Décris-moi un mouton
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Emotion, hasard, improbable, déception thème rencontre.
Comme j’ai pris mon temps pour ce sujet vous aurez droit à deux histoires au lieu d’une.
Première histoire.
Emotion, hasard, improbable, déception, qu’est-ce que tu veux écrire avec ça ? Je te jure , la @Kachina si je la rencontre j’aurai deux mots à lui dire !Seconde histoire.
Comme tous les samedis il s’était réfugié dans son bureau après la dispute hebdomadaire avec sa femme. Comme d’habitude il se repassait le film de cette journée exceptionnelle qu’il avait vécu 50 ans plus tôt. Cet après-midi-là il était allé voir à la Comédie Française « Les jeux de l’amour et du hasard ». Sur le siège à côté du sien, événement improbable, se trouvait une jeune femme qui attira immédiatement son attention. Les acteurs, excellents, mettaient bien le texte de Marivaux en valeur, et l’émotion ressentie par la jeune femme était palpable. Il ne la quittait presque pas des yeux, à tel point que plus tard il devrait admettre que de la pièce il n’avait vu que ses yeux à elle. A l’entracte vainquant sa timidité, il lui adressa la parole et, pour sa plus grande joie, le courant passa immédiatement entre eux. A la fin de l’entracte ils étaient déjà de vieux amoureux. La pièce eut un grand succès, et comme il n’envisageait pas de finir sa soirée en rentrant chez lui directement il proposa à Louise, c’était son nom, d’aller diner au restaurant en face du théâtre.
L’occasion de faire connaissance. Quand elle lui demanda ce qu’il faisait dans la vie, il lui répondit qu’il était huissier de justice et que son métier était d’expulser les mauvais payeurs et de saisir leurs biens. La déception sur le visage de Louise la rendit presque laide, elle était, dit-elle en se levant pour quitter ce lieu, assistante sociale et elle travaillait à fonder une association pour lutter contre les expulsions des indigents. La dernière vision qu’il eut d’elle fut son dos.
Malgré tout songeait-il aujourd’hui, j’ai eu dans ma vie une heure d’amour ardent sans nuages, tout le monde ne peut pas en dire autant. Et comme d’habitude il sut que cela lui donnerait le courage d’affronter cette nouvelle semaine à venir.
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@epinard
C'est un texte intéressant, mais quel dommage qu'il soit basé sur des a priori et des idées reçues sur deux professions qui sont loin d'être antagonistes en fait ! -
@epinard : et oui : bien des histoires d'amour finissent mal en général .
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Le cercle d'étincelles, s'agrandit puis se stabilisa, une jambe après l'autre elle franchit le passage. Ses deux pieds bien ancrés sur un tapis de qualité, son regard inspecta la pièce, elle n'était pas là par hasard, c'était bien l'intérieur d'un célibataire, confortable, désordre organisé. Tiens, pas de poussière, il a une bonne.
Sur le bureau, un sablier cuivré, relevant légèrement sa robe, juste au dessus de ses bottines, elle s'en approcha, son coeur battait la chamade par crainte de la déception, une de plus.
C'était bien lui, il l'a donc gardé !
Elle se souvint avec émotion de leur première rencontre, aussi surprenante qu'improbable pour deux voyageurs temporels, ils s'étaient heurtés de front au sortir de leurs cercles de voyage, Elle, en tenue de cavalière, pistolet et poignard à la ceinture, coiffée de son bibi préféré. Lui, dans une sorte de smoking retaillé pour l'aventure, un haut-de-forme sur la tête, il aimait être élégant en toute circonstance, se souvint elle en souriant.
Il avait bredouillé un "...que...qui...comment..." et elle un "Oh, mon dieu !" la main sur la poitrine. Bien que surprise, elle n'eut pas de mouvement de recul, face à cet inconnu surgit d'on ne sait quelle époque ou univers, puis il la salua en s'inclinant légèrement "George de la Tour, pour vous servir", il voulu lui saisir délicatement la main qu'elle lui refusa
Elle pouffa au vu de son air piteux, mais après une courte hésitation, "Pour vous ce sera Elody-tout-court". puis ils eurent un fou rire, comme après une fausse frayeur ... -
@steam-punk : yes, un nouveau dans la bande, de la bonne chair fraîche, miam.
Bienvenue, ami de la plume, nous sommes ravis de ce que tu nous offres . -
@ayamé a dit dans Décris-moi un mouton :
@steam-punk : yes, un nouveau dans la bande, de la bonne chair fraîche, miam.
