J'ai fait une sélection de 10 textes.
J'attends votre feu vert pour vous faire un post en ce sens.

@music tu as le mien en tous les cas!

@music
"...chacun fait, fait, fait, c'qui lui plait, plait plait, ..."

Quel pied de vous relire, et oui très dur est le choix, le début est rapide, c'était le début du jeu, des textes très courts et assez peu nombreux. Je me suis arrêté à la page 14

Nathan n'est pas comme les autres enfants de son âge.
Leurs jeux l'indiffèrent, il ne comprend pas que l'on puisse prendre du plaisir à taper dans un ballon.
Il ne comprend pas non plus leurs disputes qui se finissent régulièrement en bastons.
Il est capable de rester assis sur un banc tout le temps des récréations, aussi raide qu'un concombre, sans même regarder les copains se défouler sur le terrain.
Il est tout autant hermétique aux marques de tendresse qu'il n'accepte jamais avant d'être familiarisé avec cet autre qui veut ainsi pénétrer dans sa bulle protectrice.

Non pas qu'il ait un cœur de pierre, ce que certains de suite s'imaginent.
Il est juste cloîtré dans son monde que personne ne peut visiter si d'aventure quelqu'un tente de vouloir l'explorer.
Dans son univers, rien ne peut vraiment se définir, rien n'est forcément blanc ou noir.
" Le désir, le plaisir se diluent dans l'espace " : cette phrase de la chanson de Johnny dit ô combien en son for intérieur, bonheur et malheur ne sont pour lui que des mots creux, vidés du moindre sens.

Mais quand je le vois, les yeux perdus dans un ailleurs qui moi m'angoisserait et un sourire si doux qui illumine sa face, je me dis alors que dans notre dimension, s'il n'y a pas vraiment sa place, il l'a bel et bien dans le vaste univers, là où les esprits volent en toute liberté, loin de l'agitation des hommes, loin des problèmes qu'ils ont par eux-mêmes engendrés, loin de leurs agissements qui pour lui ne sont souvent que déraison.

La "folie" revêt bien des visages et se rencontre aussi là où on ne l'attend pas.

Qui est Nathan ? Un enfant classé autiste

.

A demain soir

Je vous ai rejoint ici que le 26 septembre, j’ai donc commencé ma sélection à la page 72.
Ecrire, c’est le faire dans sa passion avec son propre style.
On écrit avec notre âme et notre cœur.
Quand on écrit, on se met à nu, il n’y a plus que la page et nous.
Je vous remercie de l’avoir fait.
Alors j’ai sélectionné 10 textes dans le désordre, représentatifs de tout ce que je viens de dire plus haut.
Les auteurs ne sont pas nommés, les textes n’ont pas été retouchés, je les ai juste mis en italique :

Au crépuscule de ma vie ,l envoûtement s en est allé et il me reste plus que l envie d etre en pagne au fin fond d un village d Afrique.
loin de ce monde j y finirai mes jours sûrement en attendant je souhaite apprendre à utiliser une sagaie danser pieds nus sur ce sol sans béton. laisser toute trace de civilisation dans la dernière ville jusqu à cette ustensile qui me permet d écrire ou de m en donner l air .
Etre populaire m a satisfait pendant longtemps maintenant je veux être anonyme juste l une des leurs et me coucher nue chaque soir dépourvue de tout accessoire
Sans parfum autre que la terre africaine qui pénètre ma chair
Apprenant leur langage comme une enfant .
Buvant l eau des sources fraîches.
Empruntant le chemin de la rivière .
portant sur ma tête tantôt le l eau tantôt du bois
Faire le feu souffler dessus pour maintenir la flamme
Et mourir en terre inconnue.......au son des musiques les plus primitives

parfois la vie nous réserve des surprises ,
ces moments ou l'on ne touche plus terre ,
ou l'on a envie de chanter à tue-tête même s'il n'en ressortira qu'un médiocre son de cloche .
tel un tremblement de terre ,je sens ma vie basculer ,
il y aura bien évidemment un "après" cette rencontre ,
j'ai encore sa voix qui me hante ,
cette manière douce de s'exprimer dans un presque murmure enivrant ,
ce petit rictus désarmant ,
sa moue qui m'a fait définitivement succomber ,
et ce petit soupir apparemment anodin mais qui m'a complètement déstabilisé .
je comprends pourquoi on dit que l'amour rend aveugle .
moi j'ai les yeux grands ouverts,
je vois les couleurs plus vives et belles ,
je respire un air plus pure ,
je me sens invincible.
et j'ai envie de le crier à la terre entière .

