinence !
Non pas dans une volonté de privations, lui expliqua-t-il, mais plutôt dans celle d’envisager les meilleures alternatives comme par exemple, se « redécouvrir » en passant par un libre échange débridé, ou encore le partage de moments
« tendresse » et de « complicités » en utilisant tous les sens et les jeux du regard, pétri de sensualité , plus particulièrement, celle destinée à titiller, réveiller l’alliance de nos deux corps, soucieux et impatients de s’effleurer, se rapprocher , se goûter et savourer encore et encore de brûlantes retrouvaillesEt si l’abstinence était en fait la faim d’autre chose ? murmura-t-il, pour mieux la convaincre .
| dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
Décris-moi un mouton
@Kachina Ça me fait penser aux discours de Maïa Mazaurette à l'émission Quotidien
-
Décris-moi un mouton
@Kachina Elle fait dans cette émission beaucoup de réflexions sur le désir dans le couple, un peu comme dans ton texte.
-
Décris-moi un mouton
Point n’est besoin d’être gourmet pour apprécier l’heure du goûter. L’escalier en bois monté en courant, la table ronde au milieu de la pièce, et dessus mon bol tout prêt, préparé avec amour par ma mère, fumant d’un bon café au lait avec sa petite cuillère dedans. Vite, le bonnet jeté sur le petit divan, le manteau posé à côté, et me voilà assise bien au chaud tandis que dehors souffle le vent froid qui agite les arbres. Dans la cheminée brûle un bon feu de bois et il fait doux dans la maison, de cette chaleur qui réchauffe tandis que les bûches se consument doucement en pétillant.
C’est l’hiver au village, tout est calme et silencieux. Tout en buvant je regarde par la fenêtre fermée, car j’ai entendu les roues de la charrette du père Anselme qui revient du village voisin. Je le vois qui dételle son cheval, et après l’avoir débridé, le rentre dans la petite étable derrière la maison. Le pauvre homme est veuf depuis des années, Il vit seul dans cette grande bâtisse, au milieu de ses souvenirs et dans le refus de cette cruelle séparation. C’est sans doute pour cela qu’il porte au cou une chaîne avec l’ alliance de son épouse. C’est un brave homme, toujours là pour rendre service, pour faire une bonne action envers un malheureux.
Mais j’oublie vite ces tristes pensées et je me plonge dans un livre pour m’évader un peu de la tristesse de l’hiver. Dehors, le vent redouble de force et la pluie commence à tomber...
Les gens qui ne rient jamais ne sont pas des gens sérieux
-
Décris-moi un mouton
Mes pensées fuient tel un tuyau troué. J'essaie de les focaliser sur une action bien déterminée mais je me heurte à un mur de refus total. J'ai beau porter tantôt le bonnet du philosophe tantôt celui du scientifique rigoureux, rien n'y remédie. Je ne peux plus goûter ni apprécier la littérature maintenant. Mon cerveau est comme un gourmet qu'on tranché la langue. Il reconnaît les mets qui méritent d'être valorisés mais il est incapable de le prouver. Mon cheval d'inspiration n'est plus débridé comme avant, il n'est même plus libre de courir où lui semble bon. Ce cheval doit rester maintenant à l'étable bien sage et oublier tout ce qui est fougueux. Il est à la disposition du grand commandant à tout moment de la journée, pas le droit de rêvasser et de le libérer. Résultat, une mutinerie et une désobéissance totale causant ma stérilité littéraire. Ce n'est plus la page blanche qui m'appréhende mais plutôt faire l'alliance entre les idées est devenue un cauchemar pour moi.
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
Coucou les Plumes !
Vous vous souvenez ? il y a quelques temps , je vous avais proposé , un petit exercice (l'incipit, la fameuse vitrine d'un récit) , celui là même, qui consiste à débuter votre récit avec une phrase de début et fin imposée , auquel, vous aviez tous bien accroché me semble-t-il !