Bienvenue, ami de la plume, nous sommes ravis de ce que tu nous offres .Touche pas aux punks ! C'est toi qui va te faire manger.
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@punk-à-chien : ptdr, tu mangerais de la vieille carne de pirate ( mon avatar, ne l'oublie pas ) imbibée de rhum qui plus est ? Bon courage !
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Si vous voulez bien.. Un petit second
Sans pouvoir les nommer, c'est tout un mélange d'émotions qui se fait ressentir, dès lors que son esprit vagabonde dans ces doux et merveilleux souvenirs. Leur rencontre était si improbable. Lui issue de la haute bourgeoisie, vivant au fin fond des Pyrénées, elle issue d'une petite famille de commerçants ayant leur gagne pain en dessous de chez eux, Porte de Clignancourt.
Comme disait sa tante adorée; le hasard c'est dieu qui se promène incognito. Si dieu existe bel et bien, pour le coup on peut lui dire merci ! Le croisement de leur chemin respectif était la meilleure idée qu'il ait pu avoir depuis Sa Création !
Chaque moment partagé ensemble est une bouffée d'air frais. Ils apprécient d'autant ces instants car ils n'appartiennent qu'à eux. Le bien être que leur procure chaque seconde partagée, n'est comparable à rien de connu jusqu'alors. Ils ne craignent aucune déception, ils savent que ce n'est que du bonheur, à l'état pur. Même leurs silences sont délicieux, ils se comprennent en un regard comme s'ils pensaient, avançaient à l'unisson. Tata a peut être raison finalement, parce que si une chose est sûre, c'est que ce n'est pas un hasard mais plutôt une évidence. -
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BOnjour à toutes et tous, désolée de ne pas vous avoir rejoint sur le navire ces derniers jours mais j'étais quelques peu occupée (ma petite fille ayant fait à nouveau une rechute, elle à de nouveau été hospitalisée et donc j'ai fait la nounou pour son frère et comme on a plus 20 ans et que c'est remuant ces petites bêtes là, je me suis octroyée un peu de temps tranquille) Désolée.
Donc mots à caser: phare, infini, oublier, frontière sur le thème "Au bout du monde" et ... thème "Rencontre" avec émotion, improbable, hasard et déception.
Situé à la frontière du Monde des Vivants et celui des Morts, le phare des âmes égarées brillait dans l'obscurité. Sa lumière clignotante attirait à lui tous ceux qui étaient perdus dans les limbes. Certains avaient par peur renoncé à emprunter le tunnel du Destin que chacun se doit d'arpenté à la fin de son existence terrestre. Effrayés, perdus ils s'étaient attardés trop longtemps dans cet entre-deux dépourvu de chaleur et d'espérance et ils accueillerait en avec gratitude l'oublie que leur proposerait avec compassion le gardien du lieu. Un verre de liqueur de l'oublie occulterait à jamais leurs souvenirs dans le néant et leurs permettraient ainsi de renaitre en paix! D'autres encore ne pouvaient se résoudre en cet instant ultime à quitter l'être qu'il chérissait plus que tout. C'étaient surtout le fait de très vieux esprits, des âmes soeurs souvent réincarnés dont la profondeur des liens les unissant perduraient bien au de-la de leurs existences. Pour ces essences spirituelles remplient d'amour un accord temporaire pouvait être conclut avec les "Faucheuses", cela était rare mais possible, ils devenaient de ce fait l'ange protecteur du survivant. Quand enfin réunis, leurs auras scintillantes se présentaient à la porte du Grand Passage, ces entités chaleureuses rechargeait d'amour la balise d'Entre les Mondes et par ricochet la lumière éclatante de celle ci illuminait plus intensément la noirceur du néant. Elle attirait alors comme un aimant les arpenteurs perdus de l'infini.
Le gardien improbable de ce lieu situé en dehors du temps et l'espace était une créature si ancienne que son origine se perdait dans la nuit des temps. Cela faisait des millions d'années qu'il était fidèle au poste, les émotions, sentiments absurdes, ne faisaient plus battre les trois coeurs qui palpitaient dans sa vaste poitrine depuis belle lurette. Imperturbable, il triait, aiguillait les nouveaux venus vers leurs directions respectives : l'Enfer ou le Paradis. Rien de plus, rien de moins! Ses décisions étaient murement réfléchies rien n'était laisser au hasard. D'ailleurs les membres de sa race n'était pas connu pour leur sensiblerie mais pour leur logique imparable et leur connaissance parfaite des rouages du comportement: fut il humains, ou extra terrestre. Car nombreux était ceux qui cherchaient à ruser pour échapper à la sanction du Vénérable Gardien. Mais rien ni faisait et il les déchiffrait si bien ces petits être, il savait lire sur leur face tant de sentiments contradictoires: la colère, le doute, la déception, la peur ou parfois la joie.