Mirage d'un baisé
Pause, odeur de ton cou
Un rêve sans espoir

Je veux bien déposer un murmure à jamais sur tes lèvres. Je veux bien déposer un tremblement de doigts à tes doigts effleurés. De ma bouche à ta bouche, le rêve se précise dans un tendre soupir. Garde mon ombre en toi comme un parfum tenace. Retiens sa trace. Va ! Fuis ! pars ! Je n’essayerai pas de te retenir . Quand tu auras aimé, chanté, haï, et aimé encore, peut-être sauras-tu revenir aux regards partagés, à ce premier murmure enlacé à tes lèvres.

Il est 6h30 du matin, doucement, mes yeux s'ouvrent sur un nouveau jour sur terre.
Dans la chambre, la pâle lueur, du petit matin naissant de mars, vient doucement caresser la légèreté de tes courbes blotties profondément sous les draps.
Tu es tournée vers moi, le dos à la fenêtre comme tu aimes si bien dormir. Et dans ce contre jour clair obscur, je devine à peine, bien que je les connaisse pas cœur, ton jolie petit minois et ta bouche malicieuse.
Tu es là belle endormie de mes rêves, éclatante de présence dans mon retour brutal à la réalité provoqué par un réveil trop tôt.
Subjuguer de ta présence, je me fige de longs instants à t'observer bouche bée. Suis-je vraiment devant une telle scène, merveille incroyable.
Mes yeux abusent de ta beauté rayonnante et je profite de ton inconscience pour chuchoter à ton oreille quelques mots d'amour, espérant benoitement les graver dans la fugacité d'un rêve passant.
Voilà, comme chaque jour depuis longtemps, je me réveille à côté de toi ma belle endormie. Incrédule de la chance que j'ai, et ce cadeau du jour me donne la banane.

Ma solidarité pour Heidi est une planque
Où je peux réaliser que mon père me manque .
Souvenir d'un papa coco qui aimait son travail
Dont il a foutu en l'air , écoeuré , la médaille .
Puis très vite il a décidé de mettre fin à sa retraite
En se tirant une putain de balle dans la tête .
Elles ont dû se marrer les ordures du MEDEF.
Un ouvrier qui part en fumée , c'est tout bénef .
Les journaleux ont fait de mon père
Un banal et malheureux fait divers .
Moi je le déclare victime du capital
Et je lutte pour obtenir la peine capitale .

Des balais, du vent, de l'air ! Lui dit-elle, avec sur les lèvres, presqu'un sourire même.
Tu n'es qu'un con sciant toute l'harmonie que nous avions mis tant de temps à atteindre.
Ne crois pas que je vais me morfondre, en pleurer des rivières, ou même seulement geindre.
Parce que, de plus vertes vallées, des monts et des merveilles, tu désires et tu aimes.
Tu n'as pas ruiné la moindre parcelle de joie en moi,
car tout autant, je n'éprouve plus, sais-tu, le moindre émoi pour toi.
Point de tristesse, mais allégresse, mon coeur est de nouveau en liesse,
à l'idée d'être libre, de ne plus être tenu par toi en bien trop courte laisse.
Serait-il inconscient de vouloir battre plus fort, de vouloir déballer les différents tempos,
de l'adagio à l'allegro, mais plus jamais moderato ?
Ma liberté, je ne l'ai jamais rêvée car je la vis au gré de mes envies,
à la recherche des plaisirs, de ceux encore inassouvis.
Adieu donc, toi qui n'es plus mon sucre d'orge, mon petit caramel,
envolons-nous chacun, loin l'un de l'autre à tire d'aile.

Qu'est la vie ?
Est-ce naître ou mourir ?
Le premier cri peut être la représentation de la souffrance ressentie pour la venue sur terre et l'abandon d'un lieu apaisant et rempli d'amour.
A chaque réincarnation, un détail, même infime, permettra peut-être de lever un coin du voile.
Mais combien en faudra t'il ?
A la troisième, la quatrième ... sans doute prendrons-nous conscience que nous avons déjà vécu ici ou dans un autre lieu, sous une autre forme, à une autre époque ...
Et à chaque passage vers un ailleurs inconnu, les partants transmettront aux arrivants, une maie renfermant les souvenirs des vies antérieures.

