@Coyotito j’aimerai bien qu’il en soit ainsi. C’est vrai que j'avais un bon fil conducteur et puis j’ai été interrompue, freinée dans ma lancée comme on dit . Mais Comment résister à un bain de soleil, une limonade, et une papote avec les copines ? Hein ? Qu’aurais-tu fait à ma place ?
Je me rattraperai promis ! Je réfléchis sur la prochaine destination .

@Kachina Un bain de soleil avec des copines ?

S'éveiller sur les aurores boréales colorant ses cieux est son rêve. Il en est obsédé, cet ailleurs où la couleur verte règne sur un paysage blanc.
C'est la mine désolée mais le cœur dansant de joie qu'il a dit non, il ne veut pas devenir le chef de la horde. Quitte à se faire chasser du versant de la montagne où ses ancêtres, des siècles auparavant, ont élu domicile, il n'abandonnera pas son rêve.
Son avenir à lui, c'est auprès de ces plaines blanches immaculées. Là-bas, il sera un loup solitaire, un vrai, et ma foi ! Ce rôle, il l'aimait bien.

@cupide je savais que tu viendrais . J’ai donc bien fait de laisser encore un peu de temps avant de relancer.
Cela ne saurait tarder. Je m’absente et ferai ça à mon retour

@Les-Plumes

Ravie de vous retrouver et Désolée pour cette longue parenthèse . Je ne vous avais ni oublié, ni abandonné, ni rien de tout ça . Me voilà de retour. Point ! Et de retour surtout avec quelques idées d'exercices d'écriture . Il y en a pour tous les goûts . J'espère vraiment que parmi les 3 suggestions qui vont suivre, votre "muse" saura trouver l'inspiration et nous surprendre surtout ! Mais j'ai confiance en vous !

Juste merci d'annoncer le numéro que vous aurez choisi avant de déposer votre texte .

Belle fin de soirée . Et à très vite .

1. Choisissez un fait divers, Revisitez le et faites-en un petit conte

2. Décrivez la cérémonie d’un mariage vue dans les yeux d’une petite fille de 7/10 ans.

3. Baleine géante ? Requin-tigre ? Poisson multicolore ? Tortue, coquillage, Ou même épave abandonnée ? Mettez-vous dans la peau d'un habitant de la mer et racontez-nous votre quotidien ou vos aventures en vie sous marine !****

@Kachina
ce sera le N° 1 pour moi.

2. Décrivez la cérémonie d’un mariage vue dans les yeux d’une petite fille de 7/10 ans.

J'ai pas aimé la journée d'hier. Mes parents m'ont obligé à mettre une robe blanche avec pleins de rubans pour le mariage du cousin Christian, ils disaient que j'avais l'air d'une princesse mais moi j'aime pas les robes. Quand j'serai grande, je mettrai que des pantalons.
Et pis comme ça, le cousin Christian arrêtera de soulever ma robe quand j'en mets une, il dit que c'est rigolo mais moi, y m'fait pas rire.
Et pis aussi, y avait plein d'monde et j'les aime pas presque tous. La mariée, j'devrais pas l'dire mais elle est moche. C'est drôle mais le cousin Christian ne lui soulève pas sa robe à elle, faut croire que ça se fait pas à la mairie ou à l'église.
Mes parents m'ont aussi obligé à tenir sa traîne à la moche, j'avais envie de tirer dessus, on aurait rigolé. Surtout à l'église, hi hi rien que d'y penser.
Et pis c'était long la messe du mariage, qu'est-ce que je me suis fait ch.... J'avais même pas l'droit d'avoir mon smartphone. Quand j'vous dit que c'était une journée pourrie.
Ah, et pis le soir, bouffer à la salle des fêtes, que des trucs dégueux, moi j'voulais des frites avec du ketchup, et ma mère m'a dit de la fermer et de faire comme tout l'monde. Mais moi j'les aime pas les autres, pourquoi j'dois faire comme eux ?
Et si j'y disais à ma mère que la moche elle a léché la bouche de papa dans les toilettes tout à l'heure ?
J'ai pas aimé la journée d'hier, j'me marierai jamais, on s'emmerde trop dans les mariages !

@Coyotito mdr

Baleine géante ? Requin-tigre ? Poisson multicolore ? Tortue, coquillage, Ou même épave abandonnée ? Mettez-vous dans la peau d'un habitant de la mer et racontez-nous votre quotidien ou vos aventures en vie sous marine !****