Alors, si vous êtes partants, voici le menu ;
Début de phrase =>"Je crois que j’ai entendu du bruit sous le lit”
Fin de phrase => "Peut-être qu'à un moment je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça"
@ayamé @agathe @Artelise @Music @Hilda-Van-Holp @ytica @cupide @Katorz etc.....
A très vite ! Bonne fin de soirée . | dernière édition par Kachina Réputation: 23367 | Messages: 16270 -
Décris-moi un mouton
"Je crois que j’ai entendu du bruit sous le lit " hier soir, disais-je tous les matins à mes parents qui m'écoutaient alors, la mine contrariée et lassés de me répéter que les monstres n'existaient que dans l'imagination des enfants. Je savais bien, moi, qu'il y en avait un qui s'y cachait : il dormait le jour, invisible, et ne se manifestait qu'à la nuit tombée.
J'avais bien essayé de rassurer mes parents qui cherchaient toujours des explications farfelues pour me faire croire que les monstres ne vivaient que dans mon esprit.
Je leur avais expliqué que le mien n'était pas méchant et que je pensais même qu'il m'aimait bien : il ne faisait qu'un tout petit bruit, juste pour me faire comprendre qu'il était là et qu'il veillait sur moi.
Rien à faire, ils ne me croyaient pas ! Devant la persistance de mes propos à ce sujet qui n'inquiétaient qu'eux, ils avaient envisagé de m'emmener chez un pédo-psymachinchose pour m'aider à régler ce problème. Ce problème ? Mais ce n'en était pas un ! Je ne voulais pas qu'ils le fassent partir, moi, mon ami.
Par crainte de le perdre, le lendemain de leur conversation que j'avais surprise, cachée dans le couloir alors qu'ils étaient dans la cuisine, j'étais entrée l'air de rien et leur avais dit : " je n'ai rien entendu hier soir, je crois que je sais maintenant qu'il n'est pas réel ".
J'ai été triste pendant quelques jours parce que ce que j'avais affirmé avait dû le vexer, mon copain, car il n'est plus revenu. Mais je dors quand-même bien sans lui pour protéger mon sommeil.
Il paraît qu'en vrai, c'est parce que j'ai atteint l'âge de raison, m'ont donné comme explication mes parents. Ça signifie quoi, au juste, la raison ? Je ne comprends pas ce mot.
Mouais...je crois plutôt que "peut-être qu'à un moment, je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça ".| dernière édition par ayamé Réputation: 14951 | Messages: 11334 -
Décris-moi un mouton
@Kachina a dit dans Décris-moi un mouton :
"Je crois que j’ai entendu du bruit sous le lit”
Fin de phrase => "Peut-être qu'à un moment je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça""Je crois que j’ai entendu du bruit sous le lit”
Voilà ce que Théodorine a dit à sa maman, ce soir-là. Et sa maman après avoir réprimé un profond soupir, s’est extirpé de son lit pour aller voir. Il ne lui a pas fallu bien longtemps pour vérifier qu’il n’y avait là ni souris, ni araignée démesurée, ni chaton perdu, ni monstre vorace. Là où les choses ont commencé à se compliquer, c’est lorsque la fillette a demandé la preuve qu’il ne s’agissait pas d’un fantôme.
Désespérée, la mère a expliqué que ce n’était pas si facile à prouver. « Parce que, a-t-elle dit, les fantômes, on ne les voit pas tout le temps ! Ils vont, ils viennent et ne sont visibles que dans des conditions bien particulières ! »
La femme a alors pris le temps de réfléchir et elle a dit :
« De la sauge… je vais faire brûler de la sauge ! voilà ! »
Ni une ni deux, donc, la courageuse maman, ignorant fatigue et lassitude, est partie chercher un peu de sauge au fond de son jardin. En passant devant la cheminée, elle a enflammé les feuilles et d’un geste expert, elle a parcouru toute la maison, veillant à envoyer un joli flux de fumée grise sous le lit de l’enfant. « Voilà ! a-t-elle dit. S’il y avait un fantôme, maintenant, il est parti et il n’y en aura plus avant un bon moment. »
Et la fillette, heureuse et rassurée, a fini par s’allonger à nouveau dans son lit. La mère, a déposé un doux baiser sur son front, lui a susurré quelques gentils mots et est repartie dans son propre lit.
