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Seconde guerre mondiale : 1 jour un uniforme une anecdote
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Seconde guerre mondiale : 1 jour un uniforme une anecdote
Aujourd'hui je vous présente ma djellaba traditionnelle de Goumier Marocain .
C'est une pièce qui me tient à coeur , l'oncle de mon père adoptif ayant pris part à la campagne d'Italie ( 1943 - 1944 ) dans une unité de Goumiers .
Il a notamment combattu lors de la terrible bataille du Mont Cassin ( Monte Cassino ) où les soldats du corps expeditionnaire français seront victorieux aux côtés des Polonais là où Canadiens , Americains , Neo Zelandais , Britanniques et Indiens ont échoués à dénicher les parachutistes allemands du Monastère .
Les goumiers marocains étaient des soldats appartenant à des goums, unités d’infanterie légères de l'armée d'Afrique composées de troupes autochtones marocaines sous encadrement essentiellement français. Ces unités ont existé de 1908 à 1956.
D'abord supplétifs, puis réguliers, les goumiers se sont surtout illustrés lors de la Seconde Guerre mondiale, entre 1942 et 1945, période au cours de laquelle les quatre groupements de tabors marocains (GTM) regroupant chacun trois tabors (bataillons) lesquels rassemblent trois ou quatre goums (compagnies) chacun, principalement sous les ordres du général Guillaume, ont obtenu, entre 1942 et 1945, dix-sept citations collectives à l'ordre de l'armée et neuf à l'ordre du corps d'armée, puis en Indochine de 1946 à 1954.
C'est une fabrication artisanale du début des années 40 .
Jusqu'en 1944 chaque groupe de Goumier avait un modèle différent en fonction des tribus .
En 1944 , apparait un modèle réglementaire dit " muraille" :
C'est ce modèle qui est porté par le personnage de Samy Naceri dans le film Indigènes .
Tout comme le reste de l'armée française reconstituée , les Goumiers portaient un uniforme américain dessous leurs djellabas de même pour l'équipement .
Une particularité uniformologique des Goumiers était le port du casque américain crée en 1917 sur la base du casque anglais .
Bien entendu ce modèle de casque cotoyait les modèles réglementaires américains et français mais il a été distribué en quantité chez les goumiers .Mon exemplaire :
Magnifique portrait de Goumier en Italie on y aperçoit bien le casque US17A1 :
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Seconde guerre mondiale : 1 jour un uniforme une anecdote
La bataille de Dunkerque (nom de code « opération Dynamo ») est le nom donné à l'évacuation de Dunkerque de l'armée britannique (incluant les forces canadiennes) effectuée du 21 mai au 4 juin 1940 avec l'appui de l'armée française contre l'armée allemande. En tout, 338 226 hommes, comprenant environ 120 000 soldats français et belges, seront évacués vers le Royaume-Uni.
Cette appellation de « bataille de Dunkerque » vient du fait que cette retraite a été présentée par Winston Churchill comme une victoire (85% des troupes ayant été évacuées).
Bousculé par le Blitzkrieg engagé par l'armée allemande lors de la bataille de France, le front est rompu par la percée de Sedan. L'armée britannique ainsi que les unités les plus modernes de l'armée française battent en retraite vers le nord de la France, elles sont alors coupées des troupes françaises situées au sud.
La retraite des troupes britanniques en vue de leur évacuation du territoire français entraîne l'encerclement de ces dernières et de nombreuses unités françaises à Dunkerque. Les troupes françaises mènent alors une résistance héroïque et désespérée, en particulier la 12e division d'infanterie motorisée à partir du fort des Dunes, destinée à gagner un laps de temps nécessaire à l'embarquement de l'essentiel des troupes britanniques et de plusieurs unités françaises et belges vers le Royaume-Uni, aidées par l'indécision d'Adolf Hitler qui confirma un ordre d'arrêt (Haltbefehl) du général von Rundstedt des armées allemandes devant Dunkerque.
L'évacuation s'est opérée à l'aide de navires de la Royal Navy et de bateaux de la marine marchande réquisitionnés pour traverser la Manche, tandis que la RAF lutte dans le ciel pour couvrir l'opération.
Les troupes et le matériel n'ayant pas pu être embarqués sont capturés par la Wehrmacht, mais la réussite du sauvetage du gros des troupes a permis au Royaume-Uni de préserver une part importante de son armée afin de poursuivre la lutte contre le Troisième Reich.
Le mouvement de retraite stratégique consiste à la fois dans une opération maritime de rembarquement et dans une opération terrestre de protection de la poche de Dunkerque où, prises en étau par les troupes allemandes, et sous le feu de leur aviation et de leur artillerie, les forces alliées évacuent vers l'Angleterre.