Je ne suis qu'une pauvre moule, tellement frustrée de rester ad vitam eternam accrochée à mon rocher. Oh, je ne suis pas si malheureuse, je ne souffre pas de solitude comme certains, qui errent solitaires dans l'infini des profondeurs océanes. En effet, je suis très entourée par mes nombreuses consoeurs, scotchées tout comme moi à notre support de pierre. Mais j'avoue que cette situation ne signifie pour moi rien d'autre que de la promiscuité : bien souvent, trop souvent, elle m'étouffe. Et notre tranquillité, je la trouve bien trop lénifiante.
A force de ne voir que la couleur encre de leur coquille, je broie du noir. Je suis une moule dépressive : je suis ? Non, j'étais car depuis quelques jours, j'ai un adorable copain : un crabe petit pois qui est venu s'installer en mon sein. C'est avec vraiment grand plaisir que je lui offre le gîte et le couvert : je me sens enfin utile à quelqu'un puisque je lui procure une sécurité à nulle autre pareille, le protégeant ainsi de tous les dangers qui menacent à l'extérieur où il y a tant de prédateurs.
Certes, nous sommes tous les deux des prisonniers à notre façon, mais on se console en se racontant des histoires. Comme celle du poisson-clown Nemo, ma préférée, parce qu'elle narre d'incroyables aventures qui me font frissonner dans ma coquille, ça me sort de mon habituelle léthargie.
Et puis surtout, y sont développés les thèmes de l'amitié, de l'entr'aide, du partage, etc.
Je regarde alors mes soeurs avec plus de tendresse et ne me plains plus de notre cohabitation forcée. Je veux apprécier ma vie pourtant monotone parce qu'une rumeur dit que notre tranquillité peut ne pas durer jusqu'à la fin de notre vie car nous risquons de finir un jour dans l'assiette des humains.
" Crabinou, mon choupinou, unis maintenant pour le meilleur comme pour le pire, nous mourrons alors ensemble et ça, c'est bête à dire, mais ça adoucit ma peur de finir ainsi ".
PS : humains, vous utilisez comme expression " être comme une moule accrochée à son rocher " pour exprimer le fait de ne pas vouloir lâcher la sécurité d'un monde connu, vous vous bercez d'illusions : comme pour nous et tout ce qui vit en ce monde, la sécurité n'est nulle part garantie à 100%, alors, osez sortir des sentiers battus, soyez donc des Nemo .

@ayamé C'est original, ça me plait beaucoup !

@Coyotito : ton texte m'a bien fait rire, j'ai adoré. J'ai supplié ma muse de me trouver un thème qui ne paraisse pas trop fade à côté de ta plume si pétillante.

@ayamé Je suis flatté. Mais il me semble manquer de poésie lorsque j'écris quelque chose, la sensibilité féminine fait peut-être la différence.

@Coyotito : masculin et féminin sont complémentaires, comme le yin et le yang qui ne seraient rien l'un sans l'autre .

@ayamé J'aime particulièrement ton post-scriptum, assez inspirant et très juste

@Coyotito Ton récit de mariage était bien vu à travers les yeux d'une enfant, sur tant de choses ! Mais j'espère quand même qu'une petite fille ne parle pas comme ça

@Music Si j'avais dû utiliser le vocabulaire des gamines de mon quartier, j'aurais dû mettre des #&*@ ♪¶³ à la place des mots !

@Coyotito Misère

J’ai choisi l’option numéro 3

Tipitipitipitip…Tipitipitipitiiiip... Rien à droite, rien à gauche… Tipitipitipitippp…

Ah le shopping ce n’est pas évident en ce moment, on ne trouve rien. J’ai beau agiter mes antennes dans tous les sens, c’est le désert, rien, nada de nada. Décidément, c’est pénible, cette coquille n’est pas pratique, ronde et trop serrée, je peux à peine respirer, et la couleur n’est pas top, pfff c’est pas terrible d’être une Bernard-l’hermite.

Marre, j’ai beau chercher, il n’y a pas beaucoup de choix, celle ci, trop grande, celle là, il y a un trou…

• Alors, tu trouves quelque chose ?

Antoine le homard me salue avec la pince et se moque ouvertement de moi, ce qu’il fait d’ailleurs en toutes occasions. Je le snobe et fais semblant de ne pas le voir, surtout qu’il grignote un reste de poisson, beurk… pas très appétissant. Allez, c’est reparti.

Tiens, kécèkça ? Je m’approche de quelque chose de rose à moitié enterré dans le sable. Une coquille ! Je m’approche encore mais je m’arrête brusquement : un gros crabe gris est là, en plein repas d’une petite palourde et ne semble pas décidé à bouger. Les pinces menaçantes, il me fixe méchamment de ses yeux mobiles situés au bout de deux sortes d’antennes. Ok… je ne suis pas une bagarreuse et je préfère prendre la tengeante, tandis que le crabe se remet à manger tranquillement. Ouf, je l’ai échappé belle.