Oui Maltherothe, le passeur d'âmes veillait encore et toujours. Perdu dans l'immensité obscure du néant l'ancestrale dragon, le voyageur d'entre les Mondes, attendait l' heure de la relève. -
@epinard a dit dans Décris-moi un mouton :
Emotion, hasard, improbable, déception, qu’est-ce que tu veux écrire avec ça ? Je te jure , la @Kachina si je la rencontre j’aurai deux mots à lui dire !
Tu m'as appelée? Me voilà mon cher ! Ben alors ? Que dois-je entendre au travers de ces lignes ? de la déception ??? de la colère ? Tes émotions me semblent aussi improbables les unes que les autres. Ceci dit, avoue que pour quelqu'un qui avait la ferme intention de me dire 2 mots , tu ne peux que remercier le hasard! Il t'aura permis de doubler la mise, et ce , pour notre plus grand plaisir.
PS : On va remercier Louise malgré tout même si elle ne le mérite pas autant que ça.@Artelise je suis restée en haleine en lisant la suite . C'est une bien jolie histoire !
Ah ! J'avais donc pas rêvé ni louché . il y a bien un nouveau Punk sur le bateau . Bienvenue @Steam-Punk . Ravie de te compter parmi l'équipage. Un coup de maître pour cette 1ère rencontre
@zazoute : autre rencontre, autre émotion.
@Lissilma : on t'attendait tu sais .
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@kachina merci, cette réponse me va droit au cœur .
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Punk à vapeur (heu difficile à traduire, une réf au cyberpunk ?) , Punk à chien, il y aurait comme un début de clan que ça ne m'étonnerait pas, restons vigilants.
Bienvenue @Steam-Punk -
@music le steampunk est différent du cyberpunk
Tapes steampunk sur ton moteur de recherche et tu pourras te faire une idée des codes vestimentaire, de l'environnement et de la littérature en la matière
Steam est relatif aux machines fonctionnant à la vapeur, l'univers de steampunk est un mélange d'uchronie, de sf sur fond de l'ère victorienne fin 19eme debut du 20 eme siecle
Merci de ton intérêt -
@steam-punk bienvenue toute une atmosphère particulière et une philosophie à la frontière de l étrangei ironise blonde
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@artelise Woua merci pour cette chouette rencontre et cette confidence
Cette histoire n'est pas vraiment un texte pour ce jeu, mais bel et bien une Nouvelle que tu pourrais peaufiner et poster dans le Kiosque (en VIP et donc privé).Une idée comme ça, on aime les belles histoires d'amour
@Steam-Punk Ha un peu de fantastique, ça j'adore !
tu aimes JP Jeunet ?
Bon comme je suis enfin au calme j'ai eu envie de poursuivre l'histoire de notre petite abeille
Retrouvez: Son histoire complète
Déjà 3 semaines que son amie reposait dans le champ de l’autre coté de la rivière, elle n’avait pas encore osé y retourner. Mais ce matin, la curiosité fut la plus forte, il fallait qu’elle aille voir, quoi ? elle n’en savait fichtre rien, mais bon à quoi bon lutter ? évidemment le parterre de fleurs avait complètement changé, certaines avaient disparues et d’autres éclosaient à peine, qu’elle eu un mal fou à retrouver la “tombe”. Et alors que la déception l’envahissait, elle entendit plusieurs voix enfantines:
“Par ici tantine, par ici !” elle se tourna et vit de petites fleurs de courgettes qui agitaient leurs pistils comme des enfants sur le quai d’une gare. Elle fonça vers elles, avec une émotion croissante, car elle avait compris qu’il s’agissait des enfants de son amie. Sinon qu’est ce que ces courgettes feraient dans une prairie sauvage ?
Une dizaine de petites fleurs criaient de joie à son approche, elle ne se serait jamais douté ce matin en quittant la ruche, que le hasard allait accoucher d’une si improbable rencontre.
“Bonjour mes chéries, vous m’appelez tantine ?”
En choeur, “Oui toutes les autres fleurs nous ont raconté votre histoire à maman et à toi, et si on est nées ici c’est grâce à notre tantine l’abeille.”