Le 20 mai, deux divisions de panzers commandées par Heinz Guderian atteignent Abbeville et la mer. La Wehrmacht parvient ainsi à couper les armées alliées en deux. Un million de soldats français, belges et britanniques sont isolés entre la Manche et les troupes allemandes dont les chars poursuivent leur progression vers la côte. Le 24 mai, les avant-gardes de Guderian établissent six têtes de pont sur l'Aa et atteignent Bourbourg. Elles ont pratiquement le champ libre lorsqu'un ordre impératif du général von Rundstedt, confirmé par Hitler, les stoppe jusqu'au matin du 27.
Plusieurs théories d'historiens ont tenté d'expliquer cet ordre.
La première veut que ce soit Rundstedt, commandant du groupe d'armées A, qui ait voulu un arrêt pour repositionner (recoller en langage militaire) ses troupes, tout en évitant une contre-attaque de flanc qu'il redoutait. Depuis un ouvrage de K.-H. Frieser, Le mythe de la guerre éclair, il est en effet admis qu'Hitler n'a fait que confirmer l'ordre d'arrêt de son général, désavouant l'état-major qui voulait au contraire absolument continuer les combats et s'attribuer le coup de faucille de Sedan (Plan Jaune sur une idée de Manstein) et renvoyant à Rundstedt la décision définitive à prendre. Frieser[1] argue, par ailleurs, que dans sa directive no 13, Hitler a bien donné l'ordre le 24 mai 1940 de préparer « l'anéantissement des forces franco-belgo-anglaises enfermées dans les Flandres et l'Artois ». Il ne voulait donc pas ménager la Grande-Bretagne, comme il le dira plus tard, pour des raisons politiques, comme certains auteurs le dirent en stoppant son armée.
Cet argument affaiblit la seconde théorie qui se base sur l'idée qu'Hitler, pour des raisons diplomatico-stratégiques et contre l'avis de ses généraux qui, en dehors de Rundstedt voulaient poursuivre, aurait voulu obtenir des Anglais un accord de paix en écartant une solution d'humiliation, afin de lui permettre d'attaquer l'URSS dans la future opération Barbarossa. Cette thèse lui imputerait la faute stratégique énorme de cet ordre d'arrêt de l'offensive, faute qui marque un vrai tournant de la guerre. La thèse, de moins en moins défendue, s'appuie sur les dires postérieurs d'Hitler qui a tenté au cours de la guerre de se présenter en homme raisonnable recherchant la paix avec la Grande-Bretagne.
Dans ses mémoires, éditées en 1959, W. Churchill adoptait déjà la thèse que consolidera Frieser en s'appuyant sur des documents allemands dont le journal du quartier général de Rundstedt (écrit à l'époque) qui précise que lors de sa visite au général, Hitler adopta le point de vue exposé par celui-ci. Il se déclara « entièrement d'accord ». Le journal rapporte, indique Churchill, que « la IVe armée protesta contre cette restriction » (ne pas attaquer Dunkerque). Il ajoute : « Il est donc par conséquent certain que les unités blindées ont été arrêtées et que cela s'est fait non à l'initiative d'Hitler mais à celle de Rundstedt. »[2]
Parmi les autres hypothèses, on peut signaler celle qui affirme qu'Hitler aurait voulu donner à Goering la possibilité de mettre en valeur la Luftwaffe en détruisant l'armée anglaise par l'aviation ce qu'il réclamait, inconscient de la fatigue des pilotes et surtout de l'éloignement des bases aériennes. Pour ses partisans, cette thèse reprend le thème de la jalousie du dictateur vis-à-vis de ses généraux qui s'attribuaient la gloire de la réussite inespérée de la percée de Sedan et de son prolongement vers la Manche. Avec Goering, il les écartait. La directive no 13 d'Hitler confirme cette option aérienne et la rend compatible avec l'ordre d'arrêt confirmé de Rundstedt.
