@ayamé a dit dans Le poids des apparences :
@leo : " Je vais donner un goût personnel pour aider un peu celles qui adorent la psychologisation (voir la psychiatrisation) ".
Le ton de cette phrase est un tantinet ironique ou je m'abuse ? adorer la " psychologisation voire la psychiatrisation " n'est pas pire qu'adorer la " philosophisation" .
Vu les vertes et les pas mûres que je reçois avec bonhommie, je peux bien me permettre ça non ? Et qui plus est, la tendance psychologisante est très utile pour qualifier, justement, une perception hyper-individualiste basée sur une histoire des sciences au 20e s. Avec une domination très forte de la cuisine psychanalytique à laquelle ont été nourries au moins deux générations, et à la suprématie psychologique qu'elle a installé depuis plus de 50 ans dans la perception courante du monde social.
Il s'agit juste de différents regards sur un sujet et tous ont droit de cité, me semble t-il.
La vérité et un diamant à multiples facettes, tu en as une, les autres ont aussi la leur.
As-tu remarqué qu'il n'y a essentiellement que deux faces à ton diamant ? Avec une incroyable unité de 90 % des intervenants sur l'une d'elle (chacun ses goûts, aucune catégorie ne peut/doit être faite...).
Personnellement cela me rappelle assez certaines périodes de l'Histoire et certaines croyances (pas seulement populaires ).
" des hommes bien plus souvent "fleur bleue", idéalisant des caractéristiques assez traditionnelles (tendresse, douceur, féminité, fragilité), mais aussi humour
(apparemment rare selon eux), endurance physique, sportivité (?) "
- Idéaliser les caractéristiques traditionnelles : ah, voilà où est le malaise. Elles sont obsolètes !
Ah je n'ai pas dit qu'elles ne l'étaient pas. Mais si évolutions il y a eu, certes, il ne faut cependant pas les surestimer !!!
Et elles sont tout aussi marquées de la part des femmes qui continuent de rechercher de la virilité, des savoirs-faire, du courage physique, une taille égale ou au-dessus de la leur, etc.
Car les femmes d'aujourd'hui ne sont pas systématiquement douces, tendres et horreur-malheur, fragiles.
Il serait grand temps qu'ils se réveillent, ces garçons.
- humour apparemment rare : ces hommes ne comprendraient donc pas l'humour féminin. Où pourrait-on trouver le décodeur pour les aider ?
Il y a de plus en plus de femmes humoristes, et qui jouent presque toutes le jeu du "sous la ceinture"... pas sûr de ce qu'on y gagne mais bon.
- " Je comprenais rapidement qu'ils auraient (quasiment tous) pu coucher avec presque n'importe quelle femme ".
Eh bé, ce n'est pas flatteur, ce constat.
C'est un constat, pourquoi serait-il ou non flatteur ?
Je comprends mieux pourquoi ils trouvent que les femmes manquent d'humour : parce que la majorité des femmes ne pourraient pas coucher avec n'importe quel homme.
Effectivement, en revanche beaucoup de femmes révèlent pouvoir imaginer partager certains hommes d'exception avec une ou plusieurs autres, là ou il leur seraient insupportable d'être trompée par un conjoint normal (sous-entendu banal).
Il y a là d'ailleurs un vraie et forte différence sur laquelle nous reviendrons, tant elle valide la dimension éthologique de ces comportements.
- " endurance physique, sportivité (?)" : je pratique tous les matins de la gym en visioconf ( happyvisio ).
Nous sommes environ 800 inscrits à participer et 75% de femmes en moyenne. Que font les hommes pendant ce temps-là ?
Toi qui as discuté avec beaucoup d'hommes, tu as peut-être la réponse.
Alors, tous les matins... Beaucoup, mais aussi beaucoup de femmes d'ailleurs, travaillent...
Sinon, ils courent dehors, ou sur des terrains de sports collectifs (enfin hors covid !). Ils sont aussi plus nombreux dans les piscines... en moyenne.
- " Celle-ci est très souvent moindre que la moyenne, avec des cas plus que limites (peau très marquée, voire maladie de peau, anorexie, vieillissement accéléré, etc." Quel cliché !
Ais-je dit "très souvent" ? Ais-je parlé de "cas limites" ? Est-ce moi qui généralise ?
Celles de Barbès et de Strasbourg Saint Denis à Paris : oui, c'est vrai.
Mais ailleurs, il y en a de jolies et très désirables, mais c'est plus cher...
Oui, dans le 9e arrondissement, ou certaines call-girls de luxe en leur hôtel particulier... Ce qui est aussi un peu cliché
- " Je vais donner un goût personnel pour aider..." : oh, je suis confuse et navrée de te dire que tu ne m'as en rien aidée.
Mais il est vrai que je n'avais pas besoin de l'être.
Sans rancune et dans l'esprit de ce que doit être un débat.
Oh... moi qui n'avait écrit que pour toi et toi seule... Quelle navritude, vraiment !