La frégate pirate, devenue corsaire, puissamment réarmée de 8 canons à Toulon fut renforcée par une quinzaine de canonniers, une trentaine de mousquetaires, un scientifique, un chirurgien et 5 missionnaires. Evidemment elle changea d’étendard et fût rebaptisée “Plume de Lys”.
. . . . Elle se faufila au crépuscule dans le détroit de Gibraltar, à la barbe des anglais, puis les jours suivants fit escale aux Canaries 2 jours pour préparer la mission de notre bon Roy. La cale regorgeait de fruits frais, de porc et de morue salés et de tonneaux de vin d’Anjou, ça a du bon de servir le Roy quand même !
Elle observa de loin l’immense Sahara mauritanien, apercevant des caravanes mauresques qui seules se risquent dans cet océan de sable. La fournaise du désert faisait vibrer l’air et rendait la vision complètement déformée comme s’ils étaient déjà victimes d’un mystérieux envoûtement de leurs marabouts. Ils étaient bien contents d’être en mer, à la fraîcheur et pensaient tous que ces gens étaient complètement fous.
*Après trois jours à longer la côte, la “Plume de Lys” mouilla dans l’estuaire du fleuve Sénégal, la frontière nord du pays éponyme, près du port de Saint-Louis, évidemment. La mission était un genre de test militaire: attaquer et christianiser un village de sauvages.

. . . . Ces êtres étranges, arriérés, parfois cannibales, totalement illettrés, vêtus de seuls pagnes et armés de sagaies comme dans l’Europe préhistorique et surtout, surtout, sans lumière christique ! Une mission terrestre complètement inhabituelle pour nos marins, mais quand on œuvre pour “Dieu et le Roy de France”, on doit conquérir le monde !

. . . . Il faisait une chaleur accablante, et tous regrettaient déjà la douce brise marine et les embruns salés. De plus ces nouveaux uniformes sont certes très élégants pour parader sur le pont du navire, mais sont une véritable torture dans la savane. Mais bon, il faut bien impressionner ces “animaux”.

Deux indigènes, plus dressés qu’éduqués, leur serviraient de guide. L’opération étant terrestre c’est le Lieutenant Athos qui dirigera l’attaque. Deux canons furent acheminés à dos de mulets, il est clair que quand tout cet arsenal cracherait sa mitraille, la panique allait vite inciter ces mangeurs de chair humaine à se prosterner devant leurs nouveaux maîtres… A suivre

Venue de la partie la plus septentrionale du Royaume, là ou la neige et le froid sont éternels, La "Mort Blanche" était le synonyme parfait pour évoquer la douleur et le désespoir. La "Mort blanche" la simple évocation de ce nom faisait frémir les plus endurcis des guerriers. Qu'était elle vraiment? Nul ne le savait! Démon? Déesse? Ange du trépas? Qu'importait le nom dont on l'affublait, le résultat après son passage était toujours le même. Des morts par dizaines si on avait de la chance ou que cette terrible entité éprouvait ce jour là de la miséricorde ou de la compassion. Mais très souvent hélas après son départ, aussi furtif que sa venue, les gardiens des cités visités ne pouvaient que constatés impuissant les centaines trépassés gisant au coeur même des hauts murs. Esprit vengeur assoiffé d'âmes, la "Mort Blanche" n'hésitait pas à arpenter les champs de batailles si ces derniers osaient avoir lieu pendant les jours sombres et glacés de l'hiver. Moissonneuse intrépide et avide , elle récoltait alors d'un simple passage des milliers d'existences. OUI le simple fait de songer à la "Mort Blanche" rendaient les plus intrépides, hésitant et tremblant de peur et les guerriers les plus redoutables se signaient avec ferveur redoutant de croiser le chemin d'une telle calamité.
Et voila qu'en cette nuit, elle avait décider de se frayer un chemin dans la citadelle du bord de mer. Au détour d'une ruelle, son périple l'amena à croiser le chemin de l' allumeur de réverbères. Son regard glacé, couleur d'iceberg se focalisa sur le pauvre hère et quand il cria de sa belle voix grave légèrement enrouée:

.- Oyez, oyez braves gens, il est minuit et tout est calme!
La "Mort Blanche" décida magnanime de lui laisser la vie sauve. Croire que tout était tranquille alors qu'elle irait par les ruelles et venelles faire provision de vies lui semblait si ironique que cela méritait bien un geste de bonté de sa part.