L'armée britannique ayant décidé d'évacuer le territoire français, les Alliés profitent de l'aubaine : ils se regroupent en hérisson pour tenir pied à pied un corridor s'étendant de la région lilloise à Dunkerque, sur une centaine de kilomètres de profondeur et trente à quarante de largeur afin de regrouper leurs troupes dans une poche allongée et ouverte sur la mer qui laisse place à deux options. L'état-major français désormais dirigé par le général français Weygand misait sur une contre-attaque qui permettrait de se dégager vers le sud. Mais le chef du corps expéditionnaire britannique, le général Gort, préfère évacuer ses positions et sans prévenir ni le gouvernement britannique ni ses alliés, il fait retraite vers les ports de la Manche. Le lendemain, le cabinet de guerre britannique, mis devant le fait accompli, confirme cette décision unilatérale, mais toujours sans prévenir ses alliés : « En de telles conditions, une seule issue vous reste : vous frayer un chemin vers l'ouest, où toutes les plages et les ports situés à l'est de Gravelines seront utilisés pour l'embarquement. La marine vous fournira une flotte de navires et de petits bateaux, et la Royal Air Force vous apportera un soutien total… ».
Les troupes anglaises abandonnent donc la droite de l'armée belge pour retraiter précipitamment en vue de se rembarquer à Dunkerque. Dès ce moment, le roi et l'état-major belges se sentent abandonnés, ainsi que le relate l'attaché militaire anglais auprès du roi Léopold III, lord Keyes. Le 28 mai à quatre heures du matin, le roi Léopold III, chef de l'armée belge capitule, après la bataille de la Lys, décision violemment contestée en France et en Angleterre et par son propre gouvernement, mais aussi par son conseiller militaire et plusieurs historiens, notamment le professeur Henri Bernard de l'École royale militaire belge[3], qui estime que l'armée belge (600 000 hommes) même fort entamée à la fin mai, aurait dû mieux coordonner ses mouvements avec les Français et les Britanniques.
Le 29 mai 1940, le général Henri Vernillat, commandant la 43e division d'infanterie, se voit confier par l'amiral Abrial, la responsabilité du regroupement des grandes unités et éléments organiques d'armée et de corps d'armée. Ce regroupement doit se faire dans une zone boisée située à l'est de Bray-Dunes et au sud-ouest de la Panne[4].
La « poche de Dunkerque » le 21 mai 1940.
Le vice-amiral Bertram Ramsay, chef de l'opération, installe son quartier général dans une cave du château de Douvres, où avait fonctionné, jadis, un groupe électrogène. Pour cette raison, l'opération est baptisée « opération Dynamo ». Elle durera neuf jours pleins : du dimanche 26 mai au mardi 4 juin.Le 29 mai, le corridor s'est rétréci comme une peau de chagrin : il ne s'étend plus maintenant que, côté mer, des environs de Dunkerque au petit port belge de Nieuport, aux canaux de Bergues à Furnes et de Furnes à Nieuport, côté terre.
Le général Bertrand Fagalde, commandant du XIVe corps d'armée rattaché à la 7e armée, qui est intervenu aux Pays-Bas puis en Belgique et se replie devant la puissance des armées ennemies par étape, doit se replier sur Dunkerque. Il est chargé, sous l'autorité de l'amiral Abrial, de la défense de la tête de pont de Dunkerque, responsabilité écrasante. En réalité, il s'agira de couvrir les embarquements des Anglais qui ne participeront pas à la défense rapprochée de la tête de pont. Il faudra ensuite essayer d'embarquer le maximum de Français.
Le 20 mai 1940, les chars allemands atteignent la Manche, coupant les Alliés, au nord, du reste de la France. Enfermé dans un quadrilatère dont les limites terrestres sont respectivement : à l'ouest, le canal de Mardyck et la trouée de Spycker ; au sud, le canal de la Haute-Colme puis la Basse-Colme ; à l'est, la région des Moëres et les blocs frontières de Ghyvelde et Bray-Dunes ; soit une longueur de 22 km et une profondeur de 10 km avec les amiraux Platon et Abrial, les généraux Blanchard, Beaufrère, La Laurencie, Janssen (commandant de la 12e D.I.M. tué le 2 juin avec plusieurs de ses officiers par une bombe allemande au fort des Dunes) dans la poche de Dunkerque avec 400 000 hommes et un matériel immense. Les Allemands bombardent la ville et la défense française et anglaise se fait d’heure en heure plus sporadique, d’autant que les Britanniques ont reçu l’ordre d’embarquer coûte que coûte et n’apportent pas vraiment leur aide au combat au sol et qu’ils ont déjà embarqué leur artillerie et la DCA. Les bombardements ininterrompus, la peur, la faim, la soif (il n’y a plus d’eau mais on ne manque pas d’alcool) et la fatigue brisent les nerfs des troupes.