Il n’y avait bien sur plus une trace de son amie, mais il y avait sa progéniture, son petit coeur d’ouvrière et aussi de mère nourricière battait la chamade. Folle de joie de ce bonheur inattendu, elle leur offrit un festival aérien avec looping, piqués et rase motte qui firent éclater de rire les gamines
“WOua ! Ha ha ha, Bravo, notre tantine c’est la meilleure”
“Pfiou les enfants, ça vous a plu ? je vais me reposer, je suis épuisée, mes ailes sont brûlantes de fendre cet air chaud.”
“Oui, Oui Tata, vient d’étendre, nous nous resserrons et ça te fera un lit douillet”
Ainsi regroupées, elles offrirent à leur bienfaitrice, le plus doux des matelas. Notre amie s’y allongea, c’était divin. les petites chantonnant une berceuse pour abeille, elle s’endormit... Zzz
… un troupeau de biquettes arriva et les dévora toutes sans discernement. !
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@delnis a dit dans Décris-moi un mouton :
tu aimes JP Jeunet ?
oui bien sûr et la cité des enfants perdus est tout à fait dans l'inspiration steampunk
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@delnis a dit dans Décris-moi un mouton :
@artelise Woua merci pour cette chouette rencontre et cette confidence
Cette histoire n'est pas vraiment un texte pour ce jeu, mais bel et bien une Nouvelle que tu pourrais peaufiner et poster dans le Kiosque (en VIP et donc privé).je note la suggestion. Merci.
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@delnis Eh bien c'est mignon comme tout
Double like. -
La rencontre :
Le pas lourd des chevaux retentissait dans la cour Elizabeth attendait avec impatience depuis des heures, cette venue.
Espérait disions plutôt car rien n avait été prévu mais ce n etait pas le hasard pour autant.
Chose improbable, il y a encore quelques jours et si légitime aujourd'hui.La lueur du jour, semblait disparaître lentement, elle commençait à douter depuis quelques heures de sa visite .
Que dirait son père, ce serait un vrai coup de théâtre familial, voir pour toute la ville de Londres dans quelques instants. Une chose est sur maintenant, elle ne s emporterait pas comme ce matin ,au sujet de cet homme qui ne la laissait pas indifférente. Disons qu elle essayerait, sa jeunesse et un caractère bien trempé l,ui jouait des tours parfois.Une voix masculine se faisait entendre en bas dans le hall d entrée,c était lui cela ne pouvait êtreque lui .
Elle décida de faire enfin son apparition,elle tenait plus, depuis le temps qu elle tournait en rond dans sa chambre Elle descendit 4 à 4 les escaliers et en rien de temps était déjà face à lui .
Il était habillé tout de noir ,comme à son habitude de la tête aux pieds mais si élégamment qu elle bafouilla légèrement en prononçant son nom à voix haute .Son regard était injecté de sang ,ses mains parfaitement posées sur son haut de forme, mais ces narines vibraient anormalement. Il avait le souffle court et semblait lutter intérieurement pour rester calme en apparence.
Elle connaissait cet homme depuis des mois ,mais au dernier bal en lui prenant la main ,elle avait senti son cœur battre la chamade de façon impromptue et lui avait serré plusieurs fois sa main en murmurant son prénom tendrement a son oreille
Elle qui clamait à qui voulait l entendre que celui ci lui hérissait le poil le plus souvent et savait la mettre dans tous ces états.
Elle faisait passer cela pour une trop grande estime de soi ,un caractère imbuvable, un air hautain, tous la croyait à mille lieux de cette venue spontanée un peu tardive .Il lança alors d une voix ferme et décidée
"Je veux voir votre père, c est urgent mademoiselle Bennett "Elle était déjà en train de vouloir répondre de façon peu adéquate quand celui-ci apparut au coin de la porte de son bureau.
"Entré donc monsieur Darcy ,quel bon vent vous amène à cette heure tardive "
Son père était impitoyable avec tout homme qui s approchait , un tant soit peu de ses 4 filles ,toutes en âges de se marier depuis peu.
Un discussion s en suivit plutôt houleuse elisabeth écoutant tout derrière la porte , dernier rempart à son bonheur.
Elle en était pas certaine mais là elle entendait des mots tels que bonheur bague ,juin ,mariage.....fou d amour, bon partie .....et son prénom sité plusieurs fois.
Son père appela Elizabeth pour avoir sa réponse à une telle question après avoir congédié le gentleman.
Les pas des chevaux résonnaient dans la cour,Il etait passé devant elle sans un mot en ajustant son chapeau sur la tête mais que d émotion dans
son regard en la saluant de la tête respectueusement avant de tourner les talons un brin de déception cependant lié à son simple silence....tout lui..
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