Vraiment je commence à désespérer. Soudain, une ombre géante passe tout près dans une tornade de sable. Un oiseau marin en plongée vient de happer le crabe dans son bec et remonte vers la surface. La voie est libre et surtout le sable déplacé par l’oiseau a dégagé la coquille qui est à présent accessible. Je m’approche de la chose et je la scrute sous toutes les coutures, enfin si on peut dire. Elle est parfaite et semble tout à fait à ma taille. Je regarde autour de moi, personne en vue. En effet je suis très pudique et il n’y a pas de cabine d’essayage ici. Je vais pouvoir sortir discrètement de ma coquille étroite pour me glisser dans la nouvelle qui, ô joie, me va à merveille et surtout j’adore sa couleur, orangée et blanche. Dommage, pas de miroir ici pour que je puisse m’admirer en prenant des poses, mais peu importe, je suis à l’aise dans mon nouvel habitacle et je décide d’aller me promener du côté du grand rocher gris où se réunissent généralement mes copines.

En chemin j’ai retrouvé Antoine et finalement me voilà partie, pince dessus pince dessous avec le beau homard qui me fait les doux yeux. Quel dragueur celui-là !

• Alors, comment me trouves-tu ?
• Tu es très belle Cannelle. Allez, je t’invite, on va fêter ta nouvelle maison au resto !

@ytica J'imagine bien la bernard l'ermite se regardant dans un miroir, un coquillage bien lisse et nacré ferait l'affaire.

Je m'y colle, et vous lirai ensuite comme à chaque fois.

Fait divers transformé en conte.
En cette belle journée d'été, le quatre cousins avaient obtenu l'autorisation d'aller passer l'après-midi à la plage.
Munis de serviettes et maillots de bain, de la crème protectrice et des lunettes de soleil dans un sac à dos, voilà notre équipe qui dévale la pente en direction du Rocher.
La plage est bondée, le soleil ardent, et la digestion n'a même pas encore commencé...

• Et si on escaladait un peu les rochers ?
• Bonne idée !
  Tous partants.
  Et que je grimpe, que je redescende, chacun s'arrêtant un instant pour jouer avec les crevettes et les petits crabes dans les anfractuosités.
• On aurait dû emporter les crochets !
• On y pensera demain, il va pleuvoir !
  De blocs de rochers en blocs de rochers, les acrobates arrivent sur une plate-forme idéale : à moitié ombragée, bien plate, quoique légèrement pentue, tous quatre peuvent s'y installer.
  Ils bavardent à bâtons rompus. Mais le temps passe...
• Zut, je n'ai pas ma montre !
• moi non plus...
• Bah... au soleil... 17 heures ?
• Ouep... ben faudrait se bouger un peu, car c'était marée montante !
• T'es sûr ?
• Ben si j'te l'dis...
• Alors faut y aller dare-dare !
  Suivons-les sur le chemin inverse ...
  des
• Ohhh
• Zut...
  fusent en voyant qu'il faut grimper encore plus pour rejoindre la plage.
• C'est la fin des haricots... On ne pourra pas passer, là-bas !
  Effectivement, la mer est haute, et face à eux il n'y a plus qu'une falaise abrupte...
• Ah ben nous voilà bien ! On peut même pas prévenir les parents.
• Mon père va me tuer !
• Ma mère va m'interdire les sorties pendant un an, pleure la plus jeune des deux filles.
• On n'a pas le choix, on fait demi-tour jusqu'à la petite plate-forme, là-bas...
  Et c'est là qu'ils patientent. Ils parlent peu. Sauf pour lancer des suppositions telles que :
• les parents vont nous croire noyés
• les parents vont lancer une alerte de disparition d'enfants !
• les gendarmes vont nous chercher partout !
• la soufflante qu'on va se ramasser...
  Arrive le moment où ils décident de repartir... le niveau de la mer a effectivement baissé... Ils aperçoivent la plage où quelques dizaines de personnes sont encore allongées...
• tu vois ! il doit au moins être 18H !
• Qu'est ce qu'on va prendre !
  Plus qu'une trentaine de mètres avant de toucher le sable, mais ici, il y a un encore un joli creux envahi par les eaux..
• ... est ce qu'on y a pied ?
• attend, je suis le plus grand, je vais tester...
  ...
• c'est bon, regarde, j'ai l'eau seulement au torse.
  Et les quatre sacripants passent le dernier endroit critique, et font au plus vite pour rejoindre les vélos et remonter la côte.
  Arrivés chez la tante zélie et l'oncle Sam : surprise !
  Personne !
  Quand un bruit de moteur attire leur attention : c'est leur voiture !
  Et tandis que le conducteur met le véhicule au garage :
• Alors les enfants, vous avez passé un bon après-midi ?
  Nous sommes désolés pour le retard, nous arrivons de Brest, On a un peu trop traîné dans les magasins, et pour couronner le tout, il y a eu un accident ! Nous sommes restés bloqués plus d'une heure sur la quatre-voies. On aurait dû vous laisser une clef...
  Vous ne nous en voulez pas trop ?
• non, non, pas du tout ! ce n'est pas grave, maman !
• Bien sûr que non, taty, on ne vous en veut pas du tout...

Voilà quatre loupiots qui s'en sont sorti haut la main !

@agathe J'ai suivi comme si j'y étais !