Le 22 mai, le gouvernement Churchill décide de retirer le corps expéditionnaire britannique (BEF) de France et le secrétaire d'État à la Guerre Anthony Eden ordonne au commandant du BEF, le général Gort, de ne pas révéler à ses alliés la volonté de l'armée britannique de se replier de l'autre côté de la Manche. De son côté, Churchill continuera de rassurer son alter ego français, Paul Reynaud, en l'assurant du soutien britannique, ainsi que le Premier ministre belge, Hubert Pierlot, afin que les troupes belges poursuivent le combat en dépit de l'envahissement total de la Belgique. L'armée belge tiendra ses positions pendant cinq jours, retardant l'avancée du groupe d'armée B allemand.
L'évacuation de Dunkerque, l’opération Dynamo, commence le 26 mai, avec l'espoir de sauver jusqu'à 45 000 hommes… 338 226 sont évacués lorsque le dernier navire quitte Dunkerque, à 3h 00, le 4 juin.
Lord Gort avait reçu l'ordre de ne pas informer les généraux français et belge du début de l'évacuation, conduisant d'ailleurs à la retraite des troupes britanniques au sud-est de Dunkerque, laissant sept divisions françaises seules face aux troupes allemandes. Elle combattirent, comme les Belges, jusqu'à l'épuisement de leurs munitions, clouant sur place les forces adverses et retardant l'assaut final sur Dunkerque.
L'amiral Abrial, mis devant le fait accompli, déclarera que comme il ne lui était plus possible, désormais, de compter sur l'appui anglais, il mènerait à bien la mission qui lui avait été confiée, en combattant, si nécessaire jusqu'à la mort, pour permettre le rembarquement d'autant de troupes que possible.
Le 27 mai, le casino de Cassel abrite une réunion de l'état-major britannique préparant le lancement de l'opération Dynamo pour évacuer ses troupes à Dunkerque. Deux officiers, dont un général, y sont tués par une bombe allemande.
L’embarquement des troupes sur les navires se fait dans le plus grand désordre, les Britanniques privilégiant leurs propres troupes. Dans la panique, les scènes les plus regrettables[5] et les actes de bravoure se côtoient, mais le nombre de morts augmente d’heure en heure autant par noyade que sous le feu de l’ennemi. Dans les faits, si les troupes belges et françaises ne purent embarquer qu'après que le contingent britannique l'eut été, cela a permis de sauver 140 000 soldats belges et français, qui seront presque tous renvoyés sur le continent pour continuer la guerre. Théoriquement du moins, puisque l'armistice les surprendra le 22 juin dans leur retraite ou leur cantonnement.
Le 4 juin 1940, l'opération Dynamo est achevée, le drapeau à croix gammée flotte sur le phare de Dunkerque. En neuf jours, 338 226 combattants seront évacués, dans des conditions inouïes. Fait souvent oublié ou négligé, l'évacuation réussie de Dunkerque incombe beaucoup au sacrifice héroïque de l'armée française du général Fagalde qui contint partout l'ennemi, en dépit d'un manque d'armes lourdes et d'une infériorité numérique patente (1 contre 10 voire 1 contre 30 dans certains secteurs).
Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger.
Térence| dernière édition par dante69 Réputation: 182 | Messages: 172 -
Seconde guerre mondiale : 1 jour un uniforme une anecdote
@dante69 pourrais-tu préciser une petite source d'où vient ce texte, s'il-te-plaît ? Merci d'avance
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@Chibi oui bien sûr : https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Dunkerque#:~:text=Le 20 mai 1940 %2C les,du reste de la France.&text=L'%C3%A9vacuation%20de%20Dunkerque%2C%20l,3h%2000%2C%20le%204%20juin.
Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger.
Térence -
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@Delnis Papy fait de la résistance ... L'un des mes aïeuls est venu en France en tant que Tirailleur sénégalais. Il est finalement resté. Mais oui, ces gens sont les héros anonyme et ordinaire de l'histoire de France.
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collection impressionnante !!!!
Comment tu les entrepose au vu de la quantité ? ça doit prendre une sacré place et vu ta passion pour chaque pièce (ça se ressent dans ta façon d'en parler) je suppose que tu les balance pas dans un carton dans un coin lol -
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@laetie1804 Mes dressings sont pleins et je loue un garage lol
Merci beaucoup !
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@Django-Retroman Tu sais, je n'y suis pour rien moi. C'est mon héritage et je ne suis pas la seule qui a des ancêtres qui ont fait des choses extraordinaires. J'ai juste la chance de la savoir et de perpétuer cette mémoire.
Pour en revenir au sujet de base et ne pas faire du hors sujet. Ma grand mère possède encore des tenues et armes de son père. D'ailleurs, je crois qu'elle a aussi un uniforme de Zouaves que portait grand père Henri en 1914. De sa "collection", je n'ai vu que le pistolet allemand que son père avait volé à un soldat.