@kachina
Prenons garde que la vieillesse ne nous attache plus de rides à l'esprit qu'au visage.
.Montaigne.
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@kachina meci, mais je vis plutôt bien mon âge
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir -
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@leitmotiv : " les rides de l'esprit ", c'est bien de celles-là dont je me préoccupe le plus .
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Ah ! ah ! je vous ai donné de quoi plancher avec mon texte. Cool !
@ayamé : je te communique aussi l'adresse de mon chirurgien . Botox dans le cortex , ça peut le faire ça ! non ?
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16020 -
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@kachina
Doc. F. Echtein, 2 impasse des Liposucées
Trépanation, épilation des paumes de la main, tracto-dépeçage, etc...Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir| dernière édition par Leitmotiv Réputation: 769 | Messages: 402 -
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@leitmotiv ah non ! j'ai vraiment parlé d'un chirurgien pas d'un bourreau ou d'un boucher charcutier
| dernière édition par Kachina Réputation: 23365 | Messages: 16020 -
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@kachina Un chirurgien-plasticien, c'est un boucher qui a fait des études
Ami(e)s du jour, bonjour.
Ami(e)s du soir, bonsoir| dernière édition par Leitmotiv Réputation: 769 | Messages: 402 -
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@kachina Récit d'un souvenir fantastique, car l'humain dépourvu d'émotions, même si se sont les moins agréables, n'aurait plus ce nom.
A moins qu'il ne soit pas humain "standard" et qu'il soit moine tibétain.
Mon double like, évidemment -
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Adossé au mur de l'entrée, il tira sur sa cigarette comme si c'était la dernière de sa vie. Il avait le regard plongé dans le vide, il n'entendait ni ne voyait rien autour de lui. Il ne vit pas l'homme pressé qui en voulant s'engouffrer en vitesse dans son taxi, manqua de près de renverser une pauvre petite grand-mère qui luttait déjà péniblement contre la gravité, afin de descendre de l'ambulance sans tomber.
Il ne vit pas non plus le couple qui s'embrassait langoureusement sur le banc d'en face ou encore la jeune trentenaire en tailleur qui pestait contre le cycliste qui l'avait éclaboussée en roulant dans une flaque d'eau.
Non il ne les voyait pas. Se retrouver là l'avait replongé dans un souvenir qu'il avait tenté de garder enfoui dans les méandres de l'oubli. Quatre ans déjà. Pécisément, quatre ans, deux mois et douze jours. Mille cinq cent trente-quatre jours. Il revivait chaque seconde de cette horrible journée, à coups sûrs la pire de sa vie, encore aujourd'hui ce souvenir lui était douloureux.
C'était un jeudi d'automne, il s'était levé heureux, inexorablement amoureux. C'était un de ces matins où l'on se dit que le monde nous appartient, où l'on est prêt à ouvrir le champ des possibles, quel idiot... s'il avait su ce qui arriverait ce jour là, il n'aurait pas posé un orteil en dehors de son lit. Il n'avait décelé aucun signe avant coureur, il la pensait heureuse. Il ne l'avait pas vu glisser tout doucement, loin, très loin de lui.
Il l'avait aimée dès qu'il avait entendu son rire, éclatant, raisonnant dans la pièce comme une magnifique mélodie. Il l'avait encore plus aimée en la découvrant au fur et à mesure de leurs conversations. Il avait adoré découvrir son univers un peu loufoque et décalé. Sa mère l'avait pourtant prévenu, les artistes sont exigeants et se lassent vite et les psychologues sont farfelus et ont l'esprit trop critique... Sacrée maman, elle pourrait pas se tromper parfois ?!
Ce jeudi 10 octobre, il vit son univers s'écrouler. Univers qu'il avait bâtit autour d'elle, un univers qui perdait tout sons sens sans elle. C'est quand ils montèrent dans la voiture qu'elle lui annonça qu'elle le quittait et qu'elle avait déjà pris ses dispositions. Les quinze kilomètres qui les séparaient de l'hôpital où elle travaillait lui parurent interminables. C'est dans le couloir qui séparait les urgences du reste de l'hôpital qu'il la vit sortir de sa vie et rendre le champ des possibles en un vaste désert ardent et hostile.
Ce même couloir où il venait de se retrouver quatre ans après. Ce même couloir coloré ponctuellement par les gyrophares des ambulances garées à l'entrée. Ce même couloir où il sentit son âme et son corps tout entier glisser inexorablement vers les abîmes de son enfer.
Il jeta sa cigarette, respira profondément et chercha des yeux un moyen d'éviter de passer dans ce maudit couloir qui pour lui s'apparentait désormais plus à une sorte de champ de mine.
A trop attendre il rata l'heure de son rendez-vous, tout ça pour ça.. Il rentra chez lui en coupant à travers bois et se dit qu'il vaudrait mieux trouver un nouvel hôpital.."Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
| dernière édition par Zazoute Réputation: 4689 | Messages: 2492 -
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@kachina j'aime beaucoup
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
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@leitmotiv excellent! Ça m'a fait rire ! Merci !
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"
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@zazoute : je savais bien que tu viendrais .
Merci pour ce texte c'est vrai qu'il y a des ruptures qui laissent de sacrées traces .Moussaillons, jusqu'à demain midi, je mets le bateau en pilotage automatique . Nous mettrons les voiles juste après que j'aurai désigné les vainqueurs de cette course .
Jusque là, faites de beaux rêves . -
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Je ne partcipe pas trop vers ici mais voilà il faut savoir se renouveler.
Un nouveau jour se lève et je décide de ne plus réduire mon champs des possibles. Il me suffira de glisser dans les couloirs de la vie, d'être decalée par rapport aux autres, ceux qui oublient. Il me suffira de voir, ce qu'ils ne peuvent plus voir, trop pris dans l'ambulance du quotidien qui les conduit inexorablement vers une mort certaine, celle de leurs âmes.
| dernière édition par want.wish Réputation: 9455 | Messages: 8341 -
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@want-wish chapeau l'artiste ! Bon retour parmi nous
"Mais ce que je n'ignore pas de le savoir, c'est que le bonheur est à deux doigts de tes pieds"