@music

@music Que c'est beau et si bien présenté, un bel Hommage :

Alors là le bateau a vraiment pris le large, les marins d'eau douce sont devenus des vieux loups de mer et le Navire fend les rouleaux du papyrus numérique, les mots éclaboussent le pont. Aussi le choix fut cornélien, humour, poésie, coquineries, fantastiques, histoires, souvenirs, thrillers, etc... quel festival mes aïeux dans cette quinzaine de pages

Mais bon comme c'est un jour spécial pour @Heidi

Quand je ferme les yeux, j’arrive encore à me rappeler sa peau si douce et rugueuse à la fois. La peau de sa main plus exactement. C’est celle d’un homme, d’un travailleur, qui pour subvenir au besoin de sa famille, pourtant pas si nombreuse, travaille à deux endroits chaque jour. Ne lui parlez pas des 35 heures, il en fait minimum 70 par semaine et il trouve encore le temps pour cela, prendre le pain de sa fille, la faire traverser la route et l’emmener.

Oui mais où, me direz vous ? Si vous saviez, je suis sûr que vous seriez vous aussi ému ! Alors gardons un peu de suspens encore.

Sa main, sa main, si grande, si puissante, voilà ce dont je me souviens le plus de lui, avec elle j'étais en sécurité. Parfois en sortant de la voiture, il me murmurait à l’oreille pour ne pas vexer ma petite sœur, “tu es la meilleure ma grande”, J’avais le cœur qui battait la chamade de l’entendre parler ainsi, c’était un homme du silence, des phrases courtes, des mots choisis au mieux malgré sa condition modeste.

Voilà on y arrive, cet homme au regard bleu délavé, qui passait son temps à réparer des voitures les mains dans le cambouis, cet homme est mon PERE ....

Le premier homme de ma vie et pas des moindres. Ce n’est pas un papa gâteau ou glace, non, mais un papa extraordinaire qui cuisine le matin tout ce que l’on aime tous les deux, disons le dimanche matin surtout, vu son emploi du temps chargé. De ses grandes mains encore un peu noires aux ongles, qui parfois me faisaient honte plus tard à l’adolescence !

Un homme de l’ombre qui aimait la..... lumière de la scène .....cette main, ce pied, cet œil m’emmenait à la danse, attention sans tutu sans fioriture, celle que l’on appelle modern jazz et là de 6 à 11 ans. J’ai dansé pour lui, seul spectateur admis aux cours, car il avait retapé la vieille Peugeot de la prof et qu'elle savait son bonheur unique à voir danser sa fille. Son œil, son oreille, son pied ne faisaient qu’un, il battait la mesure de façon retenue, doucement, mais je le voyais.

Alors comment voulez-vous qu’un autre homme rivalise avec ce mec d’un 1m80 aux dents blanches mais au sourire rare, aux cheveux gris, séduisant même dégarni.

Celui qui m’avait fabriqué une bibliothèque entière dans ma chambre pour mes précieux livres, m’avait offert le premier ordinateur du quartier, un Amstrad 464 à cassette dont j’entends encore le bruit, quand je pense à celui ci strident et mélodieux tout à la fois. Celui-là même qui nous permettait d’inventer des programmes, disons plutôt de les copier en version dont j’ai oublié le nom !

Cet homme simple et complexe à la fois .... mon père

Qui aurait rêvé, m’a t il avoué plus tard, de monter sur les planches pour exprimer une part de lui qui restera pour toujours inconnue !

Cet homme qui fait des œufs brouillés au petit matin, qui écoute de la musique classique comme d'autres du rock ou du reggae avec la même passion.

Cet homme dont le prénom en français signifie “lance loin”. A toi, à tes 83 printemps, qui a passé ta vie à veiller sur moi et moi maintenant qui le fait sur toi ....

@delnis
Cela me touche vraiment.....énormément merci !

@Delnis @1TEL44 @ayamé @vi-king @kachina @Music @Lissilma @Yoyo .....et autres écrivains en culotte courte

Voilà 4 mots pour le reste de la semaine que je vous offre pour cette nouvelle session entremêlée d histoires déjà parues que chacun peu choisir de rééditer .....en plus

Salé
Dévoiler
Neige
Curieusement

A vos plumes mes amis si vous me permettez de vous appeler ainsi

je ne suis pas quelqu'un qui aime se dévoiler au premier abord ,

et je remercie @Heidi d'avoir créé ce sujet qui me permet curieusement de poser ,parfois sans pudeur ,des mots dont la saveur est plutôt épicée .

Car je ne suis pas blanc comme neige et il m'arrive de flirter avec l'indécence ,

eh oui ,

j'aime le sucré ,le salé et quand cela devient croustillant ,je m'en délecte .

merci encore petite fille de la montagne et de très bonnes fêtes à vous tous ^^

@vi-king De tous les membres de ce forum tu es" l'un des cents "que je préfère .

