Femmes ( A celles qui luttent et à celles qui meurent avec leurs enfants dans la Manche ou battues par leur mec dans leur salon )

@heidi Femmes est donc mon mot ( d'hiverses les femmes bien sûr )

@ayamé Bon shoah

@heidi coucou à tous! En rapport avec l'hiver, je dis snowboard parce que ça fait trop longtemps que j'ai pas pratiqué la glisse... ca me manque ... A vos planches!

@1TEL44 @ayamé @Cubix @Delnis @music @plume @Morphée @icescream @Lissilma @vi-king @kachina ouvert à tous.... @Lecteur

Je résume les mots obligatoires pour 72h sont sinon c est free ....

Neige
Femmes
Brouillard
Snowboard ........

Amusez vous

@heidi Alors maintenant faut être bilingue pour participer à ton jeu . Je te préviens j'ai contacté le syndicat et c'est à la Capitaine de payer l' interprète , je t'enverrai donc la note .

@1tel44 planche des neiges si tu veux ....ah ah ah toi vraiment

Je vends des planches à neige ( et paf un deux en un d'entrée ) à des femmes irakiennes en leur faisant croire qu'elles pourront atteindre l'Angleterre avec leurs enfants . Je suis plutôt débrouillard et je ne fais rien de mal , la preuve la police ferme les yeux . Pis avouez que la Manche accuse un certain retard sur la Méditerranée .

@1tel44 : c'est à dire, même si cela dérange et il n'y a que toi qui puisses le faire.
Bravo pour avoir eu cette idée de mettre des planches à neige à la place des zodiacs .

Voici mon texte .
" Du rhum, des femmes, c'est ça qui rend heureux. Que l'diable nous emporte, on n'a rien trouvé d'mieux ".
Cette chanson tourne en boucle dans sa tête, comme si le disque était rayé.
Quelle soirée ! Louis a du mal à émerger tant elle fut trop arrosée. Il a la tête dans un épais brouillard
et sa vue semble comme brouillée par de minuscules flocons de neige.
Mais où sont donc passés tous ses potes ? Un silence de mort règne dans la maison, il n'entend pas un seul ronflement,
alors que d'habitude, c'est un vrai concours à qui sera le plus bruyant lors de ces fêtes qui se terminent toujours
par des états quasi comateux.
Il essaie de réfléchir, mais ses pensées glissent trop vite dans le dédale de ses neurones :
on dirait qu'elles font du snowboard comme sur les pistes noires d'Avoriaz.
Il se redresse péniblement et découvre alors à ses côtés une charmante demoiselle, nue comme un ver,
mais le visage encore très maquillé. Et là, en la voyant, il se souvient.
Cette soirée était en son honneur, pour l'enterrement de sa vie de garçon, et ses amis avaient prévu comme cadeau
cette jolie poupée digne du cheptel d'une certaine madame Claude.
" J'ai passé du bon temps, on dirait ", se dit-il en souriant.
Mais quand il vit l'heure qu'indiquait le réveil posé sur la table de chevet, c'est l'effroi qui l'envahit.
Sa fiancée allait arriver d'une minute à l'autre car il était prévu qu'ils aillent ensemble choisir son costume de marié !

Soldat Louis - Encore un Rhum

Bonjour à vous.
1Tel44 j'ai bien aimé ta prose mais fallait oser! THème pour un prochain topic "L'humour peut il nous permettre de débattre de tout?" vaste question.