Mais voilà, elles avaient toutes deux oublié ma présence. Moi, le jeune moine de passage à qui on avait offert le gîte et le couvert pour une nuit. Et qui savait pertinemment, à quel genre de femme il avait désormais affaire. Et si je n’ai rien dit… Elles étaient toutes deux si gentilles. Elles s’étaient montrées toutes deux si généreuses… Alors, oui, aujourd’hui, je le confesse : Peut-être qu'à un moment je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça"Le bonheur n'est pas une chose toute faite. Il découle de vos propres actions
-
Décris-moi un mouton
- Je crois que j'ai entendu du bruit sous le lit !
- Et vous avez regardé ? Qu'avez-vous vu ?
- Une licorne. Oh, pas une grande hein, une toute petite et mignonne. Et qui m'a parlé !
- Que vous a-t-elle dit ?
- Que ce que je voyais était bien réel, et que si je l'embrassais, elle se transformerait en princesse qui m'épouserait.
- Et vous l'avez crue ?
- Evidemment, comment ne pas croire une licorne miniature qui vous parle ?
- Vous a-t-elle dit si elle avait un nom ?
- Oui, mais c'est compliqué. Si je ne me trompe pas, c'est Kachinayamagathytica.
Et qu'elle vient du royaume magique de Fort-fort-popcorn. - Eh bien ce sera tout pour aujourd'hui, monsieur Katorz. Je suis navré de vous l'apprendre, mais vous ne sortirez pas de cet hôpital psychiatrique aujourd'hui.
Je vais vous augmenter votre dose de musicohilda , en espérant que la semaine prochaine ça ira mieux. Au revoir, monsieur Katorz.
Et le médecin s'en alla voir d'autres patients. Réfléchissant à ce cas particulier, il avait parfois envie de l'envoyer au cimetière tant il était décourageant. Il n'avait jamais osé heureusement car il s'est dit "Peut-être qu'à un moment, je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça !"
| dernière édition par Un Ancien Utilisateur Réputation: 0 | Messages: 0 -
Décris-moi un mouton
Je crois que j'ai entendu du bruit sous le lit !
je rêve ou quoi ?
non, je suis bien réveillée, et je tremble de tout mon corps
j'essaie de bouger
aucun muscle, aucun nerf ne répond à ma volonté !
j'essaie d'appeler au secours
aucun son ne sort de ma bouche !
les secondes sont interminables, je suis tétanisée...
Il faut que je me calme
il faut que je me détende
nouvel essai infructueux pour appeler...
Zen... détends-toi... là... encore...
et arrive le moment où mon corps m'obéit... je n'en mène pas large.
J'allume le chevet et regarde tout doucement sous le lit
même pas l'ombre d'une poussière qui n'aurait été détectée par mon super-aspiro !
Mais que je suis bête de me faire des peurs pareilles !
Si c'est une souris qui est passée par llà, elle sera attrapée par le piège et pourra retourner dans sa verte prairie...
Du coup, je suis bien réveillée. Et décide de descendre me chauffer une tasse de lait.
Tiens , de la lumière en bas ?
Je resserre la rampe de l'escalier !
-Qui est là ?- qui veux-tu que ce soit ? en voilà une façon de m'accueillir ! s'exclame Thierry en riant
Trop contente qu'il soit rentré plus tôt que prévu, je le questionne sur son voyage pendant que nous sirotons notre tasse de lait. - Mais au fait, tu ne dormais pas encore ?
- Si, si, je lui réponds, et avec cette tasse de lait, je vais me rendormir bien vite. Je ne lui parle pas de ma terreur nocturne : Peut-être qu'à un moment, je me suis dit qu'il valait mieux oublier tout ça !"
- qui veux-tu que ce soit ? en voilà une façon de m'accueillir ! s'exclame Thierry en riant