Si c'est pas une déclaration d'amour ça !

@music carrément !

Malgré mon emploi du temps chargé à cause grâce à ma smala, j'ai pris 1/4 d'heure pour vous concocter un petit texte .

Elles auraient bien aimé, mes 3 poupettes, que chaque matin de cette semaine de vacances puisse dévoiler
une belle couche de neige d'un blanc étincelant sous le soleil de décembre,
quant à lui bien présent dans un ciel d'un bleu pur.
A sa place, ce sont des gelées blanches qu'elles découvrent, qui décorent joliment la végétation.
Curieusement, elles ne sont pas trop déçues car les voilà à s'extasier devant des toiles d'araignées
qui ressemblent à des dentelles d'une finesse qu'aucune main humaine ne saurait reproduire.
Ces merveilleuses créations leur suggèrent qu'une petite fée clochette va peut-être venir danser
sur les fils de ces toiles d'argent.
Et puis, elles trouvent très drôle de faire craquer sous leurs pieds les cristaux d'eau gelée.
Mais il faut par contre se méfier des plaques de verglas, traîtres compagnons de ces gelées matinales.
Même si elles étaient salées, ce qui n'est pas le cas dans mon quartier, rien n'est moins sûr
qu'elles disparaissent comme par enchantement.
La froidure du solstice d'hiver rappelle ainsi à tout un chacun qu'il est bon de rester à la maison,
surtout quand il s'agit de profiter du rassemblement familial où jeux, rires et chansons
égrènent des journées aux couleurs de la joie et du bonheur.

Photo d'une partie de mon jardin prise ce matin.

@ayamé jolie source d'inspiration ta smala !

@heidi Allez un peu de chaleur

Salé, Dévoiler, Neige & Curieusement

. . Sa peau était blanche comme neige et contrastait avec le noir ébène de la sienne. Allongés sous un cocotier, à l’aube d’une nuit de tendresse, ils se réveillaient et sans un mot, se regardaient. Curieusement, la faible lueur du soleil levant faisait ressembler la scène à un film muet en noir et blanc, à une photo des studios Harcourt. Il y a des moments où les mots sont inutiles et seraient même incongrus, car incapables de décrire leurs sensations sans les trahir

. . Le couple enlacé, laissait le soleil réchauffer leurs corps fatigués. Il caressait délicatement ses longues boucles brunes pendant qu’elle se délectait en léchant la sueur salée de son puissant pectoral imberbe.

. . Elle poussa la couverture qui dévoila ses petits seins fermes et piriformes qui pointaient insolemment avec l’arrogance de ses 20 ans. Il les effleura de la pointe de sa langue, elle gémit et referma les yeux. Sa douce main de pianiste frôlait sa cuisse de haut en bas et de bas en haut comme dans une sonate, il avait des doigts de fée. Elle émit une gamme de notes inconnues du solfège, mais tout à fait classique pour la symphonie du plaisir…

@delnis Quel talent!

@yoyo Je suis à bon école, ici j'ai tant appris
content que ça te plaise

@delnis aya caramba mon ami! pour de la chaleur annoncée. C’est Chaud devant ! On a fini par te dévergonder

On se croise tous les jours dans les rues de cette ville mais tu ne me connais pas. Et pourtant, à chacune de nos rencontres fortuites, j’aperçois dans ton regard, cette lueur de convoitise, Oui, je sais comment attirer ton attention à ton insu. Je suis , le jouet de tes rêves , mieux encore, la poupée aux allures de Vénus cyprine.

Je sais que tu te retournes à mon passage, je sais aussi que tu admires mes courbes galbées .Un peu comme tous ces hommes à la plage à la vue d’un bikini . tu es troublé . Mes rondeurs attisent ta soif de plaisir. Tu rêves d’être celui qui me tient entre ses mains, de me faire roucouler sous tes doigts, de me posséder, de faire de moi ton esclave soumise prête à satisfaire tous tes caprices. Tu envisages des escapades voluptueuses, de te lover dans mon intimité comme dans un sofa moelleux.

Je suis prête à te suivre et t’emmener sur des chemins d’amours buissonnières. Je veux bien exaucer la moindre de tes folies. Mais, prends garde à toi, je saurai me venger si tu perds les pédales, je ne tolérerai aucun écart.

Je te donne rendez-vous sur le parking. Tu me reconnaîtras, j’ai mis ma plus belle robe couleur rouge flamboyant.

Mais qu’est ce que tu attends ? Allez ! Dépêche toi ! On ne fait pas attendre une Ferrari.