Cela faisait plus de quarante années que l'homme arpentait le massif montagneux en qualité de garde forestier. Gilles Belgarde ou "Renard argenté" comme l'aimait à l'appeler les gens du village n'était plus, et depuis longtemps, un novice dans la recherche de personnes portées disparues dans la forêt... SA FORET! Son surnom, il le devait à la couleur de ses cheveux, ils étaient devenus blancs en l'espace d'une nuit. Le temps d'une rencontre qui l'avait marqué à jamais! L'homme soupira longuement, il est des souvenirs indélébiles qui peuvent s'imprimer dans la chair et dans l'âme à jamais. Gilles en était conscient et chaque hiver ravivait sa mémoire.
Mais en cette splendide matinée hivernale, il arpentait seul comme toujours le massif forestier de son coeur. Une violente tempête de neige y avait déposée une magnifique couverture blanche ouatinée comme un édredon de plumes. Cependant subsistait encore par endroit la trace incongru d'un snwoboard, . Telle une limace géante cet engin avait laisser une trace ténue sous les sapins givrés.
Renard Argenté grommela entre ses dents. L'imprudence de certains citadins en quête de sensations fortes les amenaient à se conduire comme des imbéciles. Faire du hors piste en cette saison était suicidaire surtout quand ELLES étaient dans le coin!
ELLES! Un frisson glacé courut le long de la colonne vertébral de l'homme.
ELLES... elles étaient les filles du général hiver et d'une chasseuse d'âme.
Ces femmes d'une beauté à couper le souffle apparaissaient souvent lors d'une disparition de promeneurs. Lorsqu'un brouillard glacée, s'étalait, s'enroulait et glissait sur la montagne comme un vêtement de brume leur venue était assurée tout comme la mort des promeneurs inconscients. Etaient elles cruelles? Renard Argenté ne le croyait pas, bien au contraire il songeait que c'était leur compassion pour les faibles être humains qui les faisaient arpenter les sentiers enneigés et désertés de la forêt. En prenant dans leur bras blancs, les inconscients, en les enlaçant avec amour tout en les berçant d'une douce voix, les femmes de l'hiver les faisait sombrer dans un sommeil bienheureux. Elles les faisaient doucement passer de vie à trépas sans souffrance ni tension. Le baiser et l'étreinte de ces belles dames blanches étaient mortelles pour tous sauf...lui.
Pourquoi l'une de ces déesses lui avait laisser la vie sauve autrefois, alors qu'il n'était qu'"un jeune homme fougueux perdu lui aussi dans ce massif montagneux. Il ne le savait pas et ne le saurait probablement jamais et puis qui était il pour juger les actes d'entités millénaires! Mais il était là et en remerciait chaque hiver les Belles Dames et depuis lors son rôle consistait à rechercher après les nuits de tempête les promeneurs égarés afin de ramener leur dépouilles glacées afin que leur proches puissent faire leur deuil. Telle était la fonction du "Renard Argenté" en ce jour d'hiver!

BOn week-end à tous!

@lissilma : waouh, j'adore ton histoire ! Mon enfant intérieur te dit grand merci. Double like .

@lissilma merci pour cette autre et très agréable lecture. Bon we !

Je ne suis pas inspirée pour le moment. Les nouvelles du jour assombrissent ma belle vision lumineuse, puis je préfère faire un ange dans la neige que de faire du snowboard. J'ai encore du temps, mais ne suis pas certaine que je serai en mesure de vous livrer ma phrase tant attendue (vous voyez, encore un sarcasme !) dans les 72 h. Par contre, vous êtes magnifiques sous vos plumes

@music : merdum, tu as casé 2 mots dans ton com, il ne t'en restait que 2 ( femme et brouillard ) faciles à caser
vu ton angle de vue et ton texte serait valide. Complète-le, belle amie, tu peux le faire .

@ayamé Et lait froid pour une gueule de bois c'est pas recommandé.

@ayamé je déjeune en tête à tête et je m'en occupe

@lissilma Waouh aussi...

Un sieste après :
Le brouillard assombrit l’âme des femmes, qui préfèrent faire un ange dans la neige plutôt que de surfer en snowboard, pour envoyer leurs cœurs dans les étoiles à la lune scintillante.

" Tombe la neige, il ne viendra pas, ce soir, et mon coeur s'habille de noir, tout est blanc de désespoir.
" Triste certitude. Le froid et l'absence, cet odieux silence, blanche solitude " ( Adamo ).
Malgré le brouillard qui voile son regard noyé de trop amères larmes , elle s'active frénétiquement
pour créer une femme à genoux, tendant les mains dans une ultime supplication vers cet homme
avec lequel elle a vécu une folle passion mais qui maintenant se détourne d'elle.
Tous les sentiments les plus violents la ravagent : la rage et le désespoir principalement, et elle ne réalise pas
qu'elle sombre inexorablement dans la folie. Sa raison, telle un surfeur sur snowboard,
chevauche des vagues de démence qui se succèdent à un rythme effréné, de plus en plus violentes...
Puis, arrive ce jour où elle choisit de se murer dans l'indifférence la plus totale.
Elle ne parle plus, ses yeux ne regardent plus, elle s'est réfugiée dans un ailleurs
qui ne ressemble à rien d'autre qu'à un abîme sans fond.
A partir de ce jour devenu sans fin, elle est morte au monde.
Elle, c'était Camille Claudel dont " l'implorante " restera l'oeuvre la plus émouvante qu'elle ait conçue.

Benjamin Biolay - Comment est ta peine ? -